Le Dedans Du Désespoir

Léopoldine semble inconsolable (Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne). Le désespoir est assis sur un banc de Jacques PREVERT Violence et guerre : Chanson dans le sang de Jacques PREVERT Où Prevert met en lien le sang et la terre qui tourne « la terre qui tourne et qui tourne et qui tourne avec ses grands ruisseaux de sang. » « Dans la rue passe un vivant avec tout son sang dedans soudain le voilà mort et tout son sang est dehors » Comme Rimbaud lui-même l'écrit à la

moi, m'enserrent... Alors c'est ça, cette chose terrible, la plus terrible qui soit, qui se révélait au dehors par des visages bouffis de larmes, de voiles noirs, des gémissement de désespoir... le « malheur » qui ne m'avait jamais approchée, jamais effleurée, s'est abattu sur moi. Cette femme le voit. Je suis dedans. Dans le malheur. Comme tout ceux qui n'ont pas de mère. Je n'en ai donc pas. C'est évident, je n'ai pas de mère. Mais comment est-ce possible? Comment ça a-t-il pu m'arriver, à moi

recherche de ce rien du tout, de ce petit vertige pour couillon.” La Guerre - Oh! Vous êtes donc tout-à-fait lâche, Ferdinand! Vous êtes répugnant comme un rat... - Oui, tout-à-fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans... Je ne la déplore pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi... Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul

l'amour paternel me fit bientôt sentir Il l'a fallu chercher : j'ai vu dans mon voyage Le Pô, le Rhin, la Meuse, et la Seine, et le Tage : Toujours le même soin travaille mes esprits ; Et ces longues erreurs ne m'en ont rien appris. Enfin, au désespoir de perdre tant de peine, Et n'attendant plus rien de la prudence humaine, Pour trouver quelque borne à tant de maux soufferts, J'ai déjà sur ce point consulté les enfers. J'ai vu les plus fameux en la haute science Dont vous dites qu'Alcandre

que le phénomène. Or, Schopenhauer déclare que la grande découverte de sa vie est celle de la chose en soi. Kant ne l'a pas trouvée parce qu'il la cherchait en dehors de lui; Schopenhauer, qui s'est affranchi du principe de raison, l'a découverte au-dedans de lui-même, et c'est la volonté. Et il entend par là la volonté intuitivement sentie en nous, force pure, sans individualité. Toute action d'un corps n'est qu'une objectivation de cette volonté universelle. Le monde lui-même ne se compose que des

et c’est avec affinement qu’il allait, cette fois encore, s’y livrer. P.78 Il multiplia les messages, usant tantôt d’humour, tantôt de menace. P.78 Il alla jusqu’à organiser un petit quiz et à promettre des prix aux éventuels gagnant. En désespoir de cause, il se réfugia dans le cynisme et la provocation. P.79 Il vendit à vil prix le plus onéreux des répondeurs automatiques, puis laissa son emploi. P.79 Le voir faire trois fois le tour de la grande table avant chaque repas, toucher

à 20)  Mouvement dont l’accélération est relayé par l’ellipse du verbe qui précipite l’engloutissement .  Rythme saisissant d’un emboîtement infini : la préposition « dans » répétée 7 fois dans le 1er §consacré à l’infiniment grand puis « là-dedans (l21), « dans » (l.22 , l.23,l.25)  Effets de symétrie et de répétitions : l’épanadiplose simule le grossissement au microscope dans la progression étape par étape qui valide l’observation et en créant des effets de miroir vertigineux souligne

est la mort. Ferdinand ressent une profonde lassitude, voir même du dégout, face à sa misérable existence. En effet, l’extrait débute par la phrase « J’avais beau essayé de me perdre pour ne plus me retrouver devant ma vie » qui suggère un désespoir extrême et le dégout de sa vie et de lui-même. Ce sentiment est renforcé par l’hyperbole « Je la retrouvais partout simplement » qui montre qu’il échoue dans ses tentatives de se débarrasser de lui-même. Il est enfermé dans un cercle vicieux comme

l’autre. Il ne la revoit pas après sa cure et elle meurt à Paris en décembre 1817. Alphonse de Lamartine est profondément marqué par cette perte et se refuge dans l’écriture. Le 13 Mars 1820, à 30 ans, paraît son 1er recueil : Méditations Poétiques. Dedans, il parle de son inquiétude, de son pressentiment pour la mort de Julie. Son plus célèbre poème s’appelle L’Elvire du Lac qui relate une promenade en barque avec Julie (lac du Bourget). Ses autres poèmes les plus célèbres sont : L’Immortalité, L’Isolement

Teintée de désespoir et d’inquiétude. Crainte de l’amante de ne pouvoir obtenir ce qu’elle souhaite. Refuge dans le rêve à la fois consolateur et piètre remède. La « pauvre âme » se sent démunie et le sonnet s’achève sur une supplique v14. II) La poétesse laisse parler sa propre voix. A) Exaltation du moi. Omniprésence de la première personne. « je »v1-6-7-8, adj possessif « mon »v2-11, « ma » v12, pron pers « m’ »v5. L’amante est centrée sur ses désirs : « dedans mon sein ».