La Vérité Est Elle La Valeur Supreme

questionner l’objectivité et l’indépendance de la science, au-delà de ça il cherche à identifier et remettre en cause la valeur et le sens de la vérité sur laquelle repose la science. La science est-elle indépendante de toute croyance, rejette-t-elle toute forme de croyance ? Pourquoi vouloir à tout prix une vérité absolue ? Pourquoi privilégier la vérité sur la fausseté ? La vérité absolue, figée, n’est-elle pas en réalité synonyme de notre propre mort ? Pourquoi s’attacher à la morale ? Existe-t-il

plus ses brillantes couleurs ? Ne voit-on pas qu'une onde, à sa source limpide, En passant par la fange y perd sa pureté ; Que d'un ciel d'abord pur un nuage rapide Bientôt ternit l'éclat et la sérénité ? Le monde est fait ainsi : loi suprême et funeste ! Comme l'ombre d'un songe au bout de peu d'instants, Ce qui charme s'en va, ce qui fait peine reste : La rose vit une heure et le cyprès cent ans. THÉOPHILE GAUTIER, « Méditation », 1830. CONSIGNES

nombres de courant de pensées affirment que la vérité n’est pas unique, et que la vérité est soumise a une évolution et à un potentielle anéantissement. Cette idée philosophique est applicable a bon nombre de domaine comme le droit et notamment en matière constitutionnelle.! D’où la présence de l’article 89 de la Constitution de la Vème République du 4 octobre 1958 qui prévois des mesures pour la révision de cette norme que l’on définit de suprême. Il semble cependant important de définir avant

philosophie est la recherche de la vérité. Cependant tous ne sont pas d’accord sur le fait de la vouloir à tout prix. La vérité est une valeur universelle, ainsi il parait normal à première vue de préférer vouloir la vérité plutôt que le mensonge ou l’illusion. On peut alors se questionner sur l’utilité de la vérité ou sur la possibilité de vivre sans vérité. Ainsi, on admet que la volonté de vérité est un devoir moral ; la vérité fonde donc toutes les autres grandes valeurs et permet de combattre l’illusion

un pouvoir suprême ? Y a-t-il une puissance légitime à laquelle nous devons nous soumettre de manière indubitable et avec l’application de règles aussi implacables que celles des mathématiques ? Mise en forme I. Les règles morales et les propositions de géométrie. 1. Nul doute que les deux domaines exigent l’universalité et l’immutabilité. On ne peut que constater ces deux exigences en mathématique comme en morale. Cependant ces deux caractéristiques n’ont pas la même valeur. Car le caractère

des vertus suprêmes de notre époque moderne, comme ce qui est de l'ordre de l'obligation morale : il faut être tolérant. Elle représente pour beaucoup une conquête de l'esprit des Lumières sur l'obscurantisme religieux en même temps qu'un progrès lié à la démocratie. Mais derrière ces évidences, la tolérance suppose et implique des enjeux à la fois épistémologiques, axiologiques et politiques: n'est-elle pas en effet la conséquence d'un certain scepticisme qui suppose que toute valeur et toute vérité

dogmatisme du Moyen Age. L’humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre-arbitre, plaçant l’Homme au centre des préoccupations. Nous verrons dans un premier temps la lutte des humanistes contre l’ignorance, puis nous aborderons les nouveautés scientifiques qu’apporte l’humanisme, et enfin le rapport de l’humanisme aux croyances religieuses. L’humaniste lutte contre l’ignorance, en prônant comme valeur suprême la vérité. Il considère les humains comme des personnes pensantes

raison de ses « propos anti-jésuites »). - Dans ce passage, l'Ingénu discute avec Gordon, un Janséniste avec lequel il partage sa cellule et qui pense que l'homme n'est pas assuré de détenir la vérité sur le monde car Dieu est caché dans un univers impénétrable. Le Huron, d'un autre côté, estime que la vérité est accessible au savant et ne doit pas Être confondue avec les obscurités de la métaphysique. Axes :  I. La mise en lumière des progrès de l'Ingénu 1. Une raison naturelle, exempte de préjugés

La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement

institutions ; et que contrairement à l’« époque de conscience politique » dans les années 30 à savoir la « crise du capitalisme », nous vivons actuellement dans un malaise sociétal ambiant, dans une période d’indifférence et d’inquiétude où les valeurs sont mises à mal. Pages 16 à 24 : Mills rappelle que de la polémique théologique à la confusion désormais humaniste et laïque, le doute concernant notre réalité intime a traversé les époques. Il rappelle l’existence de deux cultures voulant « remédier »