Le Cid Politique

présupposé (inquiet ?) que le spectateur "raccordant" à l’information déjà connue par le lecteur (de didascalie) entre vraiment dans la théâtralité spécifique de cette oeuvre. Deuxième exemple : La didascalie qui établit la liste des personnages de Le Cid. Cette liste est établie selon un ordre social qui part du roi jusqu’aux pages, qui tient d’abord compte de l’ordre féodal (Roi puis Infante, Diègue avant Gomès) puis de l’ordre hommes - femmes (l’Infante, "hors classe" puisque définie comme Infante

principalement exploité le théâtre comme divertissement . D'abord, le théâtre romain qui se veut exclusivement festif, ludique et musical, se développe . En effet, contrairement au théâtre antique grec qui l'a inspiré, il exclue toute réflexion d’ordre politique ou philosophique.. Ainsi, durant les pièces de théâtres ou les jeux scéniques ( appellation des romains) , toutes activités sérieuses est suspendue . C'est de la que se développe la comédie, particulièrement au IIe siècle av. J.-C., avec par exemple

d'entre eux la conduisent à sa perfection: Pierre Corneille (1606-1684) et Jean Racine (1639-1699).Corneille prête un grand intérêt aux affaires d'État : le salut de Rome («Horace»), le sort de la ville de Séville, menacée par les Maures («le Cid»). Le Cid (1637) fait date dans l'histoire du théâtre. C'est la première véritable œuvre classique. L'action des pièces de Corneille, pour la plupart historiques, est complexe et parfois chargée d'événements. L'auteur ne se lasse pas de peindre des individualités

passage marqué de sa vie. Il devient Docteur à 20 ans et se met à beaucoup voyager. C'est un protégé de Richelieu. Le 30 mai 1631, il crée la Gazette qui propose les « nouvelles » de Paris. C'est le plus grand hebdomadaire français qui défendait la politique de Richelieu. Dans la première partie, Gilles Feyel expose la hiérarchie qui réside au sein de la cour, qui tire les ficelles de qui, et montre que ce qu'on exige de la Gazette de Renaudot dépend du statut que l'on occupe dans la société des années

de Corneille : Dans Le Cid, pour venger l’honneur de son père, Rodrigue a dû tuer en duel le père de celle qu’il aime; pour venger son père, Chimène doit exiger la mort de celui qu’elle aime. Cependant, ces deux êtres que le devoir (politique) oppose, se comprennent, s’admirent mutuellement, et leur amour sortira grandi de cette épreuve. Le héros cornélien est donc soumis à un dilemme: il est placé face à des impératifs opposés et inconciliables: sentimentaux et politiques. Pour rétablir l’honneur

pour la première fois dans un univers plausible, celui de la société contemporaine. Corneille, auteur officiel nommé par Richelieu, rompt avec ce statut de poète du régime et avec la politique contestée du Cardinal, pour écrire des pièces exaltant la haute noblesse tel que Le Cid, rappelant que les hommes politiques ne sont pas au-dessus des lois (Horace), ou montrant un monarque cherchant à reprendre le pouvoir autrement que par des représailles (Cinna). En 1647 il est élu à l’Académie française

jouie d’un grand succès mondains au XVIIème siècle et ont encore un sucées jamais démenti jusqu’à nos jours. Les contes de Perrault: Charles Perrault (1628-1703) est issu d’une puissante famille bourgeoise imprégnée du jansénisme. Associé à la politique de Louis XIV, jusqu’à la chute de Colbert, il consacre sa vie à faire l’apologie du siècle et à défendre le parti des modernes. Il n’y a pas besoin de présenter la belle au bois dormant, le petit chaperon rouge, ou cendrillon. Le conte littéraire

qu'on a vue même en ce désordre affreux, un Dieu… » (Phèdre) - la Poétique inaugure une tradition de dévaluation du spectacle « quant au spectacle, qui exerce la plus grande séduction, il est totalement étranger à l'art et n'a rien à voir avec la politique, car la tragédie réalise sa finalité même son concours et sans acteurs. De plus, pour l'exécution technique du spectacle, l’art fabricant d'accessoires est plus décisif que celui des poètes. » (Poétique, 50 b 15)= suprématie du texte dramatique

garde certains traits de style baroque. Il commence comme auteur de comédies (la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place royale, L'Illusion comique, le Menteur…), avec lesquelles il alterne des tragi-comédies comme Clitandre et comme Le Cid, qui fut son plus grand succès mais qui lui fit aussi modifier son style en le menant sur un côté plus classique. L’auteur complète son œuvre avec des tragédies telles que Médée, Cinna, Polyeucte, Nicomède, La Mort de Pompée, Rodogune… Comme on

bon nombre de diplômés en droit de son temps. Il écrivit d'abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L'Illusion comique, et des tragi-comédies Clitandre (vers 1630) et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. Il avait aussi donné dès 1634-35 une tragédie mythologique ("Médée"), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique — il fut le dernier des poètes dramatiques de sa génération à le faire —, donnant ainsi