Le Discours Aux Morts D Hector

charmant (v. 259) serait qu'Andromaque recherche sa compagnie. Il dévoile progressivement son intérêt pour Andromaque jusqu'à lui offrir explicitement un cœur qui (l') adore (v. 294). Andromaque souligne sa peine causée par la perte de son époux (Hector tué par Achille) et de sa patrie (Troie) et rappelle à Pyrrhus qu'elle est sa prisonnière : Captive, toujours triste, importune à moi-même

légitime du roi de Sparte Ménélas, ce qui, on s'en doute, constitue un incident diplomatique de première grandeur, et les Grecs indignés vont venir en réclamer la restitution. La pessimiste Cassandre prédit, elle, que la guerre aura bien lieu. Hector arrive. C'est un héros, mais un héros fatigué : «Tous ceux des Troyens qui ont fait et peuvent faire la guerre ne veulent pas la guerre». Il se fait fort d'obliger Pâris à renoncer à Hélène. Mais Pâris, loin d'obéir à son grand frère («Ce que tu es

de Pyrrhus, elle est soumise au dilemme suivant : épouser ce dernier ou voir mourir son fils, Astyanax. Céphise, la suivante d'Andromaque, tente de convaincre sa maitresse de choisir la première alternative. ANDROMAQUE 1 Dois-je oublier Hector privé de funérailles, 2 Et traîné sans honneur autour de nos murailles ? 3 Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, 4 Ensanglantant l'autel qu'il tenait embrassé ?

lieu, Cassandre ! » (scène 1, acte I). De plus, nous voyons dans la scène d’exposition qu’elle ne contre-attaque pas par rapport à ce que lui dit Cassandre. Andromaque est donc douce et sensible comme nous le voyons dans la scène 3 de l’acte I avec Hector, son mari qu’elle aime et admire. Dans cette scène, elle parait un peu naïve, notamment

de Troie. Les didascalies et les noms consignés avant les répliques montrent que la scène est écrite pour être représentée. Cependant avant le combat contre les Grecs, il fait prononcer à Hector, chargé du discours officiel aux morts des mots bien étranges pour un fils de roi et général troyen. En effet Hector se fait le chantre du pacifisme et la force de ses propos est démultipliée puisque inattendue pour le spectateur qui connait l’histoire racontée par Homère. Faire jouer ce texte en 1935 alors

menés par le poète officiel Demokos, cherchent à provoquer le conflit. Face à eux, les pacifiques mené par Hector, fils ainé du roi de Troie, veulent éviter la guerre à tout prix. Malgré les affronts de la part des émissaires grecs, Oiax (capitaine de la flote grec), et Ulysse (Roi d’Ithaque) Hector refuse de céder à la provocation. Voyant ses efforts de paix menacés par Demokos, Hector le tue. Une nouvelle fois le conflit semble évité. Mais avant de mourir, Demokos accuse le Grec Oiax d’être son

mythologie antique. Le verbe « enrichir » fait allusion au fait que les morts, pour franchir l’Achéron, devaient payer une obole à Charon. 2. Par conséquent. 3. Lexique religieux. Sacrifice pour la patrie. 4. imaginaire. 5. chiens de garde. 6. terme utilisé en Normandie lorsqu’on voulait faire arrêter quelqu’un et le conduire devant le juge. 7. Les gens de justice ou les gens d’église, donc instruits. 8. Discours fait à une assemblée. 9. Faute légère. Séquence n° 1, lecture

l'intrigue s'expose sous les yeux des spectateurs. Hector rentre de la guerre, las, et apprend l'enlèvement d'Hélène par son frère Pâris. Se rendant compte de l'enjeu qu'elle représente et de la guerre qui menace contre les Grecs, il décide avec sa femme Andromaque de convaincre Pâris de la rendre. Celui-ci s'en remet à leur père et roi de Troie, Priam, qui acceptera seulement si Hélène consent elle-même à revenir en Grèce. À la scène 7, Pâris demande à celle-ci de refuser. Puis Hector interroge Hélène, qui tergiverse

présent notamment dans le « Discours aux morts d’Hector » (acte deux, scène 5) plusieurs phrases interrogatives sont présentes : « Cela vous est bien égal, n’est-ce pas ? » ; « Tu insulte les morts, maintenant ? » et « Vraiment, tu crois ? » ; de plus des apostrophes sont marqués deux fois dans le texte : « Ô vous qui ne nous entendez pas,[ …] » et « Ô vous qui ne sentez pas,[ …] ».Enfin des liens logiques donnent du mouvement au texte avec «Aussi » à la fin du discours ; « Mais » et « Puisque ».

trahira sa famille ainsi que son défunt mari. Cependant, si elle renonce à ses avances, elle sacrifiera son fils Astyanax, qui est le souvenir de son mari Hector tué pendant la guerre de Troie. Racine utilise le champ lexical de la destruction : «funérailles » ; « ensanglantant » ; « nuit cruelle » ; « nuit éternelle » ; « frères morts » ; « sang » ; « flamme »… le but étant de se convaincre de ce qu’à vécu la Troyenne, à savoir les souvenirs horribles et cruels de la guerre et de la perte