Lady Macbeth

Citations Macbeth, Shakespeare Acte I Scène 1: Les trois sorcières : « Le clair est noir le noir est clair » « Le combat gagné et perdu » Scène 2: Le Capitaine :  - «  Car Macbeth le brave […] méprisant la fortune, et son acier brandi, qui fumait d’une sanglante exécution » - « […] décousu du nombril jusqu’à la poitrine et qu’il n’eut planté sa tête sur le haut de nos remparts » - « Doublement ils ont redoublé les coups portés à l’ennemi : auraient-ils voulu se baigner dedans les

pour se rendre compte des conséquences qu'engendrent les actes dont il est responsable. Chez Shakespeare, on retrouve cette idée à travers le personnage de Macbeth. En effet, Macbeth ne peut pas échapper au mal à cause de la présence des sorcières qui lui prédisent sont avenir. Le mal est donc mis en évident comme une fatalité à laquelle Macbeth ne pourra pas échapper. Chez Rousseau, on retrouve cette idée de non ordre du mal c'est à dire d'un mal qui s'explique car c'est une fatalité. C'est pourquoi

savoyard » du livre IV de l’Émile ou de l’Éducation de Jean-Jacques Rousseau, sur Macbeth de Shakespeare et sur Les Âmes fortes de Giono. La perversité ou méchanceté peut devenir involontaire. C’est finalement ce que le Philosophe soutient. Dès lors, ce n’est pas au départ que l’homme n’agit pas mal involontairement, c’est lorsque la méchanceté est devenue en lui une disposition. On voit bien par exemple que Macbeth devient une sorte de mécanique à tuer une fois qu’il a commencé par le roi Duncan

FRANÇAIS-PHILO 2010-2011 Informations destinées aux élèves des classes préparatoires scientifiques du lycée Charlemagne • • THÈME : Le mal. Œuvres : 1. Macbeth, de William Shakespeare (1ère représentation 1611). GF n° 1295, éd. bilingue, trad. Pierre-Jean Jouve (traducteur imposé), 2006 (GF a sorti aussi en 2010 une édition non bilingue dans la même traduction, mais nous utiliserons en cours uniquement l’édition bilingue) 2. Profession de foi du Vicaire savoyard, de Jean-Jacques Rousseau (1762)

satisfaire ses besoins tout de suite. N'a pas de dimension affective. Le seul sentiment qu'il connaît est la peur. Mère Ubu : incarne dans tout le cycle la perfide manipulatrice, ambitieuse et corrompue, avide d'argent et de pouvoir. Inspirée par la Lady de Macbeth, c’est elle qui va, tout au long d'Ubu roi, pousser Ubu à suivre ses idées. Elle orchestre la prise de pouvoir, la manière de gouverner qui sera effacée par l’irrationalisme de Père Ubu et les vols d'or qu'elle fera dans son dos. Dès la prise

laquelle s’allient chants orgiaques, danse échevelée, chasse et ingestion d’animaux3. Le renouveau du dionysisme sous les auspices du démonisme à la Renaissance ainsi que l’essence bachique de la tragédie permettent de comprendre l’excès dans le Macbeth de Shakespeare selon un mode syncrétique où le Mal judéo-chrétien s’aligne sur le modèle païen du dionysisme. Connu essentiellement comme le dieu du théâtre, du vin et de l’extase (extase double car mystique ou meurtrière selon qu’on est adepte

Almanzor est le laquais des précieuses. Macbeth Macbeth est une tragédie de William Shakespeare, a été écrite en 1606 ; elle est publiée dans le premier in-folio en 1623. Le sujet est inspiré d'un personnage des chroniques - Macbeth, roi d'Écosse - mais la tragédie comporte un grand nombre d'éléments surnaturels qui s'écartent de la biographie historique du roi des Pictes qui régna en Ecosse de 1040 à 1057 Selon la légende, prononcer le mot Macbeth dans un théâtre porte malheur. C'est pourquoi

détruit Firmin intérieurement, sapant toutes ses certitudes, ainsi que sa capacité de décision, ses initiatives, son espoir même que la situation du couple puisse s'améliorer, puis organise sa mort de telle sorte qu'il ne peut y échapper. - Macbeth pour assurer son pouvoir fait tuer la femme et les enfants de Macduff, choqué que ce « vautour d'enfer » ait tué tous ses « très gentils poussins avec leur dame » - le vicaire savoyard s'enfuit parce qu'on a voulu abuser de lui et de toute la

Macbeth est l'incarnation du mal. La pièce met en scène son parcours. • II est d'abord un général loyal, mais extrêmement violent. Il met sa violence au service de son roi et de l'Ecosse : « Le capitaine : [...] Car Macbeth le brave (qui certes mérite ce nom-là)/Méprisant la fortune, et son acier brandi, qui fumait comme d'une sanglante exécution./Comme un mignon de la Valeur s'est taillé passage/Jusqu'à l'esclave face à face :/Auquel il ne serra la main et auquel il ne dit adieu/Tant qu'il

au drame Elisabéthain, on peut penser aux drames de l’histoire du XXe siècle. L’art explore les dimensions les plus sombres comme les plus extatiques de l’être humain et ce faisant, de l’humanité. Il a pour corollaire les leçons qui en découlent. Macbeth en tant que personnage n'est pas un monstre au-delà de la dimension humaine mais représente quelque chose qui se trouve à l'intérieur de chaque homme. En effet un aspect frappant de cette œuvre relève de l’énormité du combat qui s’y livre et qui pourtant