Langage des fleurs

Introduction à la poésie Baudelairienne  I. Baudelaire et les Fleurs du mal 1. Baudelaire le décadent L'idée de « décadence » apparaît dès le Second Empire, où l'on parle de « déclin ». L'humiliation de la défaite de 1871 et la Commune sont présentés, par de nombreux écrivains et artistes des années 1840-1870 comme la fin d'un monde. Marqué dès 1884 par la parution du Crépuscule des Dieux d'Élémir Bourges et de À rebours de Joris-Karl Huysmans, le mouvement décadent se définit par sa « désespérance

qu’il admire tant. 1855 Première publication des Fleurs du Mal, seulement 18 poèmes, le 1er juin dans la Revue des deux Mondes. D’autre part, il continue la traduction des Histoires extraordinaires de Poe. 1857 25 juin, Les Fleurs du Mal, première édition, contenant tous les poèmes écrits depuis 1840. 5 juillet, apparition dans Le Figaro d’un article dénonçant le recueil. Poursuites judiciaires contre Baudelaire. 20 Août, procès pour Les Fleurs du Mal, B. condamné à 300 francs d’amende et à retirer

les subvertir. Il s'inscrit dans une série de visions d'un désordre créateur: « Après le Déluge », « Parade »... Comme dans ces poèmes, le bouleversement s'opère à la fois dans le monde, évoqué à travers un ensemble d'images chaotiques, et dans le langage, qui se joue des règles traditionnelles. Rimbaud met en scène une poésie du chaos, où s'affrontent les éléments dans un paysage ravagé. Mais c'est de cet univers bouleversé que naît une poétique originale, « barbare » en ce qu'elle tire sa puissance

s’interroger sur la tension entre volonté de rupture et énergie visionnaire, c’est chercher à comprendre comment se manifeste la création d’un nouveau langage poétique, comment le rejet d’une certaine écriture peut être fécond et fonder un nouveau langage. À ce titre, le groupement proposé est particulièrement riche : « Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs », long poème composé de cinq parties comportant chacune entre six et onze quatrains d’octosyllabes, se présente comme une diatribe vis-à-vis du

Charles Baudelaire, « Paysages », Tableaux parisiens, Les Fleurs du Mal (1857) Introduction : Baudelaire naît à Paris en 1821. Il écrit ses premiers textes à Paris en 1842. En 1844, poussé par sa famille, Baudelaire devient journaliste, critique d’art et critique littéraire. Baudelaire est attaqué par la justice pour « immoralité » avec ses écrits « Les fleurs du Mal » et « Madame Bovary ». Il est condamné ; plusieurs poèmes sont retirés de son recueil et il doit payer une amende. Cet échec

ELEVATION Intro : Baudelaire, poète de la modernité, publie son grand recueil Les Fleurs du mal en 1857. Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme. De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose (Spleen de Paris, 1869). Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen (langueur, mélancolie, humeur

d’enfant : « Votre âge insouciant est si doux qu’on l’oublie ! Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs » Dans son poème, il conseille aux enfants de profiter à fond de chaque moment : « Jouissez du matin, jouissez du printemps ; Vos heures sont des fleurs l’une à l’autre enlacées » Il veut dire que le temps est précieux et qu’il ne faut donc pas le gaspiller : « Ne les effeuillez pas plus vite que le temps » Il se souvient également à quel point, dans notre enfance, nous rêvions d’être grand. C’est

dans la culture de l’humain. Les poètes comme Victor Hugo (« les rayons et les ombres ») , Baudelaire ( les fleurs du mal « Spleen et idéal » et Le spleen de Paris « le fou et la Vénus ») , Verlaine (« un rêve familier »), et bien d’autres poètes ont leurs poèmes toujours présents dans nos bibliothèques. La poésie est un art du langage qui utilise une grande partie des ressources du langage français. La poésie regroupe des aspects très différents se dégageant de la poésie versifiée, les poètes ont

Tremper sa plume dans la boue Le poète doit-il nécessairement tremper sa plume dans la boue ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire ainsi que sur des lectures personnelles. mouvement logique : certes le poète PEUT tremper sa plume dans la boue...mais pas nécessairement 1) Le poète trempe sa plume dans la boue... A. La mélancolie comme signe de l’inspiration poétique Dès l’Antiquité, la maladie mélancolique est liée à la faculté poétique. Le délire

de mal, celui-ci tente de se tourner vers la lumière où il veut y dénicher une certaine rédemption et un certain réconfort. Bref, l’auteur des Fleurs du Mal laisse transparaître, à travers ce poème, l’univers dans lequel il se sent tombé après la mort et le besoin indispensable d’avoir le soutien moral de Dieu. Un autre aspect présent dans le langage poétique de Baudelaire est la connaissance métaphysique. Celle-ci est représentée à travers le poème «Élévation» où il montre son idéalisme philosophique