Le Bonheur Dans Paul Et Virginie

personne de Justin qui pleure agenouillé sur la tombe d’Emma et celui deCharles qui sacrifie tout pour la rendre heureuse. Emma n’a jamais remarqué l’amour de Justin qui marquera pour toujours la vie de l’adolescent. Charles jouit paisiblement de son bonheur, mais il estconsidéré comme le «  pauvre homme »  que sa femme voit en lui. Sous le regard d’Emma, Charles n’est présent que par ses défauts et ses insuffisances. Mais malgré sa mediocrité, il a des qualitésréelles que son épouse ne sait pas reconnaître

risque de révolte en créant des castres, groupes étanches et spécialisés selon les besoins. Si on garantit le bonheur même au prix de l'usage massique de la drogue, le sauma, pilule provoquant des images en continu pour occuper le cerveau de la société. Et même si les enfants sont conditionnés depuis le début pour rejeter toutes formes de culture. La société privilégiera le bonheur avec la drogue. La question de la moral posée par ce roman est particulièrement intéressante. Présenter un futur

des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l’arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe. | 3:Personnages | « Elle avait lu Paul et Virginie » : Emma Bovary est cette jeune femme qu’une enfance bercée de rêveries romanesques* a rendue inapte à la médiocrité bourgeoise. L’influence d’une éducation religieuse, la bêtise, la lâcheté ou la méchanceté des hommes qui l’entourent, la conduisent

dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se suicide à l’arsenic. Charles Bovary ne tarde pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe. Personnages « Elle avait lu Paul et Virginie » : Emma Bovary est cette jeune femme qu’une enfance bercée de rêveries romanesques* a rendue inapte à la médiocrité bourgeoise. L’influence d’une éducation religieuse, la bêtise, la lâcheté ou la méchanceté des hommes qui l’entourent, la conduisent

idéalise Manon, elle lui fait perdre la tête et le conduit à prendre de mauvaises décisions. Il évoque son désir fou pour elle « Son esprit, son cœur, sa douceur et sa beauté formaient une chaîne si forte et si charmante que j’aurais mis tout mon bonheur à n’en sortir jamais. » Il est inconsolable lorsque Manon meurt. C’est l’amour qui guide les actions des personnages. S’ils ont un comportement immoral c’est pour pouvoir vivre leur amour. Ils sont contraints de voler, de tromper pour

mer, qui répétait leurs images tremblantes. Virginie parcourait avec des regards distraits son vaste et sombre horizon, distingué du rivage de l'île par les feux rouges des pêcheurs. Elle aperçut à l'entrée du port une lumière et une ombre : c'était le fanal et le corps du vaisseau où elle devait s'embarquer pour l'Europe, et qui, prêt à mettre à la voile, attendait à l'ancre la fin du calme. A cette vue, elle se troubla, et détourna la tête pour que Paul ne la vît pas pleurer. (…) -------------------------------------------------

où ils de tenaient debout, en rang, les mains appuyées sur les ridelles pour ne pas tomber, allant au trot et secoués dur. […] ». 4) Le mariage (CH. V) : pour Emma, son mariage était très éloigné des idées qu’elle avait de « l’amour » et du « bonheur » qui en résulte. L’invitation au bal (CH. VIII) : Emma est très excité tout au long du bal, et elle voudra que jamais cette journée ne s’arrête, ayant mis de côté son mari. La maladie (CH. IX) : la vie redondante affecte de plus en plus Emma, forçant

Étienne ; après avoir dépensé l'héritage de Gervaise, il l'abandonne, elle et ses enfants ; il a une mentalité de parasite ; il réapparaît au cours du roman et s'installe chez les Coupeau, puis, lorsque ceux-ci vendent la boutique, chez les Poissons, Virginie et son mari, qui ont racheté le commerce pour en faire une épicerie ; Lantier, vivant des femmes, lorsque les Poissons seront à leur tour épuisés, il fera en sorte qu'une tripière reprenne le magasin. Claude Lantier : fils aîné de Lantier et Gervaise

juin 1789. À la même période, les conquêtes coloniales intéressent toutes les puissances européennes (voir Guerre de Sept Ans) et introduisent l’exotisme et le thème du bon sauvage qui nourriront les arts et la littérature, de Robinson Crusoé à Paul et Virginie par exemple. Les échanges se multiplient et les influences étrangères sont importantes autant pour la marche des idées que pour l’évolution des genres littéraires : c’est vrai en particulier pour l’influence anglaise avec ses avancées démocratiques

journal, publié en 1797 par Millet-Mureau sous le titre Voyage autour du monde .   Le roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1834), Paul et Virginie, (1788), reflète en partie ces contradictions : s'il nous montre que le bonheur trouve son épanouissement dans la voie de la nature et de la vertu, la fin tragique qui voit la mort de Virginie illustre peut-être les limites de cette utopie. Ce roman exotique qui valorise les valeurs naturelles deviendra d'ailleurs un instrument de propagande