Le Cid Récit épique

de représentation particulier que l'on pourrait qualifier de direct que l'on peut appeler aussi mimétique, ce qui l'opposerait avant tout au mode diégétique de représentation, le mode indirect, reposant sur le récit. Opposition presque frontale donc. Question de la frontière entre récit et drame (drama) semble tranchée depuis La Poétique d'Aristote. Dès le IV ième siècle avant notre ère. Texte descriptif et non prescriptif tel qu'un étranger le découvre (Aristote est macédonien). Pour lui la spécificité

doivent montrer aucune action violente, pas de sang et pas de contact physique brutal ou sexuel. En revanche, ces répliques ou actions peuvent être racontées. • La règle de vraisemblance : Elle a pour but de rendre plus réalistes les actions des récits pour les spectateurs. Si cette règle est respectée, les spectateurs, en regardant la pièce, ont la possibilité de se reconnaître dans les personnages, ainsi ils peuvent mieux comprendre les réactions, les gestes et les pensées des personnages. De

écrite pendant la guerre de 39-45, Antigone est l’allégorie de la Résistance. B. Un effet de surprise limité pour la mise en valeur des sentiments et d’un dénouement tragique • « Le Cid », Pierre Corneille : les trois règles de Boileau détournées (unité de temps, de lieu et d’espace) ; côté épique mis en avant, récit de combats, héroïsation des personnages, thème de l’amour : Chimène : « Va, je ne te hais point » • « Andromaque », Jean Racine : chaîne amoureuse, les sentiments sont omniprésents

Les Regrets). Apologue : un court récit, en prose ou en vers, qui comporte une morale. Assonance : répétition expressive de la (ou des) même(s) voyelle(s) ou du même son vocalique. « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant […] » (Verlaine, Poèmes saturniens, « Mon rêve familier »). Asyndète : forme de parataxe où l’on supprime les mots de liaison (les conjonctions de coordination). « Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent. » (Corneille, Le Cid). Burlesque : adjectif qui qualifie

mots Un bruit à réveiller un mort - IRONIE n.f. Dire le contraire de ce que l’on pense - Surtout ne te presse pas ! LITOTE n.f. Utilisation d'une expression suggérant beaucoup plus que ce qu’elle dit réellement - Va, je ne te hais point Le Cid, de Corneille (je t’aime) METAPHORE n.f. Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison. - Les étoiles volaient dans les branches des arbres METONYMIE n.f. Remplacer un élément par un autre

physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées au spectateur sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. Boileau la résume ainsi : "Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille

impossibilité dans le tragique ? Fausse antithèse de la phrase. Nécessité nécessaire ? -La tragédie apparaît aux 6/5ème s .avt JC (Eschyle, Sophocle) // démocratie athénienne. A l’époque il y le récit épique avec héros, dieux chantés : raconte, n’analyse pas, jugements moraux : Œdipe Homère comme récit ss pb posés. Avec la démocratie, apparition de la responsabilité des hommes, de la notion de faute : on crée des lois juridiques. En tragédie, Œdipe est interrogé sur sa culpabilité. La tragédie

scène, comme un point de vue dont le narrateur se dissocie. 2. L’arithmétique d’une bataille Le récit de la bataille se développe selon deux approches : euphorique / dysphorique. Le narrateur feint de reprendre tout en le dénonçant, le point de vue optimiste et euphémisant des chefs de guerre, qui transforment le champ de bataille en « théâtre » et en objet de comptabilité. L’ordre du récit, facteur d’euphorie, est délimité par les adverbes « d’abord – ensuite – aussi ». L’euphémisation consiste

crainte (cf. fiches n° 6b ). Le mot "dramaturge" désigne un auteur de pièce de théâtre. On peut représenter un événement en le racontant à des auditeurs ou des lecteurs, ou en le jouant devant des spectateurs. Ainsi, le théâtre se différencie du récit parce que toute représentation est étymologiquement "drama" (= une action), puisque des acteurs imitent des actions, et "theatra", puisqu'ils sont "regardés" par des témoins. Le théâtre épouse donc mieux que tout autre mode d'expression les apparences

personne avec l’illusion référentielle. C’est l’illusion de réalité. Il n’est pas vrai et l’auteur va essayer de le rendre vrai. Narratologie : Partie de la linguistique et de la critique qui s’attache au récit, à son fonctionnement, à sa structure. Le personnage, c’est celui qui participe au récit, cela veut dire qu’il se distingue de celui qui raconte l’histoire et de celui qui écrit l’histoire, l’auteur. De manière générale, le personnage est un être de papier, un agent de l’action crée par le romancier