Le Comique Et La Relation Maitre Valet

II°) Une scène comique A/ Comique de situation → Double jeu de Don Juan : il ment aux deux femmes. → Double jeu de Sganarelle : lâcheté devant son maître malgré sa bonté : « Mon maitre est un fourbe » ; « il n’est point fourbe ». → Les deux femmes qui se disputent alors que Don Juan est le responsable. Ce sont les plus ridicules et les plus naïves. → Le lecteur ou spectateur, Sganarelle et Don Juan sont au courant de la mascarade mais pas les deux paysannes. B/ Comique de geste → Don

17 février 1673, alors qu’il jouait sur scène. . Résumé : Dom Juan est un homme riche toujours accompagné de Sganarelle, son fidèle valet. Infidélités, fourberies, avarice, lâcheté, polygamie, hypocrisie, telles sont ses valeurs. Il dit que sa seule croyance est « deux et deux sont quatre et quatre et quatre sont huit ». Cet homme va séduire Done Elvire, Charlotte et Mathurine. Sa

de profondes réflexions sur l’art du comédien. Pour lui, tous les moyens sont bons pour faire réfléchir le lecteur. Il écrit Jacques Le Fataliste de 1765 à sa mort en 1784. Jacques Le Fataliste est un roman subversif, qui remet en cause les relations maître/valet : il constitue donc une critique sociale et une réflexion philosophique. Le fil conducteur du roman Jacques Le Fataliste est le récit des amours de Jacques, promis depuis le début, mais sans cesse interrompu. On s’attardera ici sur le commencement

sommes ? » (l.3) illustre la stupéfaction d’Argan face à l’inversion de la relation maitre/servante voulue par cette dernière. Celle-ci insiste d’ailleurs : « Quand un maître ne pense pas à ce qu’il fait, une servante bien censée est en droit de le redresser. » (l.5). Ici, la maxime présentée par Toinette, au présent de vérité générale, affirme la prise de pouvoir de Toinette, qui présente des arguments plus pertinents que son maitre. Attention, cette maxime est inventée par la servante ! 2ème mouvement :

ce sont des objets supposés comiques par nature ; on ne peut pas faire rire sans parler des gens ordinaires (puisque les rois, princes, héros sont essentiellement tragiques). Le genre paraît donc à la fois bas par son public et frivole par ses effets : indigne à double titre. Ce n’est pas tout : le genre de la comédie est en quelque sorte tiré vers le bas par un cousin mal famé, la farce. La farce : voir déf. plus loin, quelques mots pour le moment : genre comique de la fin du Moyen-Age, XVe-XVIe

de la part de l'auteur car *à l'*é*poque en France on est en monarchie. On comprend bien qu'à travers sa pi*è*ce l'auteur fait l'*é*loge du syst*è*me r*é*publicain. Cependant, les scènes centrées sur les maîtres et leurs serviteurs évoquent plutôt les relations entre maîtres et valets telles qu'on les trouvait au XVIIIe et non à l'Antiquité. De même, les détails vestimentaires : le corcet de Frozine et les détails culturels : la loge au spectacle nous évoquent la société européenne du XVIIIe

COMPLEMENTAIRE Groupement de textes  Texte 1 : L’ère du soupçon, Nathalie Sarraute Texte 2 : Yvain le chevalier, Chrétien de Troyes Le texte théâtral et sa représentation du XVIIème à nos jours. Séquence 2 Les relations maitres/ valets au théâtre PROBLEMATIQUE : Comment les rapports de dominations sont-ils fondés entre les personnages ? Lectures analytiques : Texte 1 : Les bonnes, Genet (Acte 1, scène 1, « La chambre de Madame (…). Une toilette noire servirait mieux votre

Molina . Nous nous intéressons ici à la scène 1 de l'acte I : C'est la scène d'exposition où on apprend ce qui s'est passé ( et ce qui va se passer + les perso + intrigue + idée du dénouement ). L'extrait s'ouvre plus précisément sur Sganarelle, le valet de DJ et Gusman. Gusman veut savoir pourquoi DJ est parti alors qu'il vient de se marier avec Done Elvire. → Lecture Sur quels éléments repose l'originalité de cette scène d'exposition ? ( pas si traditionnelle que ça ! ) Le plan est le suivant :

s'interroger sur leur sens. Éléments tragiques, éléments comiques La pièce ne s'inscrit pas de façon monolithique dans la tragédie, ni dans la comédie. Elle est parsemée d'indices qui font vers l'un ou l'autre de ces genres. La marque la plus évidente de référence à la comédie traditionnelle est sans doute la relation entre Clov et Hamm, qui reproduit le rapport maître/valet au cœur de nombreuses oeuvres et de Plaute ou de Molière. Mais cette relation apparaît outrée, poussée à l'extrême, dès la première

55 avertissement. II- Don Juan : un libertin féroce et mis a mal Nous étudierons a présent le personnage féroce de Don Juan, en étudiant l’art de la manipulation et de l’arrogance, associé à l’hypocrisie du libertin. Tout en analysant le ressort comique du personnage de Sganarelle puis notre héros finalement mis a mal. a) L’art de la manipulation et de l’arrogance . La manipulation Métonymie « bouche » l.14 associé aux mensonges du manipulateur, du beau parleur. C’est un fin rhéteur, il métrise