Le Dialogue D Emma Et Rodolphe

de luxe, de fausse poésie et de fausse passion que développent les éducations mal assorties à l'existence future, inévitable. » Pensez-vous comme elle que la lecture de Madame Bovary est moralement édifiante ? 3 ) George Sand décrit ainsi Emma Bovary : une femme « dédaigneuse du réel », « folle et méprisable ». Ce jugement vous paraît-il rendre compte de la totalité du personnage d'Emma ? 4) Sainte-Beuve écrivait : « Madame Bovary est un livre avant tout, un livre composé, médité

sexualité, Emma Bovary croit l’obtenir dans l’adultère, et la femme gelée semble la perdre progressivement. Elles veulent aussi l’égalité face aux hommes, mais de façon différente : Emma Bovary veux une égalité dans le domaine de la vie sexuelle et sentimentale ; la narratrice d’Annie Ernaux se batte pour l’égalité dans le couple, sur le terrain du quotidien (les tâches ménagères). May, elle est pour l’égalité de l’amour jusqu’à la mort. Gustave Flaubert multiplie les points de vue sur Emma (MmeBovary)

néfaste de l'imagination incarné par Emma : Bovarysme par J. Gaultier, motivation à nier le réel, voire à ne plus rester terre à terre. Il se dit lui-même hystérique. Tendance, dans l'esprit humain, vers le rêve. Bovarysme au cœur de l'art voire de l'artiste raté. 2/ Mme Bovary, le roman du « rien » -Point de vue thématique, roman des meurs de province, du non-évènement. -Point de vue esthétique, sur le roman du non-évènement, peu d'actions, peu de dialogues, drame anecdotique. Discours narrativisé

enfin sur l’écriture. I- Un réalisme par dégout du romantisme 1- Le romantisme caricaturé, parodié -le sentiment de la nature : première partie, chapitre 12. Moment de la liaison avec Rodolphe qui accepte de fuir. Dialogue tragique, car dit a demain alors qu’il sait qu’il ne va pas fuir avec elle. Commence par « la lune ». -élément romantique : reflet dans l’eau d’un clair de lune. L’omniprésence de la nature qui enveloppe, protège, cache les deux amants

amant : Rodolphe. Elle veut s’enfuir avec lui mais il finit par l’abandonner, en ne laissant derrière lui qu’une lettre. Emme d désespérée que son unique amour l’ai quitté rencontre Léon au Théâtre, qui devient alors son nouvel amant. Par peur que celui-ci ne s’enfuit à son tour, elle ne fait que mentir et emprunte des sommes démesurés à un marchand du nom de Lheureux. Malheureusement celui-ci profite d’elle, et au bout de nombreuses dettes, exige remboursement, et fait pression à Emma en la menaçant

sensible au charme de Mlle Emma, sa fille. Il multiplie les visites aux Bertaux, jusqu'au jour où sa femme lui interdit d'y retourner. A u début du printemps, le notaire de celle-ci disparaît en emportant ses fonds. Elle meurt brusquement après des scènes orageuses avec ses beaux-parents. Ainsi s'achève la première expérience conjugale de Charles. C H A PITRE 3. La demande en mariage. Peu après, le Père Rouault l'invite aux Bertaux, pour le distraire... Il revoit Emma et, durant l'été, prend

Il ne faut cependant pas oublier que cette distance est fragilisée au regard de ce qui est la manière traditionnelle de présenter le discours des personnages (tirets, guillemets, verbes d’énonciation). Les paroles d’Homais, de Charles Bovary, de Rodolphe — ainsi que la bêtise, la suffisance dont elles sont porteuses — se trouvent alors mises sur le même plan que les choses. La bêtise du discours des personnages se mêle au reste et, de proche en proche, contamine tout le roman. C’est pourquoi Proust

avec un autre sens, un sens d’autrui : entre eux une sorte de dialogue commence, qui dépasse la clôture et le caractère unilatéral de ces sens1. La dernière partie de la citation vaut pour les deux principaux niveaux d’analyse impliqués dans le concept de dialogisme : le niveau d’analyse immanente au texte et celui qui implique une prise en compte du rôle actif du destinataire ou du lecteur. Rappelons l’étymologie grecque de « dialogue », dia- (= partage en deux) et logos, ( = mot, à comprendre ici

et le Liban. Ce voyage lui inspirera quelques années plus tard une de ces plus grandes œuvres Salammbô. En 1851, il commence la rédaction de Madame Bovary dans laquelle Flaubert dénonce avec une ironie mordante la banalité des rêves de son héroïne, Emma ainsi que la médiocrité et la suffisance des petits bourgeois provinciaux. Il y travaille pendant plus de 5 ans. Mais l’œuvre fait très vite scandale après sa publication. En 1857, commence le procès contre Flaubert et Madame Bovary pour immoralité

regard sévère sur ses personnages : Emma, Charles et Homais sont qualifiés d’un « trio d’imbéciles ». Il ne cache pas son dégoût pour cette bêtise bourgeoise qu’ils incarnent : « Il me faut de grands efforts pour m’imaginer mes personnages et puis pour les faire parler, car ils me répugnent profondément. » De plus l’intention comique se révèle évidente, les personnages sont souvent considérés comme « grotesques », la cible essentielle étant leur sottise. Sur Emma, l’artiste écrit : « Ah ! qu’il me