Le Despotisme De Montesquieu

singulières. Au travers de ces lettres, Montesquieu, masqué sous le regard de ses personnages fictifs, se lance dans cette lettre audacieuse : la XXXVII du recueil, datée de 1713 c’est-à-dire deux ans avant la mort du roi de France, Louis XIV dit le Roi Soleil. Dans cette lettre, Montesquieu se livre à une satire mordante de la monarchie absolue marquée par l’absolutisme du roi et le culte de sa personne. Critique d’autant plus forte aux yeux du lecteur que Montesquieu utilise de nombreux procédés de distanciation

lois est déjà inscrit dans Les Lettres persanes, que Montesquieu y developpe bien ses idées sur la religion, la politique et d’autres sujets, même s’il le fait par l’intermédiaire de personnages fictifs. Le rapport entre l’argumentation – une démonstration de la vérité par un raisonnement -- et la fiction – la fabrication d’un récit imaginaire -- deux notions apparemment contradictoires - est effectivement au centre de l’œuvre de Montesquieu, comme ce dernier l’a évoqué lui-même dans Quelques réflexions

constitutionnelle destinée à éviter le despotisme et les abus de pouvoir en ne confiant pas l’exercice du pouvoir à un organe unique mais en attribuant les trois fonctions (législatifs, exécutifs et juridictionnelle) à des organes distincts. Article 16 du Code Civil : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de constitution. » Le principe de la séparation des pouvoirs formulée en 1748 par MONTESQUIEU dans son ouvrage « de l’esprit

cette majorité pourrait proposer et faire appliquer des lois en faveur des membres de la majorité et au détriment des minorités. Cela est illustré par une citation de Montesquieu, « La monarchie dégénère ordinairement dans le despotisme d’un seul ; l’aristocratie dans le despotisme de plusieurs ; la démocratie dans le despotisme du peuple. » Cette mixité impose de nouvelles contraintes à l’application de la démocratie directe. Ce qui la rend inapplicable et comme étant la représentation unique

la monarchie mais son caractère absolu, qui est, pour eux, un abus de pouvoir. Ils s’attaquent ainsi à l'absolutisme et au régime de Droit Divin. En effet, le roi a tous les pouvoirs, ceux-ci ne sont pas séparés. En 1748, dans l’Esprit des lois, Montesquieu dénonce la détention du pouvoir absolu par une seule et unique personne : « dans la monarchie, le prince est la source de tout pouvoir politique et civil ». Cette œuvre définis aussi la nature du gouvernement monarchique: « Les pouvoirs intermédiaires

Fin de partie de Samuel Beckett. Sujets du bac de français 2010 Séries S et ES Objet d’étude: L’argumentation: convaincre, persuader et délibérer Corpus: • • • Texte A: Fénelon, Les Aventures de Télémaque (1699), Septième livre Texte B: Montesquieu, Lettres persanes (1721), Lettre XII Texte C: Voltaire, Candide (1759), chapitre XXX Télémaque et son précepteur Mentor sont de retour aux abords de l’île de Calypso. Ils rencontrent un capitaine de navire dont le frère Adoam leur livre les dernières

société, de libérer les opprimés, d'instruire les pauvres. Leurs théories inspirent le despotisme éclairé, mode de gouvernement autoritaire où tout doit être fait pour le peuple, mais sans le peuple , qui suscite aussi bien les libérales maladresses de Joseph II d'Autriche et de certains princes allemands que les froids calculs de Frédéric II de Prusse ou les impostures de Catherine II de Russie. En France, le despotisme éclairé ne trouve pas à s'appliquer, et c'est finalement le peuple qui s'exprimera

manuels et traités de droit constitutionnel français ont consacré un chapitre à la question de la « séparation des pouvoirs » et ils l’ont présentée de la manière suivante. Dans De l’esprit des lois, Montesquieu aurait le premier érigé une théorie selon laquelle, au sein d’un État, et afin que tout despotisme soit écarté, devraient se trouver trois « pouvoirs » confiés à des personnes ou à des corps distincts. Il s’agirait des « pouvoirs » exécutif, législatif et judi- ciaire. Ces pouvoirs devraient être

LE XVIII SIECLE - les lumières sont les philosophes de XVIII siècle, ils sont appelés ici parce qui ils ont aidé à combattre les ténèbres de l’ignorance et à propager le savoir, on faisait la lumière dans l’obscurité de l’ignorance. Ce siècle est important pour les découverts scientifiques (comme la loi d’attraction universelle de newton) et le découverts techniques (le télescope). Ensuite pour les lumières l’Ideal mondain de l’honnête homme est guide par trois principes essentiels :

plaisir du récit simple. Ensuite les écrivains utilisent aussi des romans pour défendre leurs idées abstraites avec une argumentation implicite. Prenons par exemple le cas un peu particulier du roman épistolaire de Montesquieu Les Lettres Persanes. À travers de ce récit Montesquieu critique la société française de l’époque et la façon dont tous les pouvoirs sont réunit sur la tête d’une seul et même personne. Pour cela il crée une correspondance fictive entre des amis persans à travers laquelle