Le Bonheur Est Il La Fin De Toute Action Humaine

l’automation qui, en quelques décennies, probablement videra les usines et libérera l’humanité de son fardeau le plus ancien et le plus naturel, le fardeau du travail, l’asservissement à la nécessité. Là, encore, c’est un aspect fondamental de la condition humaine qui est en jeu, mais la révolte, le désir d’être délivré des peines du labeur ne sont pas modernes, ils sont aussi vieux que l’histoire. Le fait même d’être affranchi du travail n’est pas nouveau non plus ; il comptait jadis parmi les privilèges les

reconnaissent aussi cette généalogie ; Créon retrouve en elle l'orgueil d'Oedipe. Évoquer ces origines, c'est insister sur le fait qu'elle est la «victime choisie par le destin», qu'elle est soumise à la fatalité, qu'elle est engagée dans une voie toute tracée et qui la dépasse. Mais sa lutte ne cessera pas, dût-elle en mourir. Malgré les avis d'Ismène, elle ensevelit Polynice, bravant ainsi Créon qui ordonne son supplice. Et le couple Antigone / Hémon est bien un couple tragique. Toutefois, de profondes

En contemplant la multitude de variantes qu’offre la vie sur Terre, chacun peut s’étonner de l’unicité qui semble être propre à la vie humaine. Alors que le vivant se décline sous des millions de formes, les humains sont les seuls à parler, travailler, créer des œuvres d’art, etc. Autrement dit, l’homme est le seul être vivant qui appartient à la culture, le seul qui organise son environnement et conçoit sa relation aux autres sans être (totalement) soumis à ses instincts ; pour résumer, l’homme

états d’âme : " où l’amour à long flot nous verse le bonheur " (v.36). L’auteur livre ses désespoirs face au " temps " (v.21) qui s’écoule trop rapidement tout au long du poème. Un des traits importants du romantisme est de livrer ses tourments et Lamartine le fait dans son texte. Lamartine, il est facile de le constater, se sert de la libération du moi pour faire voir ses états d’âme. Ensuite, le ton mélancolique de ce poème permet de prendre toute son ampleur. Lamartine prend conscience qu’il existe

heureux ? » Selon Saint Augustin, "Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède ". Ici, ce théologien désigne le bonheur tel une volonté de faire perdurer le plus possible le désir. En effet, désirer est source de sentiments et d’émotions, plus ou moins positives, mais qui nous enrichissent chaque fois. Ce qu’il entend par « ce qu’on possède » fait allusion à ce dont nous disposons, nous détenons et savons. En d’autres termes, le bonheur est ce qui nous constitue et fait de nous

La technique et le travail       On s’accorde pour penser que le travail est une dimension essentielle, constitutive de la nature humaine. L'Homme se détache ainsi du monde animal, car les animaux ne travaillent pas: en effet, ils se comportent de manière immédiatement conforme au développement de leur espèce : le castor qui construit son barrage ne peut pas faire autrement. Ce qui différencie l'Homme de l'animal est donc le projet.  D'autre part, le travail permet aussi à l’homme de subvenir

Désir et aversion 4 I. L’objet du désir 4 A. Une multiplicité d’objets 4 1. Le présupposé de la question 4 2. Le désir vise le plaisir 5 B. La vie 5 1. Approche phylogénétique (Darwin) 5 2. Conséquences existentielles (Schopenhauer) 5 3. Toute chose s’efforce de persévérer dans son être (Spinoza) 6 4. Tout est volonté de puissance (Nietzsche) 6 5. Le désir d’immortalité et d’éternité (Platon) 6 C. La mort 7 1. La structure kamikaze du désir 7 2. L’agressivité introjectée (Nietzsche)

morosité ERIC CORDIER - JULES FIAUX ©2007 Eric Cordier pour cette édition Tous droits réservés pour tous pays. PSP_5456161427 200 Citations Pour Vous Stimuler  2 http://jeboost.com/ PASSION Les sentiments constituent les vrais mobiles de nos actions. (LE BON). En prenant la passion à sa source, on trouve qu’elle est aussi nécessaire à l’âme que la chaleur l’est au corps. (P. JANET). Qui voudrait voir sa vie morne et endormie se traîner sans aucune de ces impulsions énergiques ? (Idem).

vie qui engage toute l'existence" lui permettant "d'agir raisonnablement" (expressions de Pierre Hadot dans son article sur Marc Aurèle et lu sur l'Encyclopédia Universalis). Pour lui le but fondamental de la vie consistait en un accord parfait avec la nature – ou la Raison avec un grand "R". Hériter du stoïcisme, il pratiquait divers exercices spirituels comme en témoigne son livre Pensées à moi-même dans lequel il s'auto-conseillait sur la meilleure attitude à adopter en toute circonstance, probablement

pouvons nous poser par rapport à cette thèse sociologique est la suivante : si les règles morales ne sont que l’expression des règles sociales, quel est alors le critère qui permet de dire qu’une action est bonne ou mauvaise ? Comment peut-on justifier les règles sociales ?La réponse est simple : toute société a pour finalité sa sauvegarde, sa pérennité. Il s’agit de faire en sorte que les individus respectent certaines règles qui permettent à la société de se conserver. Il s’agit donc de concevoir