Le Chant du rossignol

de celui de la peur : « peur » v.7, « horreur » v.10. Nous pensons que l'auteur veut poser un décors à ce qu'il raconte pour que le lecteur ne se perde pas dans le déroulement de ce poème. Ensuite, l'auteur utilise ses sens. Il utilise l'ouïe : « chant » v.1, « air » v.1, et la vue : « là » v.5, « vois » v.9. Il veut surement faire avancer le lecteur en même temps que lui, ça doit être pour bien illustrer ses propos et pour croitre la description avec les champs lexicale. b) Anti-musical Dans

On peut observer une anaphore du mot « un chant » dans chaque tercet. L’utilisation d’un article indéfinie pour citer cette voix crée une atmosphère mystérieuse. On ne peut donc pas savoir qu’est ce chant et d’où il provient. Cette atmosphère mystérieuse est rompu par l’arrivé d’un animal, « le crapaud », le premier mot des quatrains ce qui permet de le mettre en avant. On apprend aussi que cet amphibie « il chante » cela indique d’où vient le chant énigmatique. L’expression du dernier vers « ce

divines larmes d'or ! Doc C : Le crapaud de Tristan Corbière Un chant dans une nuit sans air... -La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. ...Un chant ; commes un écho,tout vif Entérré,là,sous le massif... -Ca se tait : Viens,c'est là,dans l'ombre... -Un crapaud ! -Pourquoi cette peur, Près de moi,ton soldat fidèle ! Vois-le,poète tondu,sans aile, Rossignol de la boue...-Horreur ! - ...Il chante...-Horreur !! - Horreur pourquoi ? Vois-tu son oeil de lumière..

celui de l’imitation d’un chant d’oiseau. « Il y a hommes qui savent imiter les trilles du rossignol …dès que nous nous apercevons que c’est un homme qui chante ainsi et non un rossignol, nous trouvons ce chant insipide ». Entre l’écoute spontanée du rossignol et la reconnaissance que c’est un homme qui produit le son, il y a un jugement. Mais ce qui est étonnant, dans l’analyse de Hegel, c’est le retournement complet qu’il effectue ensuite, car, explique-t-il, le rossignol est apprécié parce qu’il

dames persécutées s'évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu'on tue à tous les relais, chevaux qu'on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments, sanglots, larmes et baisers, nacelles au clair de lune, rossignols dans les bosquets, messieurs braves comme des lions, doux comme des agneaux, vertueux comme on ne l'est pas, toujours bien mis, et qui pleurent comme des urnes. Pendant six mois, à quinze ans, Emma se graissa donc les mains à cette poussière des

dames persécutées s'évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu'on tue à tous les relais, chevaux qu'on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments, sanglots, larmes et baisers, nacelles au clair de lune, rossignols dans les bosquets, messieurs braves comme des lions, doux comme des agneaux, vertueux comme on ne l'est pas, toujours bien mis, et qui pleurent comme des urnes. Pendant six mois, à quinze ans, Emma se graissa donc les mains à cette poussière des

Le poète emploie le terme « le chant » (v. 4) et non pas le cri du crapaud « tout vif » (v.4). Le poète nous montre que le crapaud est intelligent aussi grâce à l’expression « œil de lumière » (v.12). Le poète nous montre une face positive et une autre négative du crapaud, il lui associe l’ombre et la lumière, la laideur et la beauté: il se contredit. « Rossignol de la boue » (v.10) est un oxymore car le poète rapproche le rossignol et la boue alors que le rossignol représente la beauté, et la boue

esthétique ce qui ne l’est pas ? Pensez à « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots » (Musset) : cela met sur la voie de la poésie romantique ; ou à « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » ou au titre Les Fleurs du Mal. Montrez, exemples à l’appui, comment le poète transforme la laideur en beauté. 4. « Enchanter » comporte la racine « chanter », c’est-à-dire produire un texte qui est proche de la musique, musical (travailler

  : « Mon dernier-né, fait de pièces et de morceaux » Colette I Les Vrilles de la vigne ; Nuit blanche ; Jour Gris ; Le dernier feu ; Nonoche ; La dame qui chante Quelques remarques sur les six premiers textes du recueil Le premier : Le texte éponyme, a l'allure d'un conte, d'un apologue. Il imagine l'origine du chant du rossignol pour évoquer en réalité la source de la création littéraire chez Colette. Elle évoque les années difficiles de son mariage avec Willy et son émancipation. Elle

partie : « Percevoir, sentir, imaginer, créer ». A la fin de l’école maternelle, l’enfant doit être capable de : Adapter son geste aux contraintes matérielles ; Observer et décrire des œuvres du patrimoine ; Avoir mémorisé et savoir interpréter des chants, des comptines ; Ecouter un extrait musical ou une production puis s’exprimer et dialoguer les autres pour donner ses impressions. Ces compétences vont pouvoir être acquises seulement si l’élève sait écouter. L’écoute est donc au centre de l’enseignement