Le Comique Et Le Tragique Dans La Machine Infernale

Trois jeunes filles mortes ? Ces dernières semaines ? Pourquoi ne m’a-t-on pas averti plus tôt ? — Je n’ai pas tout de suite compris qu’il y avait un lien entre elles, Seigneur, répondit en anglais une voix légèrement anxieuse qui émanait de la machine. — Trois cadavres exsangues abandonnés nus dans divers parcs de la ville et tu n’as pas fait le rapprochement ? Ricana Lucien sans cacher son mépris. Bravo ! — Apparemment, les autorités souhaitent éviter que les habitants paniquent, maugréa l’interlocuteur

sais qu'une chose : c'est que vous êtes très belle... — -- On m'a dit que cela se chantait ? LA ROUTE DE MAKOGAÏ — -- J'ai appris par le commissaire du bord que vous alliez usqu'à Sydney. — -- Tandis que vous me quitterez à Singapour pour vos machines électriques... Vous m'oublierez vite ! — -- Pourquoi dire des choses méchantes ? — -- Il faut que j'aille me reposer. Je suis très lasse... Bonsoir, Robert. — -- Bonne nuit, Chantai... A demain, peut-être ? Il avait prononcé ces derniers mots en

c'était moins la tentation amoureuse que l'interdiction de faire l'amour: feu et glace, délices et frustration mêlées, l'inceste me plaisait s'il restait platonique. Lire 47 Je ne vous en veux pas »? Pourquoi Rodolphe le trouvait-il « comique et un peu vil »? Ensuite Charles Bovary mourait: de chagrin? de maladie? Et pourquoi le docteur l'ouvrait-il puisque tout était fini? J'aimais cette résistance coriace dont je ne venais jamais à bout; mystifié, fourbu, je goûtais l'ambiguë volupté

famille, c'était moins la tentation amoureuse que l'interdiction de faire l'amour: feu et glace, délices et frustration mêlées, l'inceste me plaisait s'il restait platonique. Lire 47 Je ne vous en veux pas »? Pourquoi Rodolphe le trouvait-il « comique et un peu vil »? Ensuite Charles Bovary mourait: de chagrin? de maladie? Et pourquoi le docteur l'ouvrait-il puisque tout était fini? J'aimais cette résistance coriace dont je ne venais jamais à bout; mystifié, fourbu, je goûtais l'ambiguë volupté

l’hiatus, l’angoisse, l’ambiguïté et la métamorphose, il nous paraît possible de définir ce qui est indéfinissable, mais de manière générale : la poésie française moderne est celle qui cherche à créer le sens en une assomption violente, parfois tragique, du non-sens ; celle qui est mobile et discontinue ; celle qui s’épuise, s’asphyxie pour s’orienter vers l’acte d’un renversement ; celle qui sert de poste d’observation privilégié de la solitude du poète lui-même. Pourquoi parmi bien d’autres, qui

second volet du plan de communication-marketing, là où le désir d'apprendre cède place à la volonté de faire. Les rouages de la machine fonctionnent désormais à plein régime. Le comité de planification, animé par l'administrateur publicitaire, s'assure le concours des autres départements-clés de l'agence: recherche, création, média. La concertation est de mise. La machine tourne sans trop d'à coups car les engrenages sont bien huilés. Tout en gardant un contact étroit avec le client, la réalisation

ne repose plus sur le Sacré. Et si la police était devenue le substitut fonctionnel du vieil ordre religieux ? Bref, une institution qui serait en chacun de nous (d’où la redondance des images policières fabriquées de façon pathologique dans les machines imaginaires), et en même temps au-dessus de nous, en dehors de la Société qu’elle observe sans être vue ? Cette « religion civile », ce ministère de l’ « intérieur » (de l’intériorité de nos âmes), exutoire de nos grandes peurs urbaines, produite

marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris, qui en possèdent si bien la physionomie qu'ils y voient une verrue, un bouton, une rougeur. Pour les autres, Paris est toujours cette monstrueuse merveille, étonnant assemblage de mouvements, de machines et de pensées, la ville aux cent mille romans, la tête du monde. Mais, pour ceux−là, Paris est triste ou gai, laid ou beau, vivant ou mort ; pour eux, Paris est une créature ; chaque homme, chaque fraction de maison est un lobe du tissu cellulaire

marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris, qui en possèdent si bien la physionomie qu’ils y voient une verrue, un bouton, une rougeur. Pour les autres, Paris est toujours cette monstrueuse merveille, étonnant assemblage de mouvements, de machines et de pensées, la ville aux cent mille romans, la tête du monde. Mais, pour ceux-là, Paris est triste ou gai, laid ou beau, vivant ou mort ; pour eux, Paris est une créature ; chaque homme, chaque fraction de maison est un lobe du tissu cellulaire

marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris, qui en possèdent si bien la physionomie qu'ils y voient une verrue, un bouton, une rougeur. Pour les autres, Paris est toujours cette monstrueuse merveille, étonnant assemblage de mouvements, de machines et de pensées, la ville aux cent mille romans, la tête du monde. Mais, pour ceux-là, Paris est triste ou gai, laid ou beau, vivant ou mort; pour eux, Paris est une créature; chaque homme, chaque fraction de maison est un lobe du tissu cellulaire