Le Bien être Soignant Soigné

aidants naturels, la triade soignant/soigné/aidant naturel, via l’enjeu de l’alliance thérapeutique. Ainsi, mon constat débute par une situation interpellante dite « positive ». Positive, dans le sens où j’évoque l’instauration d’une collaboration entre aidant naturel et soignants, un riche investissement ayant permis des répercussions positives, et donc je souhaitais cheminer vers le thème de l’accompagnement familial, le rôle en collaboration entre la famille et les soignants de manière à promouvoir

sont issues des concepts d’Aristote et d’Hypocrate. Pour ce dernier le médecin s’engage envers ses maîtres et leurs enfants, et envers les malades à toujours chercher le bien : « Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans la pureté et le respect des lois. Dans toute maison où je serai appelé, je n’entrerai que pour le bien des malades. Je m’interdirai d’être volontairement une cause de torts ou de corruption […]. » Alors qu’on réfléchit aux questions d’éthique liées aux soins de santé au moins

.......... 9 sur le plan juridique : ............................................................................. 10 Quelle attitude adopter face au refus de soins ? ........................................... 12 pour le médecin et l’équipe soignante : .................................................... 12 pour la famille et les proches .................................................................. 14 P. 2 ©EREMA Mars 2011 Le consentement aux soins La notion de refus de soins convoque

non, je suis actuellement avec lui et pour lui, et qu’il peut me parler de tout ce qui le tracasse. Il me regarde et me lance un sourire deremerciement à peine perceptible. J’essaie alors de le divertir en mettant une émission de cuisine qu’il aime bien regarder le matin. On regarde cette émission dans un silence confortable pendant une dizaine de minutes. Je me lève et lui dit que l’on va procéder à la toilette. Il ne s’y oppose pas. On continue de regarder la télévision pendant la toilette. Une

eux». Je m’assois alors sur le siège près de son lit et lui demande à mon tour si c’est une vrai question ou plutôt une remarque. Je lui demande s’il souhaite que je reste un peu avec lui, il me répond que oui car aujourd’hui il ne se sent pas aussi bien qu’hier et commence à se confier à moi. Il m’avoue se sentir comme un poids pour sa famille et qu’il ne leur procure aucunes satisfactions à cause de son comportement et de ses notes en cours qu’il estime trop basses. Monsieur X est un jeune homme

soit livrée. Il semble naturelle qu'un patient qui peut fumer soit moins dans l'opposition et plus détendu. Lorsque je les interroges sur le fait qu'on à pas le droit de fumer dans les pavillons et que ça me semble incohérent que l'on essaye de soigner des gens en leur permettant de fumer. Ils me répondent le plus souvent qu'il sont déjà malade et que la cigarette fait partie de leurs vie. Donc pourquoi leurs interdire. Dans ce même stage je me suis aperçu que plusieurs patients avaient un traitement

personne à l’autre et répétant inlassablement la même question. «  Où suis-je ? » et «  qu’est ce que je fais ici ? » Quand elle s’adresse à moi, je suis désemparée, ne sachant quoi répondre. J’hésite entre la réponse employée par les autres soignants ou une tentative d’explication sur les raisons réelles ? Dans un premier temps, pour ne pas laisser Mme N dans l’expectative, je lui délivre une information identique à celle donnée par l’ensemble du personnel. Plus tard, je m’interroge sur la possibilité

insomnies et s’agite parfois pendant la nuit. Elle dit effectuer sa toilette chaque jour mais porte toujours les mêmes vêtements depuis son entrée et refuse l’aide que lui propose l’équipe soignante. Elle a chuté à deux reprises en voulant se coucher seule, et ce, malgré les recommandations de l’équipe soignante de se servir de l’appel malade dont elle dispose près d’elle pour avertir avant de se lever. Sa dernière chute date du 16 octobre à 20h. Depuis, elle se plaint de douleurs plus intenses toujours

chambres doubles. Il accueil des personnes âgées valide, semi valide et non valide. Composé d’un salon, de deux salles à manger, d’un salon de coiffure, d’une salle de kiné, de deux jardins extérieur et d’un coin télé. Le personnel compte 14 aides soignantes et/ou aide médico-psychologique de 4 infirmiers, un directeur, un cadre de santé, deux secrétaires, deux cuisiniers et 14 agents d’entretient hospitalier. Cette situation c’est déroulé durant mon service, un matin lorsque j’ai voulu prendre en

Groupe de parole de soignants en milieu hospitalier : la souffrance, cause commune ? Danièle Leboul[1] Participer à l’atelier qui nous réunit ce matin, m’a donné l’occasion de retravailler une question qui me tient à cœur depuis que j’anime des groupes de paroles composés de professionnels soignants en milieu hospitalier. Cette question est la suivante : pourquoi le groupe de parole peut-il être un vecteur de l’allègement de la souffrance des soignants ? Dans quelles conditions trace-t-il la