Le Déjeuner sur l'herbe

Pasteur. Les peintres naturalistes mettent les personnages dans leur milieu et font l’action d’observation. Zola est un ami de Manet et un admirateur de son travail. La grande toile « Plain Air » reçoit un accueil comparable à celui de « Déjeuner sur l’herbe » au salon de 1863. En effet le contexte est réaliste, le sujet est floue, il y a un important jeu de lumière qui différencie la manière de peindre de la tradition. On remarque également que le thème du nu féminin est présent dans les deux

naturellement partie de lui-même ; il chaussait telle race de sabots de corne, telle autre de griffes solides et dépourvues de sang. En suite de quoi, ce sont les aliments qu’il leur procurait, différents pour les différentes races : pour certaines l’herbe qui 25 pousse de la terre, pour d’autres, les fruits des arbres, pour d’autres, des racines; il y en a auxquelles il a accordé que leur aliment fût la chair des autres animaux, et il leur attribua une fécondité restreinte, tandis qu’il attribuait

les demiténèbres d’une agitation silencieuse. De grands oiseaux, qui ne criaient point, fuyaient dans l’air comme des taches, comme des ombres ; des bourdonnements d’insectes invisibles effleuraient l’oreille ; des courses muettes traversaient l’herbe pleine de rosée ou le sable des chemins déserts. Seuls quelques crapauds mélancoliques poussaient vers la lune leur note courte et 26 monotone. Il semblait à Jeanne que son cœur s’élargissait, plein de murmures comme cette soirée claire

mes soins pour m'y soustraire, épris que j'étais déjà, tout enfant, de solitude et de rêverie, plein d'une peur instinctive des jeux bruyants des garçons et des taquineries déjà coquettes des filles. Aux violentes parties de barre, aux goûters sur l'herbe en forêt et même à la pêche aux écrevisses, si féconde en amusantes surprises, combien je préférais une promenade à l'aventure, seul, sans personne, dans ce grand parc dont les interminables pelouses m'apparaissaient mystérieuses et comme baignées

emplissaient les demi-ténèbres d'une agitation silencieuse. De grands oiseaux qui ne criaient point fuyaient dans l'air comme des taches, comme des ombres ; des bourdonnements d'insectes invisibles effleuraient l'oreille ; des courses muettes traversaient l'herbe pleine de rosée ou le sable des chemins déserts. Seuls quelques crapauds mélancoliques poussaient vers la lune leur note courte et monotone. Il semblait à Jeanne que son coeur s'élargissait, plein de murmures comme cette soirée claire, fourmillant

de retour à Paris, ils ont du mal à se retrouver ensemble, qu’elle est lasse de sa vie chez sa patronne, ils décident de l’acheter : il «aspirait à ce grand repos de la bonne nature ; et il aurait là-bas le vrai plein air, il travaillerait dans l’herbe jusqu’au cou, il rapporterait des chefs- d’œuvre.» (page 145). Mais ils se livrent plutôt à «des flâneries sans fin» (page 146), canotent sur la Seine, jardinent. Il ne fait que «quelques tentatives de travail» (page 147) car «aujourd’hui, Christine

terrasse de sa cabane. “Ah, je t’attendais, pour prendre le petit déjeuner.-Merci… écoute je suis désolé pour hier j’aurais jamais dû dire ça, je ne veux pas te perdre, tu es super importante pour moi! Super géniale aussi et…-Ok c’est bon j’ai compris pas la peine de faire une liste de ce que je suis, je me vois tous les matin dans mon miroir pas la peine, t’inquiète pas pour ça. dit-elle en rigolant. Et sinon pour le petit déjeuner tu viens? -Heu pourquoi pas, je n'ai pas mangé ce matin. - Je le

réel. Les nouvelles théories (couleurs complémentaires, peinture plus lumineuse) sont citées et expliquées dans L’Oeuvre. Autre allusion aux peintres impressionnistes, et plus précisément à Manet : le tableau Plein Air qui se rapproche du Déjeuner sur l’herbe. L’Oeuvre est un constat amer de la défaite de l’Impressionnisme (fin du mouvement en 1866). L’échec de Claude illustre celui des peintres impressionnistes. ( Les femmes dans le roman Au 19ème siècle, les femmes sont peu présentes

anglais William Turner qui a réalisé notamment cet Incendie du parlement : Un autre impressionniste très connu, à ne pas confondre avec Claude Monet, est Edouard Manet. Plutôt un adepte des portraits, il a notamment réalisé le très célèbre Déjeuner sur l'herbe et Le Balcon que voici : Analysons un instant ce tableau. Il a choqué pour ses contrastes et sa lumière particulière. Les visages sont sans ombres et paraissent applatis. Un peintre classique aurait placé la lumière de manière à mettre du

savoir qui ils sont. C'est quoi cette règle ? Ce silence ? Vivant au cœur des réseaux sociaux, cela fait des années que je suis relié aux autres par le fil de la parole et des mots : le mutisme qu'on m'impose est contre nature. Pendant les déjeuners, un moine assure la lecture depuis une autre aile de l'abbaye. Sa voix surgit depuis quatre haut-parleurs, une voix venue d'en haut qui nous déroule « Les Jésuites français dans la Grande Guerre ». Lecture de la vie des tranchées : quelle est cette