Le 6 Février 1934

le mécontentement de la population et favorise la montée des ligues d’extrême droite ( solidarité française, croix de feux ) Le 6 février 1934, les ligues organisent une manifestation devant la chambre des députés. Une émeute violente oppose les manifestants a la police ( 15 morts, 1500 blessées ) C) La formation du front populaire Au lendemain du 6 février 1934, les partis de gauche dénoncent une tentative de coût d’état fasciste contre la république. Face aux menaces pesant sur la démocratie

Genèse et formation La réaction militante au 6 février 1934 Emblème du partisocialiste SFIO Dans l'histoire de la Gauche française, c'est en réaction à la journée d'émeutes menées par les ligues (Action française, Jeunesses patriotes, etc.) le 6 février 1934 que les partis de gauche décident de s'unir contre « le danger fasciste » et les tentatives de l'extrême droite pour établir en France un régime dictatorial équivalent à l'Italie fasciste2. En fait, si socialistes et communistes sont authentiquement

connaissent de sérieuses difficultés au plan interne et sont concurrencées par la montée des ligues dans lesquelles les historiens français, à la différence des anglo-saxons ne voient pas l’expression d’un fascisme français. II/ La crise du 6 février 1934 et l’échec d’une sortie de crise par la droite et la réforme de l’Etat Si les lectures immédiates de l’événement y ont vu, à gauche, une tentative de complot fasciste. Cette analyse ne résiste pas à l’examen. L’enseignement essentiel de l’événement

industrielle chute de 15%, le nombre d’heures de travail de 30% et les exportations de 55%. Les carnets de commandes des entreprises se vident, leur chiffre d’affaire chute fortement. Certaines sociétés font faillite : c’est le cas de Citroën en 1934, à qui les banques – à cours de fonds – cessent de prêter de l’argent. B. Une crise sociale Cette crise économique a un impact social évident. Les difficultés des entreprises entraînent l’accroissement du nombre de chômeurs : alors que la France

Brevet Blanc Sujet Histoire La France dans la crise des années 30 Document n°1 : La Une du Populaire (journal de la SFIO) le 7 février 1934 Document n°2 : Les lois sociales du gouvernement de front populaire vues par des ouvriers « C'était un de mes meilleurs souvenirs : ça a été mes douze premiers jours de congés payés. Parce que jusque là, on n'avait rien. En plus des douze jours de congés payés, il y avait les quarante heures, mais payées quarante-huit

inchangée jusqu'en septembre 1939, date à laquelle 49 députés communistes furent arrêtés. L'année suivante, en juin 1940, la France connaissait la défaite face à l'Allemagne. Sommaire [masquer] 1 Genèse et formation 1.1 La réaction militante au 6 février 1934 1.2 La volte-face du Parti communiste 1.3 Le ralliement des radicaux 1.4 La manifestation du 14 juillet 1935 1.5 Un programme électoral modéré et ambigu 2 La victoire électorale et la mise en place du gouvernement de Front populaire 2.1

industries. Echec de ces mesures car la baisse des salaires entraîne la baisse des impôts donc les recettes de l'Etat et le pouvoir d'action de l'Etat diminuent. -Il y a une instabilité politique. Il y a eu six présidents du Conseil entre mai 1932 et février 1934, à cause des radicaux qui penchent un coup à droite, un coup à gauche. Du coup, pas de politique cohérente et stable. Sentiment des français : ils n'ont plus confiance dans le gouvernement. Il y a une vague d'antiparlementarisme. Conséquence :

Léon Blum définit le programme du Front Populaire dans sa déclaration ministérielle devant la Chambre (6 juin 1936) Léon Blum est né le 9 avril 1872, de parents juifs. Il fit de brillantes études de droit et de littérature à la Sorbonne. Il se fit très tôt remarquer son talent littéraire et son esprit indépendant. Et en 1997, il fut admis au Conseil d’Etat en tant que Maître des Requêtes. Lorsque l’affaire Dreyfus éclate, il s’engage très tôt dans le courant dreyfusard aux cotés de Jean Jaurès

l'extension des extrêmes et de la radicalisation politique. Chaque parti a peur que son ennemi face un coup d'État pour le fascisme ou une révolution pour le communisme. Après l'affaire Stavisky, qui fut un énorme scandale politique et financier, le 6 février 1934, pour la première fois depuis la guerre, la droite se rassemble pour manifester leur désaccord avec le parlementarisme. Ils s'opposent à la police et une violente confrontation entre eux éclate qui fit 15 morts et 1 500 blessés. Ce regroupement

lors des élections de 1936 demeura inchangée jusqu'à la défaite de la France face à l'Allemagne en juin 1940.La réaction militante au 6 février 1934[modifier] Emblème du parti socialiste SFIO+ Dans la mythologie de la Gauche française, c'est en réaction à la journée d'émeutes menées par les ligues (Action française, Jeunesses patriotes, etc.) le 6 février 1934 que les partis de gauche décident de s'unir contre « le danger fasciste » et les tentatives de l'extrême droite pour établir en France