Le Dit Des Perdrix

Fontaine Idéal du 17ème siècle : un peu bousculé, dépassement du classicisme traditionnel S’affranchit du genre de la fable Renouvelle ses sources => tend vers épicurisme d’Horace Capable d’enrichir son modèle par son propre talent, la Fontaine dit lui-même : « Mon imitation n’est pas un esclavage », par sa propre connaissance de la nature : l’invention n’est pas dans la matière mais dans la manière. Libertés prises avec les règles Style Abandonne la sécheresse ésopique : la fable accueille

commercial purposes. 2 Chapitre 1 Les poules -Je parie, dit madame Lepic, qu'Honorine a encore oublié de fermer les poules. C'est vrai. On peut s'en assurer par la fenêtre. Là-bas, tout au fond de la grande cour, le petit toit aux poules découpe, dans la nuit, le carré noir de sa porte ouverte. -Félix, si tu allais les fermer? dit madame Lepic à l'aîné de ses trois enfants. -Je ne suis pas ici pour m'occuper des poules, dit Félix, garçon pâle, indolent et poltron. -Et toi, Ernestine? -Oh

comportement d’un personnage peut être tellement tourné de façon excessive qu’il en devient vite ridicule aux yeux du public. L’une des jeunes fugueuses dans la pièce Les pas perdus de Denise Bonal en est un bon exemple. Elle est très amoureuse d’Adrienne et dit par moment des répliques qui la rendent ridicule, tels que : « J’aime tellement être dans ta chaleur… Dans ton odeur. Même quand tu transpires… ». Enfin, l’utilisation du comique permet au public de se détourner de l’essentiel et d’échapper à la vie

répondit :« Je n'ai pas de plume, je suis dans mon lit.Va chez la voisine, je crois qu'elle y est,Car dans sa cuisine, on bat le briquet. »Au clair de la lune, s'en fut ArlequinFrapper chez la brune. Elle répond soudain :« Qui frappe de la sorte ? Il dit à son tour :— Ouvrez votre porte, pour le Dieu d'Amour ! »Au clair de la lune, on n'y voit qu'un peu.On chercha la plume, on chercha du feu.En cherchant d'la sorte, je n'sais c'qu'on trouva.Mais je sais qu'la porte sur eux se ferma. Auprès de ma blonde

notion particulière pour concevoir cela ; et je crois que nous usons mal de cette notion en l’appliquant à la pesanteur (…) mais qu’elle nous a été donnée pour concevoir la façon dont l’âme meut le corps » (Lettre à Elisabeth, 21 mai 1643). Autrement dit, l’âme meut le corps non pas par contact, mais si l’on peut dire « à distance », exactement comme la gravité pourrait mouvoir un corps qui entrerait dans son champ d’attraction. (Il faut faire attention avec mon interprétation, en effet, à la fois le

jours. CORPUS DE TEXTES Texte A : Cyrano de Bergerac, Les Etats et empire du Soleil, 1662. Texte B : Montesquieu, Lettres Persanes, 1721. Texte C : F. Brown, En sentinelle, 1958. Texte A : Cyrano de Bergerac, Les Etats et empire du soleil, 1662. Une perdrix nommée Guillemette la Charnue, blessée par la balle d’un chasseur, a demandé devant un tribunal réparation « à l’encontre du genre humain ». Plaidoyer fait au Parlement des oiseaux, les Chambres assemblées, contre un animal accusé d’être homme. 5

décrite, c'est « une demoiselle de haut lignage » qui « à force de prier Dieu, il lui vint un fils ». Une fête vu donnée en l'honneur de la nouvelle accouchée qui elle n'assista pas à la fête mais aperçu de son lit une vieillard, un ermite qui lui dit « Ton fils sera un saint ! ». Personne à par la femme n'a vu l'ermite. Un Bohème auprès du père de St Julien prédit lui aussi des choses pour son fils. Le père n'en parla à personne, de même que sa femme, « les époux se cachèrent leur secret ». Enfance

Alice de Carroll se retrouve ensuite en présence d’une chèvre dans la boutique. Au tout début, elle veut acheter quelque chose, mais elle s’en trouve incapable, puisque les objets se dérobent à sa main : « “Les choses courent vraiment bien vite ici!” dit-elle enfin d’un ton plaintif, après avoir passé plus d’une minute à poursuivre en vain un gros objet brillant… » (P.260, A. Miroir). De plus, un peu plus tard, lorsqu’elle se retrouve dans la barque, elle cueille des joncs, mais ceux-ci se fanent rapidement

I- RESUME DU ROMAN Le roman est constitué de quarante-huit parties qui nous sont présentées les unes à la suite des autres, sans réel souci d’assurer une continuité dans la narration. Chaque chapitre a un titre portant le nom d’un animal (la perdrix, la mouche, le chien) ou bien d’un thème particulier (les joues rouges, le bain) D’ailleurs, l’écrivain a précisé dans son Journal qu’ « on pourrait indifféremment le réduire ou le prolonger ». A ces parties est apposé « L’Album de Poil de Carotte »

tomber la même personne deux fois. 7- Alu avòri da bòle dya nzòc. Un éléphant ne pourrit pas en une nuit. 8- Amvi da ning ne mfifi nang. Un échange de nouvelles entretient l'amitié. 9- Andòc a zu okwavès na : " O sègeghe." L'andoc dit à l'okwavès : "ça suffit." 10- Asong da tang asong, dzis da tang dzis. Une dent pour une dent, un oeil pour un oeil. 11- Ate-tare ne tsam-tsam, akèle sia ne tsom-tsom. Cela commence comme un amusement puis ça tourne en affrontement.