Le Couteau dans la plaie

un faux accord  Dans la divine symphonie, Grâce à la vorace Ironie  Qui me secoue et qui me mord ? Elle est dans ma voix, la criarde !  C'est tout mon sang, ce poison noir !  Je suis le sinistre miroir  Où la mégère se regarde. Je suis la plaie et le couteau ! Je suis le soufflet et la joue ! Je suis les membres et la roue,  Et la victime et le bourreau ! Je suis de mon cœur le vampire,  - Un de ces grands abandonnés  Au rire éternel condamnés,  Et qui ne peuvent plus sourire ! Charles Baudelaire

fracassant le pare-brise du véhicule. Il est par la suite violemment tombé au sol. Des policiers à proximité ont aperçu la scène et sont intervenus rapidement. Les policiers ont pu constater que Raphaël saignait légèrement du front et avait une plaie ouverte au genou. Les policiers ont alors fortement suggéré à Raphaël d’aller à l’hôpital, mais Raphaël a refusé fermement. Il leur dit : « j’va être correct, ça me tente pas d’aller perdre mon temps à l’urgence. J’va appeler un de mes chums et

situation et la pensée que le jeune avait de la police. Un exemple qui montre que les jeunes reproduisent ce qu’il voit est celui du jeune Julien, 19 ans, en avril 2004. Celui-ci a été condamné pour assassinat après avoir poignardé de 42 coups de couteau son amie de 15ans. Aux policiers venus l’arrêter, il a en effet déclaré s’être inspiré du film « Scream ». On se rend compte que la télévision ne fait pas qu’informer, elle peut aussi déstabiliser et influencer. Il déstabilise beaucoup les enfants

: Quand on parle de lui, Baudelaire souffle à l’oreille l'adjectif « maudit ». Mais le mot est usé d’avoir trop-et mal-servi. Si Baudelaire fut complice de Baudelaire, il fut aussi sa victime : « J'ai cultivé mon hystérie », « Je suis la plaie et le couteau ». Devant la société de son temps, il entra dans une transe qui effraya les spectateurs, déjà troublés par ses ricanements hypercritiques. Malgré tout, ce grand artiste humilié voulut être reçu chez des hommes en gilet qui allaient dans la vie

Exactement mon type de femme ; une vraie beauté latine, qui me fit me rendre compte que je n'avais pas vu de belle femme depuis mon arrivée à Mongeain. Et ses yeux, mon Dieu ses yeux... noirs et profonds, qui me transpercèrent telle une lame de couteau dans une motte de beurre fondu. Ma mère avait pour habitude de dire qu'on pouvait savoir ce qu'une personne pensait de soi rien qu'en lisant dans ses yeux. Encore fallait-il savoir le faire. Quand mon regard croisa celui de Linda, je compris

n'est à une force inconsciente, à son être inconscient ?  Considérons maintenant, si vous le voulez bien, le cas trop fréquent, hélas ! d'un alcoolique atteint de delirium tremens. Comme pris d'un accès de démence, il s'empare d'une arme quelconque, couteau, marteau, hachette, et frappe, frappe furieusement ceux qui ont le malheur d'être dans son voisinage. Quand, l'accès terminé, l'homme [[3]] recouvre ses sens, il contemple avec horreur la scène de carnage qui s'offre à sa vue, ignorant que c'est lui-même

rang dans une structure. Ex : Quand on m’aura jeté, vieux flacon désolé, Des crépit poudreux, sales, abjects, visqueux, fêlés.Charles Baudelaire * Parallélisme (hypozeuxe) : c’est la reprise du même patron syntaxique. Ex : Je suis la plaie et le couteau ! Je suis le soufflet et la joue ! Je suis les membres et la roue ! Et la victime et le bourreau. * L’anaphore rhétorique : c’est la répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début d’une phrase ou d’un vers. * L’épiphore :

comme jamais, une montée d’adrénaline m’envahit : Mathilde était morte, égorgée dans la baignoire… maculée de son propre sang, ses yeux de porcelaine ouverts et effrayés de leur dernière vision. Elle avait été égorgée avec une telle violence que la plaie béante semblait lui faire une seconde bouche. Je me ressaisis. Sur le coup, je savais que ça irait, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir mal… Je devais la sauver, la pauvre petite. Elle, victime de la folie d’un tueur, qui comptait sur la police

lecteur.  L'Héautontimorouménos » témoigne aussi de cette scission. « Bourreau de lui-même », comme l'indique le titre du poème, le « je », « faux accord dans la divine symphonie », est tiraillé par des forces contraires : Je suis la plaie et le couteau ! Je suis le soufflet et la joue ! Je suis les membres et la roue, Et la victime et le bourreau ! Je suis de mon cœur le vampire. Le poème devient alors un espace de dissonances qui, dans un même mouvement, s'opposent et se combinent. Pour

détaillé : avant de pouvoir désigner le couteau (plutôt que la hache) comme coupable du meurtre, tous ceux qui avaient en commun pris part à l'opération furent cités pour se justifier. Parmi eux, les porteuses d'eau mirent en cause comme plus coupables qu'elles ceux qui avaient aiguisé les instruments. 27 Pierre Vidal-Naquet, « Ajax ou la mort du héros », 1992, p. 109-110. Voir Sophocle, Ajax, op. cit., v. 918-919 : ek... phoiniasplêgês, « par sa plaie sanglante ». 28 Terre cuite se trouvant