Le Comique Dans En Attendant Godot

réalisme, de tout sens (le temps peut par exemple sembler s’écouler à l’envers ou ne pas s’écouler, de toute façon, il n’existe plus de sens). De même l’action est réduite à peu de choses ou même niée : dans En attendant Godot (1949) de Beckett, les personnages attendent un improbable Godot, qui ne vient jamais, et cette attente n’a pas cessé lorsque se baisse le rideau. Que font-ils sur scène ? Rien : ils bricolent, passent le temps. Voilà pourquoi l’on parle de théâtre de l’absurde : ce ne sont

l’hypocrisie de Béline, la nature de Cléante, la stupidité des Diafoirus, l’inutilité des médecins, l’illusion religieuse médicale.- Les mensonges et les déguisements : pour nuire ou pour révéler.- Une comédie d’intrigue, de mœurs, de caractère.- Le rôle du comique (gestes, situation, mots, caractère).- Vérité universelle sur l’homme : tyrannie, plaisir à être malade, de la servitude volontaire, difficultés à entendre raison, la cupidité universelle, l’amour filial et fraternel.- Vérités sur la société : la

raison sur la passion, Bérénice choisit de régner et choisit la raison d’Etat sur celle de l’amour. Racine donne ainsi la leçon de morale suivante : il faut faire passer le collectif sur l’individuel, la cause public sur celle privée. Le dénouement comique ou bien tragique peut donc donner une leçon de morale, qui se révèle être une clé pour la compréhension de l’œuvre dramatique. Par ailleurs, le dénouement peut aussi être porteur d’une leçon psychologique et se révèle ainsi science le l’âme.

autres metteurs en scène sur une même pièce de théâtre, celle-ci ne peut pas être faite que d'une seule façon. Une pièce de théâtre peut donner lieux à de nombreuses mises en scène différentes, selon le metteur en scène. C’est le cas pour L’Illusion comique de Pierre Corneille de 1639 qui a été mise en scène par Marion Bierry au Théâtre de la Poche en 2006 et par Jean-Marie Villégier au Théâtre de l’Atelier en 1997. Lors de L’acte I Marion Bierry a décidé de rester fidèle au texte de Corneille en représentant

éléments provoquant le rire. Ainsi, le comique apparaît sous plusieurs formes. D’abord, le comique de caractère est observé. Par exemple, les répliques impertinentes de Juliette lorsqu’elle s’adresse à Marguerite, étonnent car le respect dû à la royauté est peu visible. Cet écart, entre la dignité royale attendue et la trivialité quotidienne, continue avec Bérenger qui, par sa personnalité dévoilée par ses propos et ses gestes, est l’un des personnages les plus comiques de la pièce. Oscillant entre vieillard

métamorphoses du monde et des êtres  les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688) LES LUMIÈRES Env. 1715- 1789 Les écrivains des Lumières s’engagent

D’Urfé (L’Astrée, 1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) Corneille (L’Illusion Comique, 1636)  Viau (Œuvres poétiques, 1621) Le Classicisme(1660-1690) : En réaction contre l’exubérance du Baroque, le classicisme cherche à créer des modèles, en fondant chaque

• combattre l’intolérance et les préjugés • diffuser les connaissances des sciences et des techniques • défendre les valeurs de liberté et d’égalité. D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Montesquieu (Lettres persanes, 1721), Voltaire (Candide,1759), Rousseau (Du contrat social,1762) Diderot (Encyclopédie,1751-1772) Beaumarchais… Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière

française « Molloy »,  « Malone » meurt, et  « L’innommable », est écrite entre 1947 et 1949. Publiée par celui qui restera toujours son éditeur français : le jeune Jérôme Lindon des éditions de Minuit, entre 51 et 53. Puis l’écrivain écrit « En attendant Godot (1949) » : l’idée viendrait d’un tableau de Friedrich vu en Allemagne à Dresde : « deux hommes contemplant la lune » (1819). Elle fut mise en scène en 1953 au théâtre de Babylone. La pièce fait scandale au moment de sa représentation et engendre

|1616) ; Corneille (L’Illusion |(L’Avare, 1668), La Fontaine |Rousseau (Du contrat social, 1762) | | |Gargantua, 1534) ; Montaigne |(Les Regrets, 1558 ; Les Antiquités |Comique, 1636) ; Viau (Œuvres |(Fables, 1668-1693), La |Diderot (Encyclopédie, 1751-1772) | | |(Essais, 1580-1588)…. |de Rome, 1558), Baillif, Jodelle. |poétiques, 1621)