Laissez-passer

l’homme comme simple utilisateur de sa terre, il la sollicite et aide à sa fécondité. Le physiocrate moyen se doit donc de respecter sa terre qu’il cultive et il en est dépendant. A ce sujet, Gournay, personnage important du moment, a dit : « Laissez faire, laissez passer » citation qui montre très clairement le fait de produire et d’échanger. Ce fondement est immuable et universel, en d’autres termes c’est comme cela qu’il faut vivre et pas autrement et ce, pour toutes personnes concernées. Certains

terre, le « despotisme légal » [...] L'État doit être gouverné par des propriétaires fonciers ; eux seuls ont une patrie ; patrie et patrimoine sont joints. [...] Les physiocrates sont donc hostiles à toute réglementation. Leur formule est « laissez faire, laissez passer » [...] Les physiocrates sont partisans de la monarchie absolue.  » Histoire des idées politiques, Tome2, Du XVIIIe siècle à nos jours, Jean Touchard, PUF, 1958. - Les principaux physiocrates : - François Quesnay

libre-échange, le débat libre-échange versus protectionnisme reste récurrent comme en témoigne l’actualité internationale, nationale voire régionale. Initialement, c’est à Vincent de Gournay, au XVIIIe siècle, que nous devons l’expression « Laissez faire, laissez passer ». Il entendait que non seulement la production mais surtout les échanges soient libres. Cela signifie qu’il n’y ait aucune contrainte (quotas, droits de douanes, normes rigides), aucune entrave à la circulation des biens et services

l’intervention économique de l’Etat. Selon eux, il existe des lois naturelles qui permettent de concilier l’intérêt personnel et le bien-être général et ces lois sont celles du marché, régi parles principes de la concurrence. C’est la formule « laissez-faire, laissez-passer » qui résume cette première formulation du libéralisme économique. Puis, ces idées furent reprises par deséconomistes britanniques : Adam SMITH évoque une « main invisible du marché » qui, grâce aux prix, assure la coordination des

classiques et qui fondent l'économie moderne. Précurseurs du libéralisme en économie Les physiocrates sont les initiateurs et les défenseurs du libéralisme en économie, résumé en ces termes : « laissez faire les hommes, et laissez passer les marchandises » ou tout simplement « laissez faire, laissez passer ». Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre

mercantilisme dans l’économie mondiale actuelle Le mercantilisme connaissait une forme d’opposition de la part de partisans capitalistes tels qu‘Adam Smith et Dave Ricardo, qui étaient des partisans du libre-échange et des systèmes économiques de “laissez-faire“. Bien que le 18è siècle soit considéré comme une période où le mercantilisme a vu sa popularité disparaitre, certains critiques font remarquer que des pays comme le Japon qui se reposent fortement sur leurs exportations et ayant pris des mesures

La physiocratie, elle, est clairement le chef de file des économistes classiques. Effectivement, les deux défendent une position libérale avec un "laissez-faire" de l'ordre naturel et des hommes. C'est pourquoi, ils condamnent l'interventionnisme étatique des mercantilistes. Les physiocrates sont les premiers libéraux avec Boisguillebert en tant qu'esquisse de leur pensée et Quesnay comme dirigeant

Si donc le néo-libéralisme est bien une résurgence, c’est celle de la version « dure », économiciste, du libéralisme qui s’est imposée entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle. Il s’agit du libéralisme qui met au premier rang le laissez-faire, et peut s’accommoder d’un Etat Plutôt que d’une résurgence, il s’agit donc bien plutôt d’un appauvrissement et d’une perversion du libéralisme, tel qu’on le trouve chez Smith ou bien chez Marshall, et tel que Keynes avait tenté de le

collectivité, mandataire de différents intérêts individuels. Sa fonction est de fournir les biens collectifs définis limitativement (Locke). Son rôle est celui d'un gendarme facilitant la libre- circulation des hommes et des biens. « Etat gendarme » et « laissez-faire, laissezpasser » sont des expressions d'une conception selon laquelle l'intérêt général est la somme des intérêts particuliers. Cette conception est celle de Smith, de Hobbes, de Spinoza. Dans La route de la servitude (1944), F. A. Von Hayek

    Orthodoxie : conforme aux idées de la majorité, à la doctrine Hétérodoxie : opinions autres (minorité) En économie, il existe une forte interaction entre les 2. I) XVIIème, première orthodoxie économique Basée sur l’importance de la science (épistémologie) -­‐ idée de « physique sociale » (Hume, 1752) -­‐ but de découvrir des lois naturelles de la société humaine (Petty, Boisguilbert) -­‐ lois du commerce basé sur égoïsme individuel (Cantillon, Tucker, Massie) La physiocratie aide au développement