Le Cercle Vicieux De La Déflation

tonnerre dans un ciel bleu, alors que les américains croyaient à une prospérité pérenne de l’ « American way of life » est remis en cause. C’est un renversement de conjonctures économique avec une crise violente et sans précédent. B) L’engrenage du cercle vicieux En premier, le secteur boursier, lors du « jeudi noir » les cours de la bourse s’effondrent, c’est l’éclatement de la bulle spéculative. En amont, les golden boys ont fait monter artificiellement le prix des actions. Une vingtaine se suicide

1929-1933 mais elle peut nous permettre de comprendre celle des années quatre-vingt. En effet, Fisher, dans un article : « La théorie des grandes dépressions par la dette et la déflation », publié dans la revue : Econometrica (1933), détaille l’influence des taux sur l’activité économique. Il constate que le surendettement et la déflation peuvent être à l’origine de la dépression. Le surendettement est la conséquence d’une trop grande confiance dans l’avenir et dans les capacités d’innovation des entrepreneurs

demande de nouveaux logements, ce qui accélère la baisse des prix et les difficultés de ce marché. On voit par cet exemple le rôle amplificateur des banques à la hausse comme à la baisse de l’activité. B. Des effets cumulatifs : Déflation, dépression et chômage de masse 1. De la récession a la dépression A chaque fois que l'économie entre en récession, on court le risque d'une baisse cumulative de production, revenus, prix. Cette « spirale dépressive », dont la grande crise

productivité des entreprises baissa de 17 % en 7 mois et la situation fut encore aggravée par les bonnes récoltes de 1932 et 33, arrivées dans un contexte mondial de forte baisse des prix. Cette mauvaise conjonction entraina la France dans un cercle vicieux propre à toutes les crises, la baisse des profits entrainant la baisse des investissements, tandis que la réduction du commerce intérieur se produisait en même temps que celle des exportations. En 1933, alors qu’une reprise se profilait, l’économie

On présentera les idées directrices des principaux schémas | | |potentielle, dépression, |explicatifs des fluctuations (chocs d'offre et de demande, cycle du | | |déflation. |crédit), en insistant notamment sur les liens avec la demande globale. En | | | |faisant référence au programme de première, on rappellera le rôle des | |

e)INFLATION L'indice des prix à la consommation (IPC), mesure l'évolution du niveau moyen des prix des biens et services consommés par les ménages. L'indice (105 par exemple) permet de mesurer l'inflation (ou la déflation en cas de baisse des prix) sur une période et donc l'évolution de la valeur de la monnaie (la valeur de la monnaie diminue lorsque les prix augmentent). Le taux (annuel) d'inflation désigne généralement, lorsque l'indice n'est pas précisé, le pourcentage

chomage Baisse de la demande CRISE Du moment qu'on analyse un choc conjoncturel à travers le rôle de la demande, on est obligé d'utiliser les outils keynésiens. En particulier, c'est le concept des demandes anticipées qui est au centre des cercles vicieux dépressifs ou récessifs John Maynard Keynes (1883-1946) L'idée d'anticipation par Keynes introduit la prise en compte du futur dans le choix des agents économiques. Cette incertitude rend le calcul rationnel difficile à utiliser. Cette difficulté

développées depuis laseconde guerre mondiale » (doc5). Mener une politique de rigueur pourrait comme dans les années 30 transformer cetterécession en dépression. A.Les limites d’une politique libérale1.Les limites de la politique budgétaire : un cercle vicieux En effet, quand un seul pays mène une politique budgétaire restrictive, il joue le rôle du passager clandestin : il gagne encompétitivité-prix, en part de marché et en croissance et exporte vers ses partenaires commerciaux la récession et lechômage

inverse. Ainsi, l'inflation peut être un signe de bonne santé économique et la déflation un signe de crise. • la récession peut réduire les besoins d'échanges monétaires (au profit du troc, par exemple), ou provoquer une défiance envers la monnaie qui symbolise l'économie touchée, les deux phénomènes stimulant aussi l'inflation; tandis que le retour de la confiance se traduira par une désinflation voire déflation associée à la reprise des investissements et dépenses. Ainsi, l'inflation peut-être

à des chomages partiels, puis à des licenciements, suivie de baisse des prix (déflation). Le poid réel de la dette augmente pour les firmes endettées, les faillites se multiplient et aggravent encore le cas des banques. On constate que les mécanismes qui avaient accélérés la croissance économique joue alors dans le sens d'une emplification de la recession voire de la dépression. C'est un cercle vicieux. Nous avons donc vu que les activités des banques commerciales sont