Le Bourreau des cœurs

mauvais anges Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d’immondice et de fange Nous n’irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D’yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes médicaments 10 Voie lactée { 1 } Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des

aussi aime Monime, et les deux amoureux se sentent coupables. L’action a un aspect inquisitorial, une investigation policière commençant dès II, 3 où Mithridate commande à Arbate : «Quelque désir qui m’entraîne auprès d’elle, Il me faut de leurs cœurs rendre un compte fidèle. Qu’est-ce qui s’est passé? Qu’as-tu vu? Que sais-tu? Depuis quel temps, pourquoi, comment t’es-tu rendu?» (vers 479-482), et Arbate lui assure : «Seigneur, vous en serez tôt ou tard éclairci.» (vers 503). Ainsi, ‘’Mithridate’’

Promet-il | à vos voeux | de le pouvoir demain? | Il est toujours tout juste et tout bon. | Mais sa grâce | Ne descend pas toujours avec même efficace. | Après certains moments que perdent nos longueurs | Elle quitte ces traits qui pénètrent les coeurs. | Le nô_tre | s'endurcit | la repous_se | l'égare. | Corneille, Polyeucte 35 40 45 50 55 60 65 Le bras qui la versait | en devient plus avare. | Et cette sainte ardeur qui doit porter au bien | Tombe plus rarement |

mauvais anges Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d'immondice et de fange Nous n'irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D'yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes médicaments Voie lactée {1} Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses

Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d’immondice et de fange Nous n’irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D’yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes médicaments 15 Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses

strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : - O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! Arthur RIMBAUD (1854 – 1891), in Poésies 6 UNE SAISON EN ENFER "Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient. Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai injuriée. Je me suis armé contre la justice. Je me suis enfui. Ô sorcières, ô misère, ô haine, c'est à vous que mon trésor a été confié

évoqué son besoin de liberté et est suggérée la terrible jalousie du poète, tous deux ne pouvant être apaisés que par la mort. La pierre tombale est donc une première punition avant tout morale, une entrave à la vie d’une infidèle imposée par un bourreau, un supplice et non un aboutissement. Dans les tercets, qui explicitent le titre, apparaît la vraie punition. Le tombeau, c’est-à-dire la mort, ouvre sur l'infini ; et, de ce fait, il est, comme l'indique la parenthèse du vers 10 (qui pourrait

mouvement de balancier, allant du pouce à l’index, jeu de mains où les doigts valsent dans l’air sec de la pièce. Je toise avec agacement ce luminaire à jeter qui éclaire les premiers mots de la journée. Assise à ce bureau où ce sont exercés des cœurs délicats, je parviens à fixer de mes yeux la vitre qui se cristallise. Une buée paraît dans le coin, en bas, en forme de toile d’araignée. Au milieu, un cercle au diamètre précis laisse percevoir le réveil monumental du jour. La gelée du matin arrive

Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d'immondice et de fange Nous n'irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D'yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes médicaments Voie lactée {1} Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs

mauvais anges Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d'immondice et de fange Nous n'irons pas à tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D'yeux arrachés à coup de pique Ta mère fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcères des croûtes Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes médicaments – 22 – Voie lactée {1} Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs