Le Dilemme Dans Le Cid

donné son titre à la pièce. Il s’agit d’un descendant (petit-fils) de Pompée ; il est à la tête de la conjuration contre Auguste, mais frappé par la clémence et la grandeur de l’Empereur, il change d’avis. A ce titre, lui aussi connaît son propre dilemme cornélien, puisqu’il est écartelé entre Auguste et Emilie. Cinna obéit à la fois à des instincts de gloire et d’individualisme, de même qu’à son amour pour Emilie. Petit à petit, toutefois, la grandeur d’Auguste va l’amener à reconsidérer sa position

mythologie ou à l’histoire qui met en scène des personnages nobles. Ici le héros est confronté à un dilemme. Elle peint les passions , et vise à susciter la terreur ou la pitié chez le spectateur . Le dénouement est tragique , souvent par la mort du héros. (ex : Andromaque de Jean Racine) La tragédie-comédie : coup de théâtre , la pièce commence avec un drame et se finit par un dénouement heureux. ( Le Cid de Corneille) A cette période on devait respecter la règle des 3 unités : Le lieu :Un seul lieu

|- France : La première version du | | | | | | | |Cid de Corneille. |- Andromaque, Britannicus de Racine | | | | | | |- Angleterre

« grand Corneille ». Des tragédies « régulières » (Le Cid, Horace, Polyeucte, Cinna) : pièces maîtresses du théâtre cornélien et du classicisme théâtral. Le Cid : tragi-comédie encore ; thème romanesque, unités lâches, fin heureuse. Esprit classique : atténuant violence pour bienséance, concentrant et resserrant l’action. (Horace : Obéissance scrupuleuse aux exigences nouvelles après l’âpre querelle du Cid, réflexion sur son art. Satisfait aux exigences d’Aristote

déguiser afin de mieux confesser et pénétrer la jeune âme dont elle est à la charge. La morale est donc que rien n'est plus fort que l'amour d'une mère. Les tragédies renseignent aussi beaucoup sur les leçons de la vie, durant les choix des dilemmes, notamment entre le choix de l'amour ou de l'honneur. Dans Horace de Corneille, encore une fois, Horace est emporté par l'honneur et l'acclamation du peuple et va jusqu'à en oublier le sentiment de l'amour. La morale est donc que à toujours vouloir

Aulis en -406, probablement présenté lors des concours de théâtre qui avaient lieu au moins une fois par an à Athènes. Puis, lors de l’apogée du théâtre classique, entre le XVIIème et le XVIIIème siècle, avec des auteurs comme Corneille, auteur du Cid, Racine reprend le texte d’Euripide sous le titre simplifié d’Iphigénie et l’adapte à la société de son époque, jouée pour la première fois en 1674. A travers deux réécritures du même mythe, on peut se demander quels sont les éléments qui varient d’une

Naugrette, ce sous-titre fait résolument signe vers l’univers de la comédie, en laissant envisager une intrigue vaguement scabreuse2. Au contraire, L’Honneur castillan renvoie à une valeur proprement tragique, et fait penser plus particulièrement au Cid de Corneille. L’étonnant n’est pas que Hugo ait voulu insister sur la dimension comique et sur la dimension tragique de son drame : chez le théoricien du drame romantique et du mélange des genres, cela ne doit évidemment pas nous surprendre. Ce qui

formel et de nombreux actes violents sont reproduit sur la scène. A partir de 1630 apparait une tragédie plus régulière marquée par Corneille puis par Racine. Corneille débute au théâtre par des comédies et devient célèbre avec une tragi-comédie, Cid ;la pièce fait scandale car elle est accusée de ne pas respecter les code de la bienséance .Sensible aux critiques, il se consacre alors à la tragédie « régulière », sans abandonner la comédie. Lorsque il revient tourné il voit le public lui préfère

Dissertation : I. Le personnage, confronté à une situation difficile, suscite des émotions. 1. La pitié Le personnage face à la mort : récit de Théramène pour la mort d'Hippolyte, mort de Ruy Blas sur scène... Le personnage face à un dilemme : Stances du Cid, déchirement de Créon entre Antigone et sa fonction de Roi... Le personnage face à une situation insupportable : jalousie de Phèdre 2. La crainte Le personnage soumis à un destin divin, implacable, omnipotent : Oedipe Le personnage soumis

Objectifs Découvrir les conventions du genre tragique Analyser le registre pathétique Histoire des arts : P. CORNEILLE, Polyeucte, mise en scène de J. Lavelli, 1987 192 Comment identifier un héros de tragédie classique ? P. CORNEILLE, Le Cid, I, 6, 1637 J. RACINE, Britannicus, II, 3, 1669 J. RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C