Le Bonheur Est Il La Fin De Toute Action Humaine

vers son ultime perfection. À l'image de l'homme Notre évolution est à l'image de l'évolution d'un individu. Elle passe de l'inconscience à la pleine conscience. Elle va de l'enfance à l'adolescence, à l'âge adulte jusqu'à la sagesse. Les progrès humains cheminent des buts particuliers vers les buts généraux, jusqu'au but ultime. Le premier chapitre, intitulé « de l'animal à l'homme », a construit le socle de notre philosophie. Il a situé les origines de l'humanité dans le monde des primates naturels

est rendu sensible par l'anthropomorphie des Dieux. Injustice (hubris): la démesure est une sorte de germe à l'intérieur de chacun, quelque chose de naturel dans l'homme, ce n'est pas un châtiment infligé par les Dieux, c'est une sorte de caractère humain qu'il faut contrôler. La démesure fait courir aux devants de désastres, elle est le contraire de la prudence, une façon de dépasser constamment les limites de sa condition, de vouloir toujours accumuler et de finir par être écrasé par le désir des

(1711-1776) 34 Jean-Jacques Rousseau* (1712-1778) 35 Emmanuel Kant (1724-1804) 36 Histoire et révolutions (le xixe siècle) 38 Friedrich Hegel (1770-1831) 38 Arthur Schopenhauer (1788-1860) 39 Alexis de Tocqueville (1805-1859) 43 L’ère du soupçon (fin du xixe siècle) 44 Karl Marx (1818-1883) 44 Friedrich Nietzsche* (1844-1900) 48 Sigmund Freud (1856-1939) 48 La philosophie contemporaine (xxe siècle) 49 De la phénoménologie à l’existentialisme 49 Edmund Husserl (1859-1838) 49 Martin Heidegger

6 ~ LE BONHEUR. INTRODUCTION : Le bonheur est-il le bien suprême ? Quel est le but que doit poursuivre mon existence ? Quel sens dois-je donner à ma vie ? À quoi dois-je aspirer ? À toutes ces questions, la réponse ordinaire est : le bonheur. Le bonheur serait donc le bien suprême de mon existence, son but ultime. Achille dans L’Iliade aurait fait le mauvais choix en préférant une vie glorieuse à une vie heureuse. Cette conclusion supposerait qu’il faudrait sacrifier tout au bonheur, y compris

la doctrine selon laquelle la vertu doit être la seule source de bonheur et non le plaisir. Il repose sur trois principes : seul le bien moral existe, la nature coïncide avec elle-même, enfin le jugement est à l’origine de toute activité humaine. Dans cette œuvre qui constitue ce qui nous reste des Entretiens recueillis par Arrien, et qui relate les propos d’Epictète, il est principalement question de bonheur, et atteindre le bonheur, c’est tout d’abord être libre mais aussi pouvoir faire la distinction

siècle, et, par extension, les penseurs et philosophes qui s’en réclament. Ce mouvement européen est caractérisé par la volonté nouvelle de comprendre le monde « à la lumière » de la raison (Montesquieu, Kant…) De fait, les Lumières désignent avant toute chose une attitude intellectuelle, résumée par Kant en ces termes : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement. » · Aux origines d’une formule L’image de la lumière, à l’origine religieuse et mystique, est reprise par Descartes, au

sud-ouest. Les piliers sont un élément architectural majeur pour la solidité, non effondrement et l’élévation d’un édifice. Trois ordres d’architecture et styles de colonnes grecs déterminent les proportions, formes, ornementation et l’harmonie de toute partie construite en élévation. Ils sont caractérisés par leur simplicité, grandeur, solidité, utilité et élégance. Ils portent chacun une flamme appelée <<étoile>>. J’observe que l’allumage des étoiles sont faite par la lumière qui vient de l’Orient

aspects mettent en cause la possibilité pour l'homme d'être heureux. Le bonheur résiderait de ce fait soit dans l'absence de désir, soit dans la maîtrise de soi (tempérance). Cette conception négative du désir implique certaines questions : doit-on réduire nos désirs ? est-il possible de distinguer entre de vrais et de faux désirs ? cette réduction est-elle un devoir moral ? la réduction des désirs conduit-elle au bonheur ? Ces questions sont des poncifs de la réflexion morale depuis l’Antiquité

philosophique contre l’intolérance, les conflits religieux et le despotisme mais aussi celle d’un certain scepticisme. * Définition : du latin digressio, signifiant action de s’éloigner. Est une figure de rhétorique qui consiste en un changement temporaire du sujet dans le cours du récit ou du discours pour évoquer une action parallèle ou pour faire intervenir le narrateur ou l’auteur. La digression narrative a été abondamment utilisée au cours de la seconde moitié du XVIIIème siècle.

AFondation et fondements de la société BL'individu et la société CLe pouvoir politique et l'État DLa justice dans l'État de droit V ) La morale A ) Le devoir moral de l'homme B ) La liberté inaliénable de l'homme C ) Le bonheur, une aspiration humaine D ) Les liens entre morale, bonheur et liberté ILe sujet AUn sujet doué d'une conscience souveraine La vision d'un sujet souverain et maître de soi est défendue par plusieurs courants : Les rationalistes, tels que Descartes, pour qui l'homme est avant