Le Chêne Et Le Roseau

on s’attendrait à un élément déclencheur, une confrontation entre deux positions et un bilan. C’est cette structure qui prédomine dans d’autres œuvres de La Fontaine, dont les plus célèbres : Le corbeau et le renard, Le loup est le chien, Le chêne et le roseau… Or, dans le cas des Deux coqs, il n’en est rien : l’un des deux gagne mais la morale ne vient pas (on pourrait penser que la phrase conclusive « le vaincu disparut » clôture la narration pour laisser sa place à la morale). Comme si La Fontaine

qualifierai de perpétuel. Et cette beauté, à travers les années, les poètes lui ont souvent rendu hommage. Cette anthologie regroupe huit poèmes : « Ciels, Air et Vents » de Pierre de Ronsard, «Déjà la nuit en son parc amassait.. » de Du Bellay, « Le chêne et le roseau » de La fontaine, « Romance » de Jean-Jacques Rousseau, « Elle était déchaussée.. » de Victor Hugo , « Sensation » de Arthur Rimbaud, « Poisson » de Paul Eluard et « Les Feuilles morte »s de Jacques Prévert. Tous ces poèmes s’étendent du seizième

I'auteur.Cela est particulièrement visible dans la réécriture de la fable "Le Chêne et le roseau".A I'ori$ine, Esopeaffrrme que sa "fable montre que, face à plus fort que soi, rivalité ou résistancene sont pas de mise". Mais, cette leçon est bien moins nette dansla fable d'Anouilh car, si le chêne est encorevaincu, il paraît cependantêtre en quelque sorte réhabilité puisque, tout en mourant, il afflrrmequ'il est "encore un chêne". Toutefois, c'est au lecteur d'en déduire une leçon. A ces difficultés dues

Problématique : Comment la fable met-elle la versification au service de la satire sociale ? Etude analytique des œuvres de La Fontaine : 1. J.de La Fontaine, « Le Cheval et le Loup », Fables, livre V, VIII, 1668 2. J.de La Fontaine, «  Le Chêne et le Roseau », Fables, I, 22, 1668 3. J.de La Fontaine, « Le pouvoir des fables » (extrait), Fables, VIII, 4, 1678 4. J.de La Fontaine, « Le Vieillard et les trois jeunes hommes », Fables, XI, 8, 1678 Lectures cursives : 1. FLORIAN, Fables

vers, la plupart mettant en scène des animaux anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin. Ces fables furent écrites dans un but éducatif et étaient adressées au Dauphin. Quelques fables : Les Animaux malades de la Peste Le Chêne et le Roseau La Cigale et la Fourmi La Colombe et la Fourmi Le Corbeau et le Renard La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf Le Laboureur et ses Enfants Le Lièvre et la Tortue Le Lion et le Rat Le Loup et l'Agneau Le Loup et le

chiens. c) La mort et le malheureux Un malheureux appelait tous les jours La Mort à son secours. d) Le Renard et la Cigogne Il lui fallut à jeun retourner au logis Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris e) Le chêne et le roseau Le vent redouble ses efforts Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts. f) Les frelons et les mouches à miel À l’œuvre on connaît l’artisan

Jean de La Fontaine est un écrivain et poète français du XVIIème siècle. C’est entre 1668 et 1694 qu’il publie 243 fables réparties en 3 recueils, celles-ci mettant en scène des animaux ainsi que de hommes et dont le but est de critiquer les défauts humains. La fontaine conserve, pour ses fables, le genre antique classique et s’oppose à l’évolution des genres d’écriture. A travers ses fables, La Fontaine propose une réflexion sociale morale et politique et profite de l’ambiguïté des fables pour

porte, la loi et la justice sortent par la cheminée. (Turc) • L’homme puissant est souvent sans cœur, l’homme bon est souvent sans puissance. (Berbère) Proverbes à l’inverse • Petit homme abat grand chêne. • Les eaux douces font les plus grands ravages. • Le roseau plie mais ne rompt pas. (La Fontaine) • Vertu vaut mieux que force. • Variantes : Sagesse vaut lieux que force ; • Subtilité vaut mieux que force ; Mieux vaut ruse que force. (Meurier, 1568) •

imposait à l’épuisement avec le verbe « harcelle » et la corrélation « tantôt ». Le lion est déstabilisé car il devient « presque fou ». BIBLIOGRAPHIES 1. Les fables de La Fontaine de Jean de La Fontaine : « Le Lion et le Moucheron » et « Le Chêne et le Roseau ». 2. Fables [Jean de La Fontaine]." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.

fait passer le précepte avec lui. » = allier l’utile à l’agréablela moralité: Une fable est une histoire plus une moralité explicite= "adieu veaux, vaches, cochons, couvée"(La laitière et le pot au lait)implicite: au lecteur de la formuler ( Le chêne et le roseau)= rôle de la fable est didactique : le lecteur doit faire l’effort de chercher, de comprendre, d’interpréter En fait, nous dit La Fontaine tout au long des fables, c’est que profiter de la vie, c’est profiter de ce qu’on a. La Fontaine se renoue