Le Caractère Ambigu Des Héros Stendhaliens Dans La Chartreuse De Parme

par un «  day of genius  », notre auteur décide d’écrire un traité sur l’amour qu’il intitule fort logiquement De l’amour . Loin d’être un roman, ce texte se veut analytique : [1: Dans la Chartreuse de Parme, Fabrice part à la « chasse de l’amour » (Ibidem, p. 324.). ] Le livre qui suit explique simplement, raisonnablement, mathématiquement, les divers sentiments qui se succèdent les uns aux autres et dont l'ensemble s'appelle la passion

objets d’étude) Pour l’oral, nous devons étudier une vingtaine de textes, 5 par objets d’étude. 1er objet d’étude : le Roman 1ère séquence : Du héros à la crise du personnage Définition du héros Texte n°1 : La mort de Gavroche (extrait des Misérables de Victor HUGO, 18451862) Texte n°2 : Un novice au feu (extrait de la Chartreuse de Parme, 1838, STENDHAL) Texte n°3 : Le forgeron au travail (extrait de l’Assommoir d’Emile ZOLA, 1877) Texte n°4 : Le peuple en grève/ La révolte des mineurs

Stendhal : Lucien Leuwen (extrait du ch. 1) Commentaire composé Texte [En 1834, Stendhal (1783 – 1842) commence un roman, Lucien Leuwen, qui restera inachevé et connaîtra une publication posthume (1855). Dans ce passage, le héros, Lucien Leuwen, fils d'un riche banquier parisien, devenu sous-lieutenant du 27e régiment de Lanciers, entre, avec son escadron, dans la ville de Nancy.] Lucien leva les yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment

Flaubert écrit au moment où s’estompe la notion de héros individuel[1] : il va alors représenter des héros « non héroïques » et ses personnages sont des êtres voués à l’échec. Perdus dans des rêves inconsistants, d’une passivité déconcertante, ou d’une bêtise monumentale, les héros de Flaubert n’ont pas sur le monde ce regard qui fait une peinture, un tableau de la société. Ce que Flaubert décrit, ce ne sont ni des événements, ni des caractères : c’est la trame obscure, le « presque rien » qui

pour l’autre pour la vie (Roméo et Juliette, Tristan et Iseult). Mais quand on introduit le doute, le fait que l’imagination fabrique l’autre, tel qu’il se l’imagine, la légitimité de l’amour se trouve questionnée et c’est l’intérêt de la vision stendhalienne des choses. Le traité de l’amour a aussi l’intérêt de proposer ce qu’au fond les historiens d’aujourd’hui appelleraient le point culturel de l’amour. Stendhal a compris que, contrairement à ce que pensaient les écrivains classiques qu’il n’y

carrière ecclésiastique. Le rouge, couleur de la légion d’honneur, est le symbole de la carrière militaire quand le noir est le symbole de la carrière religieuse. Dans le roman, Stendhal, avec un style nerveux, fait vivre dans une action rapide un héros lyrique qui dissimule une grande sensibilité sous un apparent cynique. Le rouge peut être considéré comme un présage de mort dans le début du roman, qui se réalise finalement à la fin : c’est le sang de Mme de Renal que fera couler Julien. Roman

l’hypocrisie. Il a pu dépeindre cet esprit de son époque à travers l’utilisation des ambiguïtés de l’ amour. Le but de notre recherche est de montrer au lecteur l’importance de ce sujet dans le Rouge et le Noir et de savoir le moyen par lequel le héros de Stendhal confronte le monde et le fait plier toujours à ses buts ou être subjugué par lui. Le succès ou l’échec de tout effort dans cette confrontation montre à quel point 130 ADAB AL-RAFIDAYN vol. (51) 1429 / 2008 l’individu a pu réussir

l’histoire du bouquin. & Écriture de Proust =/= plus ou moins romanesque que celle de Stendhal. Pas de règles auxquelles on pourrait confronter l’écriture d’un auteur & autant de visions du monde que de romans / romanciers. Allégresse du monde stendhalien très éloignée de la lourdeur, noirceur du monde proustien. Dire que le roman n’obéit pas à des règles préétablies = dire que le roman invente ses propres règles = dire que le roman est novateur – qu’il y aurait un lien naturel entre le projet de

la culture de Julien. Chapitre 8 : Lors d'un bal donné à l'hôtel de Retz, Julien scandalise des jeunes gens bien élevés, mais Mathilde qui, orgueilleuse et romanesque, est lassée des jeunes aristocrates qui lui paraissent manquer absolument de caractère, est séduite par l’individualité originale de ce « plébéien », et décide de le conquérir. Chapitre 9 : Dans la bibliothèque, elle est froissée de l'indifférence de Julien, puis effrayée par la violence de ses propos. Chapitre 10 : Elle porte le

Il ne faut pas dire ça. — De grâce, laissez-moi avoir tort, si je veux. Je sais, je devrais bénir le ciel d’avoir bénéficié de près de dix-huit années de joliesse. Je vous avoue que je n’y parviens pas. Les aveugles-nés, paraît-il, ont meilleur caractère que ceux qui ont perdu la vue à un âge dont ils se souviennent. Je comprends ça : je préférerais ignorer ce que je n’ai plus. — Hazel... — Ne vous en faites pas, j’ai conscience d’être injuste. J’ai conscience de ma chance, aussi : être arrivée dans