Le Bonheur Dans Paul Et Virginie

illustrer la religion chrétienne et donner à son roman une fortune que n’auraient pas désavouée les rhapsodes chantant les poèmes homériques.     En réaction contre les romans sombres et terrifiants d’Angleterre, Atala se situe dans la lignée de Paul et Virginie (1788) et développe un exotisme qui est l’aboutissement littéraire de 3 siècles de récits d’explorateurs et de missionnaires. Cependant, Chateaubriand ne veut pas peindre la « pure nature », mais la « belle nature » ; ses personnages, qui s’expriment

liée à un idéal dévalorisé. Incapable de se penser en groupe, fermeture à l’autre, refus action collective. Egocentrisme et rêverie matérialiste. - Bov ancré ds idée de représentation stéréotypée de l’idéal à travers le roman (Bayard, St Louis, Paul et Virginie, Jeanne d’Arc. Bov = Désirer à travers le déjà lu, déjà rêvé => perte de soi, destruction. II. Le Bovarysme dans le roman de Flaubert en 3 parties 1.Bovarysme dans partie I : ennui et désir • quitter Bertaux, rêve idéal de vie ds mariage

coup de pied au derrière pour l'amour de mademoiselle Cunégonde, il ne serait pas là, dans sa métairie pleine d'orangers, à manger des pistaches et à cultiver son jardin. Les voyages et les aventures de Candide à la poursuite de la sagesse et du bonheur donnent le vertige. Comment garder son optimisme quand on va d'horreur en catastrophes ? Partout dans le monde, les hommes sont fanatiques, méchants, belliqueux. Candide doit apprendre la tolérance, l'art de vivre en paix avec soi et avec les autres

Voltaire. À la même période, les conquêtes coloniales intéressent toutes les puissances européennes (voir Guerre de Sept Ans) et introduisent l’exotisme et le thème du bon sauvage qui nourriront les arts et la littérature, de Robinson Crusoé à Paul et Virginie par exemple. Les échanges se multiplient et les influences étrangères sont importantes autant pour la marche des idées que pour l’évolution des genres littéraires : c’est vrai en particulier pour l’influence anglaise avec ses avancées démocratiques

| | |Jacques- Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, "Toute leur étude était de se | | |complaire...le contentement de leur âme.", Paul et Virginie, 1788. | |ACTIVITES |Lecture analytique de type linéaire | | |Commentaire littéraire

picaresques, à l’image du Don Quichotte de Cervantès. En effet, cette forme romanesque associée à la bourgeoisie s’oppose aux excès idéalistes et sentimentaux des romans précieux qui exaltent l’aristocratie et ses valeurs, comme dans Le Roman comique de Paul Scarron (1651-1657) ou Le Roman bourgeois d’Antoine Furetière (1666). Mais le XVIIe siècle est aussi celui de la libre pensée et l’ébauche du roman libertin avec L’Autre Monde ou les États et Empires de la lune (1657) de Cyrano de Bergerac dont le

dérision de Flaubert dans ces propos, il compare cela à la beauté de la nature en faisant allusion à la grandeur de l’océan et au pic ensoleillé de la montagne. Nous observons la présence d’un champ lexical, celui du bonheur : « se délectant », « joies de l’amour », « fièvre du bonheur », « merveilleux », « tout serai passion », « extase », « délire », « immensité bleuâtre », « sommet du sentiment étincelaient ». Cela reflète l’extrême joie de Madame Bovary, chaque terme est souligné avec sarcasme

- Diderot : La Religieuse (1760), Jacques le Fataliste (1773) - R. picaresque : Lesage, Gil Blas de Santillane (1715-35) - R. libertin : Crébillon, Les Egarements du Cœur et de l’Esprit - R. de la sensibilité :Bernardin de St-Pierre, Paul et Virginie. - R. épistolaire : - Montesquieu, Lettres persanes (1721) - Rousseau, La Nouvelle Héloïse (1761) - Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782) - Mémoires fictifs : - Marivaux : La Vie de Marianne (1731-41) - Diderot :

exemple C’est le fait de rechercher un être qui ressemble à ce que l’on pense être ou à ce que l’on voudrait être, qui est ou qui a tout ce dont on rêvait. C’est-à-dire un faire-valoir, un miroir qui renvoie une image positive de soi-même. Exemple : Virginie a flashé sur Christian, pourquoi ? Elle le trouvait merveilleux, riche, sûr de lui-même, gai. Il possédait tout ce qu’elle rêvait d’avoir : une famille, le père et la mère dont elle a toujours rêvé. Son amour l’a aidée à croire en elle car elle s’est

existentielles. Quelle est la vie dont elle rêve? Une vie heureuse dont la perfection est suggérée par l'emploi du conditionnel (« ils se promèneraient », « ils se balanceraient ») Un mode de vie simple (« un village de pêcheurs ») Cf Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre. Conclusion partielle: La rêverie d'Emma, fortement imprégnée des motifs romantiques de la fuite vers un monde exotique, apparaît comme la promesse d'une vie meilleure. Mais le texte de Flaubert suggère aussi que