Lambris

habilement ciselée. À distance égale, de grandes glaces partaient du plafond et touchaient au parquet . Dans les scènes d’orgie, les groupes nus des nonnes en délire se reflétaient sous mille formes, ou bien se détachaient vifs et brillants sur les lambris tapissés. Les coussins des divans tenaient lieu de sièges et servaient mieux encore les ébats de la volupté, les poses de la lubricité. Un double tapis, d’un tissu délicat, délicieux au toucher, recouvrait le parquet. On y voyait représentés, avec

Sainte-Catherine C'est la seule chapelle du collatéral sud à avoir été épargnée le 19 avril 1944. Sa présence a permis à la nef de tenir debout. Les vitraux sont de Guillaume Barbe et de son atelier, datés entre 1465 et 1470. La chapelle est recouverte de lambris qui représentent la vie de Saint Brice, évêque de Tours au Ve siècle. Autel et bas-relief Renaissance de la chapelle du petit Saint-Romain Portail des Maçons, également appelé « portail Saint Siméon ». Il donnait accès à la loge des maçons

son soutien comme armature pour de grands entablements comme à la Colonnade du Louvre. La décoration sculptée est bien localisée. La décoration intérieure manifeste un souci de somptuosité en recourant à des matériaux variés : placages de marbre, lambris de bois dorés, stucs, peinture, miroirs, … Sous l’impulsion de Colbert, on élimine toutes les courbes dont il disait : « elles n’étaient pas de bon goût, surtout dans les extérieurs ». 63 * FRANCOIS MANSART (1598-1666) - CHATEAU MAISON-LAFITTE

D'ivresse et de grandeur, le front vaste, riant Comme un clairon d'airain, avec toute sa bouche, Et prenant ce gros-là dans son regard farouche, Le Forgeron parlait à Louis Seize, un jour Que le Peuple était là, se tordant tout autour, Et sur les lambris d'or traînant sa veste sale. Or le bon roi, debout sur son ventre, était pâle, Pâle comme un vaincu qu'on prend pour le gibet, Et, soumis comme un chien, jamais ne regimbait Car ce maraud de forge aux énormes épaules Lui disait de vieux mots

Aussitôt il mène Cacambo chez le vieillard. Candide ne jouait plus que le second personnage, et accompagnait son valet. Ils entrèrent dans une maison fort simple, car la porte n'était que d'argent, et les lambris des appartements n'étaient que d'or, mais travaillés avec tant de goût que les plus riches lambris ne l'effaçaient pas. L'antichambre n'était à la vérité incrustée que de rubis et d'émeraudes ; mais l'ordre dans lequel tout était arrangé réparait bien cette extrême simplicité. Le vieillard reçut

mène Cacambo chez le vieillard. Candide ne jouait plus que le second personnage, et accompagnait son valet. Ils entrèrent dans une maison fort simple, car la porte n'était que d'argent, et les lambris des appartements n'étaient que d'or, mais travaillés avec tant de goût, que les plus riches lambris ne l'effaçaient pas. L'antichambre n'était à la vérité incrustée que de rubis et d'émeraudes; mais l'ordre dans lequel tout était arrangé réparait bien cette extrême simplicité. Le vieillard

Aussitôt il mène Cacambo chez le vieillard. Candide ne jouait plus que le second personnage, et accompagnait son valet. Ils entrèrent dans une maison fort simple, car la porte n’était que d’argent, et les lambris des appartements n’étaient que d’or, mais travaillés avec tant de goût que les plus riches lambris ne l’effaçaient pas. L’antichambre n’était à la vérité incrustée que de rubis et d’émeraudes; mais l’ordre dans lequel tout était arrangé réparait bien cette extrême simplicité. Le vieillard reçut

en disproportion avec toute la maison, mais qui heureusement avait une antichambre aussi haute d’étage, l’ancienne salle des Pas-Perdus du Présidial, à laquelle communiquait la chambre des délibérations, convertie en salle à manger. Sous ces vieux lambris, oripeaux d’un temps qui n’était plus, s’agitaient en première ligne huit ou dix douairières, les unes au chef branlant, les autres desséchées et noires comme des momies ; celles-ci roides, celles-là inclinées, toutes encaparaçonnées d’habits

mélancolique : c’est la sérénité de l’innocence qui préside à Théophile Gautier – La toison d'or (treizième édition, 1879) 18 tous ces petits détails de charmante propreté. Les murailles, brunes de ton et revêtues à hauteur d’appui d’un lambris de chêne, n’ont d’autre ornement qu’une madone de plâtre colorié, habillée d’étoffes comme une poupée, avec des souliers de satin, une couronne de moelle de roseau, un collier de verroterie et deux petits vases de fleurs artificielles placés devant

Mais, par trois bow-windows aux vitraux s'incrustant d'un damasquin d'or, on passait sur un balcon d'où l'on surplombait un panorama colossal. Non sans un soin qui frisait la suspicion, Ismai I visita pas à pas l'habitation. Il sonda murs, plafonds, lambris. Il ouvrait tout tiroir. Il fouillait tout coin. Il vit, au sous-sol, un circuit dont il n'arriva pas à saisir la signification: il distingua un oscillo, un miroir à rayons polarisants, un pa- villon, un dispositif hi-fi, un châssis à tambour d'amplification