Le Cortège Jacques Prévert

attirer à lui les militants socialistes en plaçant des orateurs tout le long du cortège. C'est pourtant l'inverse qui se produit : « les militants communistes se joignent au cortège socialiste, abandonnant estrades et orateurs communistes, et c'est aux cris de « Unité ! Unité ! » que les militants des deux partis défilent de concert »7. Ce sont donc les militants ordinaires, contre la volonté des états-majors hormis Jacques Doriot, qui font du 12 février 1934 une manifestation unitaire, et préparent

attirer à lui les militants socialistes en plaçant des orateurs tout le long du cortège. C'est pourtant l'inverse qui se produit : « les militants communistes se joignent au cortège socialiste, abandonnant estrades et orateurs communistes, et c'est aux cris de « Unité ! Unité ! » que les militants des deux partis défilent de concert »7. Ce sont donc les militants ordinaires, contre la volonté des états-majors hormis Jacques Doriot, qui font du 12 février 1934 une manifestation unitaire, et préparent

attirer à lui les militants socialistes en plaçant des orateurs tout le long du cortège. C'est pourtant l'inverse qui se produit : « les militants communistes se joignent au cortège socialiste, abandonnant estrades et orateurs communistes, et c'est aux cris de « Unité ! Unité ! » que les militants des deux partis défilent de concert »7. Ce sont donc les militants ordinaires, contre la volonté des états-majors hormis Jacques Doriot, qui font du 12 février 1934 une manifestation unitaire, et préparent

années trente marquent aussi la faveur du "roman cycle", une formule littéraire testée autrefois par Zola (Les Rougon-Macquart), Proust (A la Recherche du temps perdu) et Romain Rolland (Jean-Christophe, 1904-1912). Mais cette formule prolifère avec Jacques Chardonne (Les Destinées sentimentales, 1934-1936), Georges Duhamel (La Chronique des Pasquier, 1933-1941), Roger Martin du Gard (Les Thibault, 1922-1940) et surtout Jules Romains (Les Hommes de bonne volonté, 1932 à 1947). Jules Romains (1885-1972)

puis devint assistant, entre autres, de Jacques Feyder. Il réalisa: Nogent, eldorado du dimanche (1929), Jenny (1936), joué par un jeune écrivain alors peu connu, Jacques Prévert, qui sut donner du relief aux seconds rôles et aux dialogues. Leur collaboration dura dix ans et donna plusieurs films importants : Drôle de drame (1937), Quai des brumes (1938), Le jour se lève (1939), les Visiteurs du soir (1942), les Enfants du paradis (1943-1945), puis, sans Prévert: Hôtel du Nord (1938), Thérèse Raquin

invite à ne pas le laisser s’évader, à le savourer avec mesure et donc à être présent. Deux poèmes mis en chanson symbolisent bien ce regard sur la vie emprunt de sagesse : « Si tu t’imagines » de Raymond Queneau et « Les feuilles mortes » de Jacques Prévert. Le premier est une réécriture des poèmes de l'ancien membre de la Pléiade Pierre de Ronsard, "Ode à Cassandre" et "Quand vous serez bien vieille...", qui traitent justement tous deux du thème du carpe diem, s'adressant à de jeunes femmes. Jouant

Petit-Lorraine Jean-Pierre Rosnay 2 TABLES DES MATIÈRES AUTEURS A. de Lamartine G. de Nerval A. de Musset V. Hugo Ch. Baudelaire P. Verlaine A. Rimbaud G. Apollinaire P. Éluard L. Aragon R. Char H. Michaux R. Desnos P. Fort F. Ponge J. Prévert L. Sédar Senghor Notes …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………

Les Amours jaunes ). L'interrogation est une marque de la déchirure et de l'indécision (lyrisme). Mais on retrouve aussi des figures dans la poésie d'humour (" Un certain Blaise Pascal/ etc. etc. ", Jacques Prévert, "Les paris stupides") 7. Les tropes : métaphores, métonymies, synecdoques Tropes : figures où les mots " sont pris dans un sens détourné, autre qu'un sens propre, c'est-à-dire dans une signification qu'on leur

de rock manouche et peintre à ses heures : Rona Hartner. Qui n’a pas vu sa fuite éperdue, souriante et nue, dans la neige, est orphelin d’une pure beauté. Juliette Chaperon : Vous avez créé une sorte de littérature engagée-dégagée (au sens que Prévert donnait à ce dernier mot). Vous avez aussi créé le genre polar (ou roman noir si vous préférez) de la mémoire, avec travail sur archives qu’on ressort du passé. Avez-vous l’impression de reconnaître votre influence chez des auteurs comme François

riche de citations. Quelques-unes sont issues des propres lieder du compositeur (extraites des Lieder eines fahrenden Gesellen, « Chants d’un compagnon errant »), d’autres proviennent du répertoire populaire. Ainsi le thème de la chanson « Frère Jacques », en ré mineur, ouvre le troisième mouvement. Le caractère de marche funèbre de ce thème est renforcé par un ostinato de Tonique/Dominante aux timbales. Dans l’univers malherien, la citation « minorée » d’un thème enfantin peut évoquer le souvenir