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Commentaire sur la Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière La controverse de Valladolid écrit par Jean-Claude Carrière est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune (l'une en 1550 et l'autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid. Il réunissait théologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la manière

serait pire. Elle doit par conséquent viser la paix. A l'école de Salamanque, Victoria (1492 – 1546 ) traite du droit de la guerre et dénonce la conquête du nouveau monde dès 1532 ainsi que Suarez ( 1548 – 1617). Ces deux auteurs font partie, avec Las Casas ( 1474 – 1566), de ce que l'on appelle « la scolastique espagnole ». et ils ont profondément influencé Grotius. Grotius publie les Trois livre du droit de la guerre et de la paix en 1625. Il se demande « ce qu'est la guerre juste et ce qui

Valladolid, de Jean-Claude CARRIÈRE, est un roman dramatique paru en 1992 et adapté au théâtre en 1993 qui retrace le débat opposant principalement l'homme d'église Bartolomé de Las Casas au philosophe Sepulveda. Ce débat porte sur la question de l'humanité des populations indigènes d'Amérique, reniée par Sepulveda et revendiquée par Las Casas, avec pour arbitre le légat du Pape. Dans l'extrait étudié, le légat installe une mise en scène afin de départager la question de la prétendue absence de souffrance

des Indiens par les espagnols, que le frère Bartolomé de Las Casas rédige son brûlant manuscrit destiné au roi d’Espagne : la « Très brève relation de la destruction des Indes ». Cette relation, ainsi qu’une liste de remèdes pour la sauvegarde des Indiens, Las Casas les a promis à Charles Quint et c’est tout logiquement qu’il les rédige en 1542 avant de les faire imprimer dix ans plus tard à Séville, pour les rendre publiques. Bartolomé de Las Casas est né à Séville, d'une famille de marchands. Son

à accepter consciencieuses suite au débat qui vient d’avoir lieu sur Personne ne se hasarde à répondre avec précision plusieurs jours… Tous - … - approuvent = l’auteur dénonce les « suiveurs » et appel à l’engagement Las Casas et Ladrada montrent une inquiétude grandissante + sauf Las Casas et Ladrada Certains – mais sans le formuler… = interventions et commentaires de l’auteur = distanciation qui présentent les réactions de la foule et les mettent en évidences pour mieux les critiquer et soulignent

vécues ont une force dans l’argumentation. L’utilisation de ces expériences comme arguments évite le doute si c’est argument est juste ou pas mais elles peuvent aussi être comme une justification a un argument. Dans ‘ La controverse de Valladolid ‘ LAS CASAS évoque ces voyages en Amérique et ces rencontres avec les Indes comme argument pour montrer que ces derniers ont la même place que les êtres humains. Ces évocations ont donné une force à son argumentation parce que c’était une chose vécue par

Bartolomé de Las Casas Bartolomé de Las Casas est fils d'un modeste marchand de Tarifa. Il est né à Séville en 1484 et meurt à Madrid en 1566. Pedro, son père était un juif converti, il avait participé au second voyage de Christophe Colomb . Bartolomé avait conservé une relation intime avec les fils de Colomb. Las Casas suit des cours de latin et de sciences humaines avant de partir avec l’expédition dirigée par Nicolás de Ovando en 1502.C'est un écrivain et voyageur espagnol, il a fait plusieurs

dénouement m^m de la controverse autorisera ou non la publication de son ouvrage ou non) que les amérindiens ne sont pas des enfants de Dieu. Et de l'autre côté, le dominicain Las Casas qui défend lui, l'idée qu'ils descendent bel et bien d'Adam et Eve. La controverse se divise en plusieurs étapes.Tout d'abord, le récit de Las Casas sur les conditions de vie des indiens ainsi que les atrocités qu'ils subissent aux Amériques ( à causes des colonisateurs). S'en suit un discours de Sepùlveda où il défend

de leur surdité et de leur cécité à l’égard de la population autochtone. Soit ils ne reconnaissent pas l’altérité de cette population, soit ils la radicalisent au point de refuser de considérer les Indiens comme des êtres humains. Les missionnaires Las Casas, Duran, Sahagun ne renient pas entièrement les Indiens, mais, au lieu d’essayer de les comprendre, ils entreprennent de les convertir au christianisme. Contrairement à la situation dialogique, où chaque partie se montre disponible de changer de

découverte des Indes, une voix s’élève pour dire la souffrance des Indes, l’agonie d’un Nouveau Monde. Cette voix, c’est celle d’un colon, qui devient prêtre et qui se lancera dans un combat qui allait l’occuper jusqu’à sa mort en 1566. Bartolomé de Las CASAS, c’est celui qui dénonce l’ethnocide et qui conteste les droits du colonisateur à l’aube même des temps coloniaux. Au fond la question qui guide son combat est la suivante : quels sont les droits de l’homme sur l’homme ? Son témoignage est intéressant