Lager

camp de Monowitz ( Auschwitz III). Il y restera de décembre 1943 jusqu’en janvier 1945. Préface ( page 7 et 8) Primo Levi a écrit cette préface en janvier 1947, pour la première édition de Si c’est un homme. Il y expose les caractéristiques du Lager à l’époque de sa déportation. Il présente également son intention : témoigner et rendre compte de l'état d'esprit qui y régnait, et ainsi proposer « une étude dépassionnée de l’âme humaine». CHAPITRE 1 : Le voyage ( 11 à 20) 1943. Primo Lévi est

temps de pluie ou de neige ou lorsque souffle le terrible vent des Carpates. » 3. Réflexion personnelle 1. Cf. page 82 « La sinistre nouvelle de ce que l’homme, à Auschwitz, a pu faire d’un autre homme. » Cette phrase prouve bien que le Lager peut changer une personne en une autre. Sachant que Ziegler est destiné à aller au chambre à gaz Cf.202 « Ziegler n’a pas le droit au supplément […] c’est vrai que l’on ma mis a gauche, tout le monde l’a vu […] Et quand il l’a obtenue, il s’en va

dernier jours au Lager (le camp où il est prisonnier) c) Les thèmes Les thèmes abordés dans l’œuvre sont ceux qui se rapportent à la guerre (ici la seconde guerre mondiale) IV A retenir a) Les passages clés Les passages qui m’ont frappés sont aux nombres de 5 : * Le premier ; au chapitre 1 quand Levi voyage. Il nous raconte ici une véritable « descente aux enfers ». * Le deuxième, au chapitre 2 quand Levi apprend comment se déroule la vie au Lager * Le

de s’identifier au personnage en ne voyant du camp que se que le narrateur en voit, au point d’avoir la sensation de vivre à ses côtés. En plus, la chronologie du récit permet à l’auteur de mieux décrire la vie quotidienne répétitive et pénible du Lager. L’une des particularités de l’ouvrage est l’originalité du style du narrateur. Si il n’apporte pas d’informations véritablement nouvelles dans les masses des témoignages de survivants des camps dons on dispose désormais, il détonne particulièrement

pour atteindre le ciel, mais Dieu interrompt leur projet qu'il juge trop ambitieux, en brouillant leur langage et en les dispersant sur la Terre. La Buna est comparé à la tour de Babel car sa construction est entamée par les ouvriers de tous les Lager qui l’entourent. Et la Tour du Carbure située au centre, a un sommet rarement visible à cause de brouillard, tout comme la Tour de Babel qui atteint le ciel. 10) « der letzte » veut dire « le dernier ». Il s’agit du dernier homme qui mourra dans

d’échange. 4) La privation d’intimité A l’intérieur du Camp, l’intimité n’existe pas et elle commence dés le début puisque lors de l’appel qui pouvait parfois durer pendant des heures, les déportés se retrouvaient nu. Mais lorsque l’on rentre dans le lager, la promiscuité est interdite notamment lorsque l’on dort à 2 ou 3 par couchette et à plus de 250 par baraque. « Si bien que tous ne peuvent tenir sur le planché, aussi serrés que des alvéoles d’une ruche» comme le dit Primo Lévi. Le lit n’est qu’une

rituelle : combien de soupes ? 12 H sirène, heure de la soupe ; 13 H reprise du travail. CHAPITRE 7 : Une bonne journée Soleil et 50 litres de soupe en plus (volés) expliquent l'optimisme du titre du chapitre. Fin de l'hiver. Problème de la faim : " Le lager est la faim : nous-mêmes nous sommes la faim, la faim incarnée". Le non-sens de la Buna : une usine où travaillent sans relâche les détenus pour rien. CHAPITRE 8 : Par de là le bien et le mal (référence à Nietzsche) Jour du changement de vêtement avec

l'espoir d'un lendemain est avorté dès le début, et où la faim, le froid, la souffrance, la peur, la fatigue font désormais partie du quotidien. Quotidien d' hommes qui ne se considèrent finalement même plus en tant que tel. On apprend alors la vie du Lager, que l'auteur qualifie de « monstrueuse machine à fabriquer des bêtes » de l'intérieur. Les prisonniers « évoluent dans une sorte de Babel permanente » : Italiens, Français, Polonais, Hollandais. Tous parlent une langue autre que l'Allemand, qu'ils

jour. On comprend qu’il n’est pas tellement utile non plus d’essayer de connaitre le pourquoi du comment ces choses immondes se produisent. Levi n’en veux pas aux Allemands, il n’en veut pas au Lager de l’avoir anéanti, car selon lui ce n’est pas le cas. « Nous voudrions faire observer à quel point le Lager a été aussi et à bien des égards, une gigantesque expérience biologique et sociale » (ch. 9). Dans cette phrase Levi nous fais savoir que premièrement il pardonne en quelque sorte mais surtout

mis en opposition avec le thème de la déportation : chaque expression est comparée avec son opposé : "quiétude"/"peine", "froid" et "hiver", "qui se bat pour un quignon de pain". pour insister sur l'horreur des conditions de vie dans les camps. Au Lager, les hommes sont considérés comme des animaux, ils travaillent, vivent et se comportent comme tels. "qui se bat pour un quignon de pain" et comparaison avec la grenouille. Il parle de leur personnalité et de leurs souvenirs "et jusqu'à la force de