Lazare de Baïf

XVIème siècle connait l'apparition de nouvelles formes savantes, comme la tragédie. 4° La tragédie Les premières tragédies ont été écrites et jouées en latin dès 1524. Les tragiques grecs Sophocle et Euripide ont été traduits en français par Lazare de Baïf vers 1540. Cette lecture, ainsi que celle de Sénèque ( philosophe et auteur de tragédies romain) va être décisive, en particulier Sénèque va léguer son stoïcisme au vocabulaire tragique. La première tragédie française est celle de Jodelle en

 » « Ô merveille profonde ! » « Que chacun va pillant : comme on voit le glaneur Cheminant pas à pas recueillir les reliques De ce qui va tombant après le moissonneur. » Divers jeux rustiques A Bravime esprit « Docte, doctieur et doctime Baïf » A Phoebus « Fais que l’humeur savoureuse De la vigne plantureuse, Aux rais de ton œil divin, Son nectar nous assaisonne, Nectar, tel comme le donne Mon doux vignoble angevin. » D’un vanneur de bled au vent « À vous, troupe légère Qui

 » « Ô merveille profonde ! » « Que chacun va pillant : comme on voit le glaneur Cheminant pas à pas recueillir les reliques De ce qui va tombant après le moissonneur. » Divers jeux rustiques A Bravime esprit « Docte, doctieur et doctime Baïf » A Phoebus « Fais que l’humeur savoureuse De la vigne plantureuse, Aux rais de ton œil divin, Son nectar nous assaisonne, Nectar, tel comme le donne Mon doux vignoble angevin. » D’un vanneur de bled au vent « À vous, troupe légère Qui

1530 Achètent des objets très chers et luxueux pour impressionner la cour. 2) Le mécénat privé Le mécénat privé: Essai d’imitation du mécénat royal. Les « princes » de l’Eglise: prélats ex: le cardinal Jean de Lorraine protège l’hélleniste Lazare de Baïf; ex: le cardinal du Bellay fait construire le château de Saint-Maur Les princes laïcs ex: Anne de Montmorency, connétable de France, ami de François Ier, grand collectionneur et grand mécène; protecteur de l’architecte Jean Bullant (château

septembre 1524 dans le Château de la Possennière, près de Vendôme.Il est d'abord page de beaucoup d'aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf; mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir. Il fais parti de la Pléiade, groupe d'écrivains qui se donnent comme mission d'enrichir la langue français et de créer une véritable littérature française. Ronsard

pour vostre nourriture. » Pierre de Ronsard (1524-1585) : Il est d'abord page de beaucoup d'aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf; mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir.     Le 6 mars 1543, il est tonsuré au Mans. Des bénéfices ecclésiastiques lui assurent un revenu régulier qui lui enlève tout souci matériel; ce qui lui vaut de

de ses œuvres relatent un événement marquant de sa vie. Il est attaché au service du roi durant de nombreuses années. En 1554, après la mort de son père, Ronsard est engagé auprès du diplomate humaniste Lazare de Baïf . Ronsard est ensuite placé au collège de Coqueret en compagnie d’Antoine de Baïf .C’est là qu’il va faire la connaissance de Jean Dorat, qui va lui révèler la beauté de la poésie hellénique . Il va aussi y rencontrer Joachim du Bellay . Durant ses années d’étude, Joachim Du Bellay va

Cette fonction lui offrit l’occasion de voyager : il fut envoyé en Flandre puis de nouveau en Écosse. Bientôt une fonction plus importante lui fut offerte et il devint le secrétaire de la suite de Lazare de Baïf, le père de son futur collègue de Pléiade et compagnon à cette occasion, Antoine de Baïf. Il a été attaché de la même manière à la suite du cardinal du Bellay-Langey et sa querelle mythique avec François Rabelais date de cette époque.

d’acheter des manuscrits grecs et arabes, contacte le vizir Ibrahim Pacha pour mener à bien sa mission. De retour à Paris en 1537, il enseigne les langues orientales et fréquente les savants les plus illustres de son époque, Rabelais, Clément Marot et Lazare de Baïf par exemple4. Désormais le souvenir de l’Antiquité prime autant que la découverte de la culture turque, et pour sa part, Pierre Gilles devient le médiateur de cette symbiose qui se déroule sous ses yeux. Un de ses compagnons, mieux connu que lui

entreprise. Du Bellay signe en 1549 un manifeste collectif, la Défense et illustration de la langue française. La Brigade se transforme en Pléiade avec l'arrivée de quatre nouveaux membres : Rémi Belleau, Etienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine de Baïf. Joachim Du Bellay publie dès l'année suivante, en 1550, son premier recueil de sonnets, L'Olive[3], imitant le style de l'italien Pétrarque. En 1553 Du Bellay quitte la France pour accompagner le cardinal Jean Du Bellay, un cousin de son père, à