Laideur Beauté Poesie

La Charogne »), ouvrant par là la voie à la modernité avec une poésie plus trouble, celle des « fleurs du mal » : le poète redéfinit « L’Idéal », son « idéal » où les aspirations élevées se mêlent à des considérations plus sensibles, plus subversives, un « idéal » plus complexe que celui qui invite à s’élever vers des principes supérieurs. Moins manichéen que celui de Victor Hugo, le symbolisme de Baudelaire est aussi une « poésie du mal » inspirée par le « spleen ». Le poète révolté, « maudit »

POESIE DU XXème SIECLE Statut et fonction du poète Le poète assume son statut marginal et réussit à le concilier avec une vie ordinaire ; il travaille avec d’autres artistes (peintres, musiciens…) Chaque poète est libre de créer comme il veut Le poète fait partie d’un mouvement collectif littéraire et politique (sympathie pour le communisme) ; Provocateur, il fait de la poésie un art de vivre : passivité (« Lit et ratures »), ouverture à l’insolite et à la nouveauté, esprit de créativité, amitié

l’Histoire, ils n’en restent cependant pas moins présents dans les Arts sous de très nombreuses formes. A travers cette anthologie, nous vous ferons découvrir, lecteur, les Péchés Capitaux à travers les âges de la poésie. Pourquoi le choix d’un tel thème ? Mais parce que la poésie est le moyen le plus adéquat d'exprimer le lyrisme, le moi aux prises avec la tentation séductrice, puis le désarroi de l'insatisfaction ! La magie subtile de l'expression poétique permet d'épouser toutes les nuances

est propre, à lui même ou faisant partie intégrante d'un courant artistique qu'il partage avec d'autres de ses contemporains. Aujourd'hui notre article va porter sur le thème de la Vanité dans les arts, et plus précisément sur la Vanité dans la poésie au XVI eme siècle. La Vanité dans son sens premier et le plus courant, désigne le sentiment d'orgueil, ou encore la futilité et le caractère de ce qui est en vain, vide de sens. A la suite des danses macabres et de l'ars moriendi du moyen âge

1482, jour des Rois et de la fête des Fous ; le peuple de Paris va accorder le titre de Pape des fous à l’homme qui fera la plus belle grimace ; les candidats, qui passent leur tête à travers un cercle de pierre d’une petite chapelle rivalisent de laideur. Noël ! Noël ! Noël ![6] criait le peuple de toutes parts. C’était une merveilleuse grimace, en effet, que celle qui rayonnait en ce moment au trou de la rosace. Après toutes les figures pentagones, hexagones[7] et hétéroclites qui s’étaient succédé

recours à la prose, font de lui un poète en rupture radicale avec le passé. | | Verlaine : Paul Verlaine naît à Metz en 1844. Sa famille quitte Metz pour Paris en 1851. Il obtient son baccalauréat en 1864, s'inscrit en droit mais c'est la poésie qui l'attire. Il renonce à ses études et travaille de prime abord pour une compagnie d'assurance puis comme expéditionnaire à l'Hôtel-de-ville de Paris. Il côtoie les cercles et les cafés parisiens et est très influent dans le milieu symboliste. A

-> 1857 = section Spleen et Idéal-> 1861 = section Tableaux Parisiens -> réflexion sur la figure du poète-> complète la lente plongée dans le spleen, même si la ville est lieu de misère humaine et sociale.-> triologie met en scène la beauté idéale de la ville par le soleil-> trois strophes 8, 8 et 4 en alexandrinsCOMMENT BAUDELAIRE FAIT DU SOLEIL LA MÉTAPHORE DE SA CRÉATION POÉTIQUE.I/ BAUDELAIRE RACONTE COMME SES VERS NAISSENT DE SES PROMENADES AU SOLEIL ( PREMIER HUITAIN )A/ 2 ALEXANDRINS

: « Étoile de mes yeux, soleil de ma nature » (v. 39) + « mon ange et ma passion » (v. 40)  antithèses avec ce qui précède, opposition entre la laideur de la charogne et la beauté de la femme aimée + paradoxe entre tendresse et cruauté + la dimension hyperbolique de ces périphrases laisse entrevoir l’ironie du poète qui détourne des clichés de la poésie amoureuse = accentue la dimension provocatrice de ses propos = memento mori  le poète rappelle à sa compagne le caractère éphémère de son existence

fait abstraction de l'apparence désavantageuse de l'araignée et de l'ortie, on verrait le bien en ces êtres vivants et on comprendrait qu'ils sont comme les autres êtres vivants. Hugo nous pousse même à les plaindre à la fin du poème : « Plaignez la laideur, plaignez la piqûre », vers 19. Le texte B constitue une sorte de morale : à force de travail, on peut s'élever à un niveau supérieur, passer de la chenille au papillon. Le texte C nous fait découvrir l'huitre au delà de son apparence repoussante

Et c’est cette bizarrerie qui la fait être particulièrement le Beau. C’est son immatriculation, sa caractéristique. Renversez la proportion et tâchez de concevoir un Beau banal!» Cette déclaration de Baudelaire nous suggère que le poète conçoit la beauté d’une façon tout à fait particulière et marginale pour son époque dominée par le Classicisme. Pour expliquer les propos de Baudelaire nous évoquerons dans un premier temps la conception d’un «Beau bizarre» défendue par le poète et par des artistes