Le Caravage Tête De Méduse

El caravagio Né en 1573 à Caravaggio, Michelangelo Merisi, dit « Le Caravage », vient à Rome vers l'âge de 15 ans, luttant contre la misère et une santé précaire. Moins de 10 ans plus tard, on parle de lui comme celeberissimo pittore, protégé par des mécènes illustres et puissants. Mais son tempérament colérique et violent lui vaut aussi des démêlés avec la police : querelles, rixes, affaires de mœurs, fuite vers Naples, Malte, la Sicile. Il meurt de la malaria en 1610, sur le chemin du retour

corridor de Vasari est un des plus grands lieux d’exposition d’autoportraits (l’autoportrait commence au XVe siècle) • La scène de genre : - Parle de scènes quotidiennes avec des personnages inconnus - Parfois avec une intention moraliste - Le Caravage : XVIe & XVIIe siècle va introduire les gens du peuple dans la peinture religieuse, baroque, clair-obscur (il a aussi été accusé de meurtre et quitte Rome pour Malte) > Les Caravagistes vont continuer dans l’idée de mettre des gens du

p. 456 Fiche 1 : Les formes de discours ■■ Exercices pp. 456-457 1 Reconnaître une forme de discours 1. Descriptif : la description des voyageurs occupe tout le premier paragraphe (« L’une était vieille », « L’autre, très chétive, avait une tête jolie »). À partir du troisième paragraphe, le discours descriptif se poursuit par le portrait de Boule de Suif : « Petite, ronde de partout, grasse à lard, avec des doigts bouffis ». La description physique convoque de nombreux adjectifs et s’intéresse

avant J-C, qui était dans le temple d’Athéna à Athènes (Parthénon) et réalisée par le sculpteur Phileas -> plaques d’Ivoire et d’or, plusieurs de haut. Ici, elle a le symbole de la victoire dans sa main droite, une cuirasse autour de ses épaules, une tête de gorgone sur le torse et un casque avec des chevaux (Egide).  Fragment de relief en marbre, 460 avant J-C, orne la partie haute du temple -> le Métopes : histoires héroïques d’Héraclès, ici représenté combattant un taureau de Crète.  Combat

la poésie latine (Ovide et ses Métamorphoses). C’est comparer un discours appauvrissant et contraint à celui hautement éthique de la parole poétique, champ où ne règne plus l’ordre mais la vraie liberté.   [pic]Giambattista Calandrucci. Tête de Méduse, XVIIe siècle Dessin, 32 x 17 cm. Louvre, D.A.G., Paris. © Rmn, Paris Le propre du mythe dans la tragédie grecque était de permettre aux spectateurs de s’identifier au destin exemplaire d’un héros à travers la catharsis tragique, véritable

Grandeur, force, morale, propagande | DAVIDGROSINGRES | Le serment des Horaces | Romantisme | 1824-1850 | Mystère, rêve, passé, évasion, morbide | FRIEDRICHDELACROIXGERICAULT | Le voyageur au dessus de la merLa liberté guidant le peupleLe radeau de la méduse | Réalisme | 1850-1890 | Réalité, société, quotidien | MANETRODIN | Déjeuner sur l’herbeLe penseur | Impressionnisme | 1860 | Nature, mobilité, nu féminin | RENOIRMONET | Moulin de la galetteSunrise | Néo impressionnisme | | Points, mélange

Contemporain et ami de Vélasquez, Zurbarán se distingue dans les peintures religieuses — où son art révèle une grande force visuelle et un profond mysticisme — et il devient un artiste emblématique de la Contre-Réforme1. D'abord très marqué par le Caravage, son style austère et sombre évolue pour se rapprocher des maîtres maniéristes italiens. Ses représentations s'éloignent du réalisme de Vélasquez et ses compositions s'éclaircissent dans des tons plus acides. Saint François ( 1659 ) Zurbaran

la nature morte « les harengs » montrant la pauvreté de la nourriture. Théodule Ribot, nature morte, Musée de Toulon Elève de Bonvin, 1823-1891, il vécu aussi dans une grande misère, comme Bonvin, il peint les cuisiniers, étameurs, il admire Caravage (clair/obscur), les peintres espagnol. Ces deux artistes sont peu appréciés en France car on aime les choses flatteuses, plus séduisante aux regards. Ce tableau n’a rien a envier aux tableaux de Manet, c’est une peinture austère, énergique, avec

scientifique des matériaux) ; mais on peut encore s’interroger sur le sens de l’œuvre (« l’œuvre d’art est message »), c'est-à-dire sur les idées que l’œuvre exprime. L’iconographie définit les thèmes représentés (Judith portant la tête d’Holopherne ou Salomé portant la tête du Baptiste), déchiffre les allégories et les symboles utilisés ; l’iconologie les met en relation avec leur contexte culturel (ces deux méthodes ont été définies par Erwin Panofsky dans un texte célèbre, l’introduction de son ouvrage

pas un inculte il vénérait les peintres anciens comme Dürer et Cranach et l’attraction qui le nourrissait se retrouve notamment dans son travail en gravure. Quand le peintre Le Caravage (1571 -1609) peint vers 1599 Judith et Holopherne, sujet maintes fois traité auparavant dans l’histoire de l’art, il exhibe bien la tête tranchée du général et ce n’est pas à proprement parler une image plaisante. Mais si la scène est monstrueuse nous parvenons malgré tout à la supporter. La laideur est magnifiée