Le Comique D Alceste

débat contre son implacable destin. Contre son gré, il doit sans cesse inventer de nouveaux stratagèmes pour se tirer des péripéties invraisemblables. * 1666 Le Misanthrope : Comédie en cinq actes et en vers. Elle est inspirée de Ménandre, comique grec. Alceste hait l'humanité tout entière, y dénonce l'hypocrisie, et la lâcheté. Mais il aime pourtant Célimène, coquette et médisante. Le vertueux se lance ainsi dans des combats perdus d'avance. Molière y critique les mœurs de la cour, l'hypocrisie qui

temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (place des femmes, mariage d'intérêt...), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire... Contrairement à la presque totalité des auteurs de comédie de son temps, l'invention dramatique de Molière s'appuie peu sur l'imitation de modèles antiques

distinguaient par leur couronne, les étrangers par quelque élément caractéristique de leur pays, et les Dieux par les symboles qui leur étaient attribués (ex : le casque pour Athéna, le trident pour Poséidon…). Masque tragique de jeune homme. Masque comique ayant l’expression du rire grimaçant. Masque tragique. c) La tragédie. Les sujets tirés des mythes et des légendes parle notamment de la guerre de Troie, des Dieux et des personnages appartenant à des classes élevés (empereurs, rois, princes

fait, le premier, les frais de la nouvelle attitude hypocrite de Dom Juan et de sa fausse dévotion. En quoi ce père est-il différent des autres pères mis en scène par Molière, et pourquoi le tourner en ridicule rend-il la scène plus grinçante que comique ? Dans les comédies de Molière, les pères sont toujours plus ou moins ridicules à cause de leur caractère tyrannique et égoïste (comme le veut d’ailleurs le rôle dans la tradition de la comédie). Dom Louis n’est jamais ridicule, bien au contraire

sorte à traiter autrui toujours en même temps comme une fin et jamais seulement comme un moyen. » (Kant, Les Fondements de la métaphysique des mœurs) - « Et chercher, sur la terre un endroit écarté, ou d’être homme d’honneur, on ait la liberté » (Alceste, Molière, Le Misanthrope) - « Ce qui, dans une société encore un peu grossière, est l’ouvrage d’un seul homme, devient, dans une société plus avancée, la besogne de plusieurs. » (Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des

XXème siècle Problématique : Quel rôle le portrait joue-t-il dans la construction du personnage ? Objet d’étude : Le personnage de roman, du XVIIème à nos jours. groupement de textes (lectures analytiques d’extraits) : 1. Paul Scarron, Le Roman comique (portrait de Mme Bouvillon) 2. Stendhal, Le Rouge et le Noir (portrait de Mr de Rênal) 3. Gustave Flaubert, Madame Bovary (portrait de Catherine Leroux) 4. Alain Robbe-Grillet, La Jalousie (portrait de A… ) Documents complémentaires : Alain Robbe-Grillet

rien d’autre que son magot. Tout peut y être sacrifié. On assiste sidéré à cette destruction. Il n’y a pas d’issue ; l’argent est enterré et le manque précipite toute cette petite société dans une urgence panique. Molière nous montre la vie nue. Le comique, au lieu d’éviter le pire, aggrave encore plus profondément ce portrait tragique. Cette pièce culte a été jouée plus de deux mille fois par la Comédie-Française depuis 1680, on la connaît aussi interprétée par de Funès quatre siècles plus tard. Elle

Femmes savantes de Molière, permet de démasquer Trissotin, rendant ainsi possible le mariage de Clitandre et d'Henriette. Le dénouement : Marque la fin de l'intrigue, la résolution du conflit. Il varie en fonction du genre de la pièce : dénouement comique (heureux), tragique. Exemples : Le dénouement du Tartuffe (1664) de Molière, qui repose sur l'intervention d'un personnage extérieur à l'action - le roi - a souvent été jugé comme une faiblesse de la pièce. C'est en effet le roi qui révèle que

(tragi-comédie) il semble se consacrer au genre ( la Veuve, 1631 ; la Galerie du Palais, 1631-32 ; la Place royale, 1633-34). Richelieu l'accueille parmi les cinq auteurs qui travaillent sous sa protection. Sa carrière se poursuit avec l'Illusion comique, 1636, Médée (1635), le Cid (1637) . Le public, enthousiasmé, le suit. Cependant, les «  doctes  » le boudent, parce que les règles de la tragédie ne sont pas observées dans le Cid, un querelle est engagée et ne sera close qu'en 1638 avec la publication

à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 et mort à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge (auteur de pièces de théâtre) et acteur de théâtre français. Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a crée des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur