Le Bovarysme

Définition: BOVARYSME. n. m. Trait psychologique qui consiste, à l'instar de Madame Bovary (Flaubert), à s'imaginer soi-même et à rêver sa propre vie sur un modèle idéal et romanesque. Cette faculté d'auto-illusion, qui rend impossible l'adaptation à la réalité, aboutit inévitablement à la frustration et à l'échec. Le mot a été créé par un critique pour désigner le défaut essentiel de l'héroïne de Flaubert, Emma Bovary. Celle-ci, petite bourgeoise sentimentale ayant épousé un médecin médiocre, ne

intellectuelle ou morale, exaltée par des lectures qu'elle comprend mal, et qui épouse un médiocre destiné à une vie médiocre. Sous cet angle, on peut penser que Madame Bovary est un roman d'apprentissage. Insatisfaction et désillusion : le bovarysme. Emma balance entre idéal et médiocrité quotidienne. Même dans ses relations adultères avec Rodolphe et Léon, Emma finit par retrouver les mêmes déceptions que dans le mariage. La répétition des désillusions accroît le sentiment d'échec. Emma

laisse présager les magiciens du verbe qui auront pour nom les symbolistes. Flaubert, particulièrement dans Madame Bovary, reste donc un solitaire, un artiste indépendant dont l’œuvre agira à la manière d’un ferment littéraire[réf. souhaitée]. Le bovarysme n. m. Trait psychologique qui consiste, à l'instar de Madame Bovary (Flaubert), à s'imaginer soi-même et à rêver sa propre vie sur un modèle idéal et romanesque. Cette faculté d'auto-illusion, qui rend impossible l'adaptation à la réalité, aboutit

Le bovarysme est une expression forgée d’après le roman de Gustave Flaubert, Madame Bovary et fut introduit par Jules de Gaultier en 1892[1] dans son premier essai Le Bovarysme, la psychologie dans l’œuvre de Flaubert. Le bovarysme décrit « un état d’insatisfaction, sur les plans affectifs et sociaux, qui se rencontre en particulier chez certaines jeunes femmes névrosées, et qui se traduit par des ambitions vaines et démesurées, une fuite dans l’imaginaire et le romanesque[2]. » Le bovarysme traduit

intéressant pour nous lecteurs du XXIème siècle de plonger dans cet univers quelque peu rigide où les rêves d’Emma étaient le seul moyen de lui apporter la liberté cherchée. Cette histoire connut cependant un succès considérable puisque le terme « Bovarysme » est entré dans la langue française en 1892 et désigne le mal atteint par Mme Bovary. Mal qui se ressent par une éternelle insatisfaction. Celle-ci va pousser l’héroïne a chercher le bonheur hors de son mariage et Rodolphe sera le premier a être

du temple 31) Brandir les tables de la loi 32) Le fruit défendu 33) L’enfant prodige 34) Un baiser de Juda 35) Un jugement de Salomon 36) Vieux comme Mathusalem 37) Une année sabbatique 38) La paille et la poutre LITTERAIRE 39) Le bovarysme 40) Un Rastignac 41) Un tartuffe 42) Être fier comme Artaban 43) Être tranquille comme Baptiste 44) Un mouton de Panurge 45) Un secret de Polichinelle 46) Le quart d’heure de Rabelais 47) Le rendez-vous de Samarkand Tomber de Charybde

Parler du Bovarysme Conclusion: Parler de la phrase son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans « C'est en détestant le réalisme que j'ai écrit un roman réaliste » → cache une objectivité de L'auteur. Multiplication des noms de personnes. Élèments déscriptifs + histoire. Passage du *Gâteaux → réaliste mais en apparence c'est toujours un roman, à travers les descriptions il fait toujours passer

Titre : Madame Bovary, mœurs de province. Auteur : Gustave Flaubert Editeur : Gallimard Collection : Folio Classique Première édition : 1857 Edition de mon livre : 1972 Pages : 504 Genre : classique, réalisme, romantisme, matérialisme Thèmes : le bovarysme, la mort, la médiocrité Accroche : Jamais Madame Bovary ne fut aussi belle qu’à cette époque… Ses convoitises, ses chagrins, l’expérience du plaisir et ses illusions toujours jeunes, comme font aux fleurs le fumier, la pluie, les vents et le soleil

succès. Flaubert connaît alors des soucis d’ordre financier et sa maladie nerveuse va jusqu'à l’épuiser.En mai 1880, Flaubert meurt d’une hémorragie cérébrale, laissant inachevé son roman Bouvard et Pécuchet. Insatisfaction et désillusion : le bovarysme. Même dans ses relations adultères avec Rodolphe et Léon, Emma finit par retrouver les mêmes déceptions que dans le mariage. La répétition des désillusions augmente son sentiment d'échec. Elle ne croit pas pouvoir trouver le bonheur dans la réalité

Daniel Pennac, dans son essai sur la lecture Comme un roman, qualifie le bovarysme avec humour de « maladie textuellement transmissible » pour désigner l'attitude spontanée des lecteurs recherchant dans les romans « la satisfaction immédiate et exclusive de [leurs] sensations », par le plaisir de l'imagination, l'identification aux personnages et les émotions provoquées par l'intrigue18. Il inclut le « droit au bovarysme » parmi les dix droits imprescriptibles du lecteur qui forment la seconde partie