Lazare de Baïf

française, l'école de la Pléiade développe une poésie fondée sur l'imitation des modèles antiques. Quelques écrivains représentatifs : Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Pontus de Tyard, Jacques Pelletier du Mans, Rémy Belleau, Jean-Antoine de Baïf et Étienne Jodelle. Quelques œuvres : Défense et illustration de la langue française (1549) de Joachim Du Bellay ; Jacques Peletier du Mans Art poétique (1555). Voici un auteur emblématique de ce mouvement, on le présentera à l’aide d’une courte

un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. Il est d'abord page de beaucoup d'aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf; mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir.     Le 6 mars 1543, il est tonsuré au Mans. Des bénéfices ecclésiastiques lui assurent un revenu régulier qui lui enlève tout souci matériel; ce qui lui vaut de

Cette fonction lui offrit l’occasion de voyager : il fut envoyé en Flandre puis de nouveau en Écosse. Bientôt, une fonction plus importante lui fut offerte et il devint le secrétaire de la suite de Lazare de Baïf, le père de son futur collègue de Pléiade et compagnon à cette occasion, Antoine de Baïf. Il a été attaché de la même manière à la suite du cardinal du Bellay-Langey et sa querelle mythique avecFrançois Rabelais date de cette époque. Cette carrière diplomatique prometteuse fut cependant

parfaitement en accord avec François 1er, qui souhaite donner des lettres de noblesse au français). Plus tard, la Brigade se transformera en Pléiade avec l'arrivée de quatre nouveaux membres : Rémi Belleau, Etienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine de Baïf. Son premier recueil de sonnets, L'Olive imite le style de l'Italien Pétrarque. Plus tard, en 1553, du Bellay quittera la France pour accompagner le cardinal Jean du Bellay, un cousin de son père, à la cour pontificale, à Rome. Il attendait avec impatience

quelques temps encore en Écosse, puis rentre en France, traversant Angleterre et Flandre (nommé à l'écurie royale royale en 1540, il y compléta sa formation de gentilhomme). En 1540, il séjourne 3 mois en Allemagne auprès de son cousin le diplomate Lazare de BAIF, fervent humaniste qui dut développer en lui le goût des lettres antiques. 3 mois après, à son retour en France, une maladie ébranla gravement sa santé (otite mal soignée), le condamnant pour le reste de sa vie à une demi-surdité. Il entendait

septembre 1524 dans le Château de la Possennière, près de Vendôme.Il est d'abord page de beaucoup d'aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf; mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir.Des bénéfices ecclésiastiques lui assurent un revenu régulier qui lui enlève tout souci matériel; ce qui lui vaut de consacrer sa vie à la poésie. Il s'installe à

l'aise De l'amour je chanteray, Comme sa flame ou mauvaise Ou bonne je sentiray. Et si le chanter m'agrée, N'est ce pas avec raison, Puisqu'ainsi tout se recrée Avec la gaye saison ? Jean Antoine de BAÏF (1532-1589) Mon seul plaisir et ma chère partie Mon seul plaisir et ma chère partie, Dont mon pur sang et ma chair est partie, Des divins dons vous ay voullu partir, Et tant

septembre 1524 dans le Château de la Possennière, près de Vendôme. Il est d'abord page de beaucoup d'aristocrates, dont le fils du roi François Ier. Il se destinait à la carrière de militaire et de diplomate, ayant déjà été secrétaire de l'ambassadeur Lazare de Baïf; mais une grave maladie le rend à demi-sourd; il doit donc réorienter son avenir. Le 6 mars 1543, il est tonsuré au Mans. Des bénéfices ecclésiastiques lui assurent un revenu régulier qui lui enlève tout souci matériel; ce qui lui vaut de consacrer

ce qui irait contre la morale, la violence « obscène » ne doit par exemple pas être montrée sur scène, et les comportements exagéré ne doivent pas être joués. De plus, d'après Ronsard, la tragédie doit être «didascalique et enseignante», et Lazare de Baïf définit la tragédie comme «une moralité composée de grandes calamités, meurtres et adversités survenus aux nobles et excellents personnages» (préface d’Électre, 1537). La morale de la tragédie s'exprime par les moyens d'une rhétorique didactique

physiques, l'équitation, ou l'escrime et devient l'un des pages les plus séduisants de la cour de France. Ronsard accompagne Jacques Stuart en Ecosse et en Angleterre (1537), où il reste trois ans. A seize ans, il accompagne en qualité de secretaire Lazare de Baïf, chargé de défendre les intérêts des Français à la diète de Haguenau en Alsace (1540) et participe ensuite, comme soldat, à une expédition en Piémont. Atteint de surdité à dix-sept ans, il se voit obligé de renoncer à la carrière militaire ou