Le Cid Corneille Acte 3 Scene 6

L'Honneur dans « Le Cid » de Corneille L'auteur : Pierre Corneille est né en 1606 à Rouen et meurt en 1684. Il est né dans une famille d'honorables bourgeois ; très jeune licencié en droit, il est passionné par la littérature. Très grand écrivain de son époque, il a écrit beaucoup de tragédies et de comédies, par exemple : Mélite, Clitandre, La Veuve, La Galerie du Palais..., les plus connues sont : Le Cid, Horace et Cinna. Il a reçu des pensions de Fouquet, Mazarin, Louis XIV et a été élu à

de partie) Parfois, explication partielle avec un “récitant” (Brecht) ou un coryphée (théâtre antique) mais ce perso ne peut être objectif car il appartient à la pièce. Rareté des portraits “Le personnage, sur scène, est d’abord appréhendé à travers l’acteur” (MCH) La perception de sa personne est immédiate. Le portrait d’un personnage est fait souvent par un autre perso, exemples, le portrait de Thomas Diafoirus par son père dans Le Malade Imaginaire,

Fiche de lecture : L'illusion comique de Pierre Corneille Biographie Pierre de Corneille est né le 6 juin 1606, il est l'un des plus grand tragédien français avec Racine, ce grand dramaturge va produire des pièces pendant près de 40 années. Il mourra le 1er octobre 1684 à l'âge de 78 ans. Corneille aura reçu une éducation jésuites au collège de Bourbon à Rouen, il étudiera ensuite le droit et deviendra avocat à Rouen. On pense qu'il a écrit sa première pièce en 1629 mais sa première grande

satisfaction. Léonore et Elvire sont respectivement les gouvernantes de l’Infante et de Chimène. Elles jouent le rôle de confidente et « d’oreille du spectateur » sur scène. En effet, elles amènent leurs maîtresses, par leurs questions, à préciser non seulement leurs sentiments mais leurs intentions. On peut même penser dans la scène 3 de l’acte III, qu’Elvire se fait « l’avocat du diable », pour mieux informer Rodrigue qui se cachait alors et écoutait Chimène parler. En effet, même en étant un personnage

représenté, essentiellement, par Corneille et Racine n’utilise que très parcimonieusement le ressort de la mort « pathétique ». Par contre le mouvement romantique, auquel appartient Victor Hugo utilise largement, le ressort de la mort « pathétique », comme Albert Camus, l’utilise dans Caligula, mais d’une façon différente. « Les tragédies modernes », font de la mort de leurs personnages, tel Béranger 1er, des personnages « comiques », « burlesques »: la mort du roi, mise en scène par Ionesco est du ressort

: P. CORNEILLE, Polyeucte, mise en scène de J. Lavelli, 1987 192 Comment identifier un héros de tragédie classique ? P. CORNEILLE, Le Cid, I, 6, 1637 J. RACINE, Britannicus, II, 3, 1669 J. RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C. P. CORNEILLE, Horace, IV, 5, 1640 P. CORNEILLE, Cinna, III, 4, 1642 J. RACINE, Andromaque, III, 6, 1667

Exemple dans Horace de Corneille (acte IV, scène 6) : « Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! » Antithèse (féminin) : Une antithèse est un procédé qui consiste à rapprocher deux pensées, deux expressions, deux mots opposés pour mieux faire ressortir le contraste. Exemple dans Ruy Blas de Victor Hugo (acte II, scène 2) : « […] un homme est

HORACE I L’auteur : Pierre Corneille Pierre Corneille, né à Rouen, le 6 juin 1606 est mort à Paris le 1er octobre 1684. Il est un dramaturge français. Ses pièces les plus célèbres sont : Le Cid (1637), Cinna (1641), Polyeucte (1642) et Horace (1640). Il est l’ainé de cinq enfants d’une famille aisée de magistrats. En 1624, il commence une carrière d’avocat à Rouen. En 1629, suite à un chagrin d’amour il écrit ses premiers vers, puis sa première comédie : Mélite. Avec les pièces qui suivent

époque l’investissant à sa manière pour ses effets comiques ; il est donc issu de diverses traditions théâtrales : -le théâtre latin, notamment Plaute qui le représente sous l’apparence du Miles Gloriosus -puis la Commedia dell’arte, le met en scène sous les traits du Capitan, personnage outrancier dans ses propos et ses gestes, au masque couleur chair et aux moustaches hérissées, sous les traits duquel les Italiens du XVIème siècle se moquaient de l’envahisseur espagnol -on le retrouve aussi

programmes de seconde, au mois de janvier 2000. (Les parties grisées proposent un questionnement didactique à mettre en oeuvre auprès des élèves) 1. Vision générale de la séquence : ses enjeux 2. Les rubriques concernées dans les nouveaux programmes 3. Programme de lectures proposées durant la séquence 4. Déroulement de la séquence 5. Annexe I - Vision générale de la séquence : A- Un enjeu culturel : Le couple mythique se caractérise par le désir fusionnel, par la rupture et l'isolement