Le Bonheur Dépend Il De Notre Volonté

souvent la question du désir, c'est bien parce qu'il pose problème tant dans la perspective d'une action autonome que dans l'obtention du bonheur. C'est au regard de la nature même du désir que les Stoïciens, ainsi que les Épicuriens, définissent le bonheur comme état stable de contentement durable. Le désir étant par nature un mouvement souvent incontrôlable, le bonheur ne pourra être obtenu que par le renoncement ou le contrôle des désirs.  Epictète, Manuel : « I. De toutes les choses du monde, les

pas moi veut, c'est dépendre d'une volonté étrangère à la mienne ; être prisonnier, c'est encore dépendre d'une volonté qui m'est extérieure, et c'est surtout être contraint dans mes mouvements. Celui que l'on dit libre, est donc celui qui n'agit que selon sa volonté, et qui se meut sans contraintes. Lorsque nous nous demandons si la liberté est une illusion, nous sommes en fait possédés par la crainte que nous croyant libres, c'est-à-dire indépendants d'une volonté étrangère, agissant et nous mouvant

de satisfaction, de jouir d’un plaisir, d’être en totale plénitude, de ressentir de la joie, ou encore tout simplement d’être équilibré et stable. Il y a un commencement pour être heureux mais aussi une fin, cependant certaines personnes fortes de volonté réussissent à l’être continuellement. Pourquoi certains devraient l’être plus que d’autres ou bien plus longtemps ? C’est pour cela que nous nous demanderons d’abord si il ne faudrait pas tout simplement rechercher à être heureux, puis à l’inverse

SPINOZA "Parmi les désirs, certains sont naturels, d’autres sont vains. Parmi les désirs naturels, certains sont nécessaires, d’autres sont simplement naturels." EPICURE "Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer !" ROUSSEAU "Ne désire que ce qui dépend de toi." EPICTETE "Ce n’est pas par la satisfaction des désirs que s’obtient la liberté, mais par la destruction du désir." EPICTETE "Ma maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l’ordre

Qu'est-ce que le bonheur et sa quête est-elle nécessaire? : Méta-analyse de la thèse de Platon et d'Épicure sur le bonheur Il existe plusieurs questions philosophiques fondamentales dont l'humanité, depuis toujours, tente d'élucider. Par exemple, il y a la question de l'existence de la vérité, la notion de la raison, l'existence de la réalité objective, etc. Au terme de ce projet, la question que nous avons décidé de traiter concernera la quête du bonheur et sa possible ou impossible atteinte

avec Cicéron, Sénèque, Marc-Aurèle. L’épicurisme apparaît à la même époque. En rejetant toutes deux les philosophies de Platon et d’Aristote, ces deux philosophies sont des doctrines morales ; elles proposent des règles de vie propre à atteindre le bonheur et la sagesse. Ces deux philosophies proposent un détachement de la vie politique. Pour les Stoïciens, il s’agit de vivre en accord avec la nature ce qui implique une soumission au cours des évènements. Les Stoïciens pensent donc que le Monde et les

possible, est un véritable tabou contemporain. En effet, la pensée moderne lui assigne majoritairement un caractère défaitiste. Dans une société où l'accomplissement est de plus en plus difficile, on idéalise la personne, l'employé faisant preuve d'une volonté de fer, d'ailleurs la coutume veut que l'on prenne chaque année des "bonnes résolutions", où l'on s'impose des objectifs à atteindre sans y renoncer. On prend aussi pour exemple l'envie de positiver pour s'en sortir, d'aller de l'avant, auquel on

passé se combattaient. I. Les valeurs des Lumières A) La quête du bonheur La quête du bonheur remplace celle du salut. Quoi qu’il en soit de la vie dans l’au-delà, l’homme doit donner sens à son existence terrestre. Les philosophes dénoncent le mythe du péché originel et revendiquent un droit au bonheur pour l‘individu. Les hommes ne sont pas égoïstes lorsqu’ils aspirent au bonheur dans le domaine qui dépend de leur volonté, il faut accepter la nature de l’homme, le laisser rechercher l’intensité

associé au plaisir et au bonheur 1. L’indépendance du marcheur Ce qui garantit au voyageur d’éviter toute peine, c’est son indépendance. La marche à pied permet en effet d’exercer sa volonté, sa liberté. De nombreuses expressions renvoient à cette idée de désir d’indépendance du marcheur : - verbes de nécessité : « dépendre » et « avoir besoin » employés à la forme négative « je ne dépends ni de […] ni de […] » (l.6), « je n’ai pas besoin » (l.7) ainsi que l’expression « à sa volonté » (l.2) insiste sur

considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur, tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction. D'un point de vue psychologique, le désir est une tendance devenue consciente d'elle-même, qui s'accompagne de la représentation du but à atteindre et souvent d'une volonté de mettre en œuvre des moyens d'atteindre ce but. Le désir est à distinguer du besoin, qui renvoie au manque et à