Le Coucher Du Soleil Romantique Baudelaire

Pont Mirabeau » , Alcools , 1912 . Charles Baudelaire , « L’horloge » , Les fleurs du mal , 1857 Alphonse de Lamartine , « Le lac » , Méditations poétiques .1820 Esther Granek , « Saisir l’instant » , Je cours après mon ombre , 1981 Louise Ackermann ,  « Le fantôme » , Contes et poésies , 1863 Victor Hugo, « Soleils couchants » , Les Feuilles d'Automne,1831 Théodore de Banville, « bien souvent je revois … » , Les cariatides , 1841 Charles Baudelaire , « L’ennemi » , les fleurs du mal ,1861

d’une vision poétique de la vie, qui doit s’entendre par opposition à réaliste. *Robert : emprunt de poésie. « Une prose poétique, musicale, sans rythme et sans rimes, assez souple et assez heurté pour s’adapter au mouvement lyrique de l’âme. » - Baudelaire, qui émeut par la beauté, le charme, la délicatesse. Poésie *Larousse : caractère d’une chose qui parle à l’âme, qui touche le cœur, la sensibilité. *Robert : propriété que l’homme attribue à certaines choses ou certains êtres d’éveiller en lui

représente physiquement l’élan de Saccard vers les sommets. Cependant, cette scène est avant tout une scène de séduction. En effet, nous voyons un homme inviter sa femme au restaurant, pour leur sortie du dimanche, dans une ambiance romantique : le soleil se couche, le ciel rougeoie. Mais nous relevons la formulation un peu triviale : « il l’attablait dans quelque cabaret de banlieue. » Premièrement, l’imparfait souligne qu’il ne s’agit pas d’un moment exceptionnel mais habituel. Deuxièmement, le

Classiques & Cie lycée • Les Fleurs du mal • guide pédagogique 1 • Hatier © 2019 Baudelaire, Les Fleurs du mal (édition Nouveau bac 1re) GUIDE PEDAGOGIQUE établi par Florence Bouchy et Johan Faerber L’édition Classiques & Cie Lycée .................................................................................................. 2 L’étude de l’œuvre en classe : les étapes ......................................................................... 4  1. Comprendre le contexte

leurs bouges(9) Et, s'accoudant au pont de la Cité(10), devant Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent ! Les nuages, chassés par la brise nocturne, Courent, cuivreux et roux, dans l'azur taciturne ; Sur la tête d'un roi du portail(11), le soleil, Au moment de mourir, pose un baiser vermeil. L'hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre, Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre. Tout bruit s'apaise autour. À peine un vague son Dit que la ville est là qui chante sa chanson, Qui lèche

culturel apparu à la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux années 1850. Le Romantisme se caractérise par la représentation de la subjectivité. L’œuvre exprime des sentiments individuels confrontés à l'espace naturel, signe de la présence du divin. Le poète romantique se fait le témoin des sentiments amoureux et religieux de son temps. Ses poèmes évoquent principalement l'amour et la nature, leur poésie est le plus souvent, engagée. Nous pouvons relever cela par exemple, dans « Le Lac » d’Alphonse de Lamartine

représente physiquement l’élan de Saccard vers les sommets. Cependant, cette scène est avant tout une scène de séduction. En effet, nous voyons un homme inviter sa femme au restaurant, pour leur sortie du dimanche, dans une ambiance romantique : le soleil se couche, le ciel rougeoie. Mais nous relevons la formulation un peu triviale : « il l’attablait dans quelque cabaret de banlieue. » Premièrement, l’imparfait souligne qu’il ne s’agit pas d’un moment exceptionnel mais habituel. Deuxièmement, le

est le mois de la mort de la nature et Laforgue avait cette époque en horreur. Les dimanches, jours de fermeture et de repos, constituaient aussi pour lui un synonyme d’ennui morbide. Nous sommes en présence d’un paysage archétypal du spleen que Baudelaire a déjà largement évoqué. La logique de la maladie est omniprésente : « deux mals blancs », « suppurant », « livide », « bandages livides ». La logique de la mort poursuit et radicalise la précédente : « squelettes »,  « agonie », « corde » qui

leur détention (êtres sensibles) ; un thème d’inspiration pour « soigner son mal » (cf Verlaine : « Mes prisons »). En même temps, pouvoir d’évasion et de transfiguration de la poésie qui permet d’être ailleurs (poète voyageur). Musset : poète romantique, donc en révolte, refuse le service de la Garde Nationale à trois reprises. Ici, deuxième expérience de prison. « Le mie prigioni » (en italien : Musset très attaché à l’Italie ; + vogue de « le mie Prigioni » de Silvio Pellico, le carbonaro )

Mais lorsque il s’agit de l’amour quoi de mieux que les romantiques ? C’est pour cela que je t’offre un séjour au jardin du Luxembourg pour y trouver Gérard de Nerval qui surs ses superbes allés, se fait frapper par une flèche qui le rendra amoureux d’une belle passante qui hantera ses rêves. Et ne le libèrera qu’a sa mort. Ah la mélancolie c’est le maux qui frappe Musset regrettant son passé. A deux pas de ce lieu on y trouve Baudelaire Gautier et Jules Cross qui comme Pygmalion créaient le sublime