Le But Des Parnasse

qu'il voit». Mais c'est surtout le critique d'art Castagnary (1830-1888) qui suggère l'émergence d'une «école naturaliste», dont il dit, qu'elle affirme que «l'art est l'expression de la vie sous tous ses modes et à tous ses degrés, et que son unique but est de reproduire la nature en l'amenant à son maximum de puissance et d'intensité: c'est la vérité s'équilibrant avec la science». Lorsque Zola commence à employer le terme naturalisme, dans les années 1865-1866, il trouve donc un terrain déjà préparé

aspire plus à l’idéal, aux sentiments, à l’exotisme, au mystère et à l’imagination qu’à la morne existence journalière. On recherche la communion avec la nature avec son aspect sauvage et parfois mystérieux. La couleur y acquiert un côté symbolique, le but étant d’exprimer, par la suggestion, des sentiments intenses, mystiques. Théodore Géricault     (1791 – 1824) : officiers de chasseurs à cheval (1812) radeau de la méduse (1817), l’aliéné cleptomane (1822). Eugène Delacroix (1798 – 1863) : le

pour permettre la liberté du peuple : « Ô millions de Christs aux yeux sombres et doux » C’est grâce à ces soldats que la république a pu naître mais finalement les français sont toujours aliénés par d’autres rois, Napoléon III et son empire, et le but des premiers républicains n’a finalement pas pu aboutir : « Nous vous laissions dormir avec la République, Nous, courbés sous les rois comme sous une trique » Les bonapartistes sont ici clairement visés car ils ont adhéré à un système que rejette

cisèle ; Que ton rêve flottant Se scelle Dans le bloc résistant ! le recueil n'est pas considéré par Gautier comme un "bloc résistant" où sceller les poèmes. Les recueils collectifs du Parnasse contemporain[32] (premier Parnasse 1866, second Parnasse 1869-1871, troisième Parnasse 1876), portant en sous-titre l'expression de "recueil de vers nouveaux", révélatrice de l'importance donnée au vers plus qu'à d'autres unités de sens, publient des poèmes de Gautier, Banville, Sainte-Beuve

de la part du couple. Le verbe « promener » introduit le passage, ce qui montre l'importance de la promenade pour les personnages. Par promener il faut comprendre se conduire quelque part pour le plaisir notamment. La promenade n'est donc pas sans but. C'est d'ailleurs ce que le verbe « lécher » met en évidence, associer au mot « vitrine » il indique la visée de leur plaisir. Le verbe « humer » peut mettre en avant le fait que le couple soit très attentif au monde qui les entoure, comme un animal

ou par l'éditeur? * De quel type de texte s'agit-il? (prose romanesque, poésie, théâtre, journalisme, essai...) Reflète-t-il les conventions formelles d'un genre? (en poésie surtout, mais pas uniquement) * A priori, quel(s) semble(nt) être le(s) but(s) du texte: exprimer une opinion, un sentiment, divertir, émouvoir, provoquer, informer, faire réfléchir? * Y a-t-il un narrateur explicite? Un narrateur omniscient ou participant? De quel point de vue ce texte est-il écrit? Qui parle? A qui? (Y a-t-il

chrétien et alimenter son spleen. II) MODERNITE ET SPECIFICITES DE BAUDELAIRE A= Baudelaire marque un tournant dans l’histoire de la poésie ; il se trouve à la croisée de plusieurs mouvements littéraires : il s’inspire du romantisme et du parnasse et annonce le symbolisme. Il dépasse les oppositions de deux premiers et renouvelle la fonction et la conception de la poésie dont vont s’inspirer les plus célèbres poètes du XIX (Rimbaud, Verlaine, Mallarmé) et du XXème siècle (Paul Valéry). Il

démodés, fragmentés, inutilisables, presque incompréhensibles […] » (cf. p. 62). La recherche consciente de la beauté. Breton rejette totalement la doctrine de l’Art pour l’Art, cette théorie sur l’esthétisme faisant de la perfection formelle le but ultime de l’art. La beauté ne peut donc selon lui, être le fruit du travail. Les surréalistes ont beaucoup utilisé l’écriture automatique. Breton, en parlant de Robert Desnos, assure que « son crayon ( pouvait) poser sur le papier […] ces étonnantes

religion, états d’âmes, expression des sentiments Le Parnasse : garde du romantisme l’horreur du quotidien , de l’absolu, rejette les lamentations : Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, Rimbaud Le symbolisme : exprimer une vérité idéale qui se cache sous le monde concret des apparences, tristes réalités quotidiennes Baudelaire, Rimbaud, Verlaine XXème : rupture : surréalisme (Appollinaire) puis dadaisme Vise la démolition totale de l’art, anarchie, but : scandaliser le spectateur, écrire spontanément

monde mécanisé et informatisé ? Entre les catastrophes naturelles et la course au « toujours plus », lire Baudelaire parait un peu incongru. Alors pourquoi lire Baudelaire ? Parce que c’est beau. Baudelaire a derrière lui le romantisme et le parnasse, deux mouvements littéraires dont il s’inspire. Son recueil, Les Fleurs du mal, est d’ailleurs dédié au chef de file des parnassiens, Théophile Gautier. Mais Baudelaire refuse l’étiquette. Ainsi ses poèmes ne sont ni romantiques ni parnassiens. Un