Le Divorce Par Consentement Mutuel

juridictions. Elle constitue une interprétation d’une règle de droit. C’est la mise en œuvre des lois par les magistrats. Cette notion incarne le droit vivant en ce sens qu’elle désigne la manière avec laquelle on a l’habitude de trancher. Par exemple : le divorce : si l’on suit la jurisprudence, on donne la garde des enfants à la mère. Si une juridiction à travers ses décisions confirme ses positions ; on dira que la juridiction est constante. Au contraire, si lors d’une affaire elle change de position, on

des accords, des conventions entre eux, on parle ainsi d’une certaine contractualisation de la famille. On peut par exemple citer le fait que l’on permette aux couples de se mettre d’accord en ce qui concerne la garde de l’enfant dans le cas d’un divorce. La famille traditionnelle, un concept obsolète face à des phénomènes nouveaux __ II) La famille face à l'évolution de la parentalité A- La parentalité des couples mariés 1- Couples mariés : certitude d'un avenir parental 2- Foyer

émotions très intenses . Cette séparation dans les règles est parfois inévitable. Définition Religieuse: Le divorce, s'il est une chose possible, ne doit se produire qu'en dernier recours. Il est vu comme la rupture d'un sacrement. Les hommes comme les femmes ont la possibilité de divorcer en Islam. Toutefois, seul le mari peut utiliser la formule du divorce. Définition Juridique: Le divorce est une cause de dissolution du mariage. Il entraîne la rupture définitive du lien conjugal, du vivant des

III-Les conséquences du divorce Le divorce d’un couple engendre de nombreuses conséquences importantes et dans tous les domaines. Tout d’abord, il y a la séparation matérielle qui demande donc le partage de « l’équipement » entre chacun des ex-époux. Ensuite, il y a les conséquences au niveau des relations et au niveau financier. On note la pension alimentaire, qui ne s’applique que lorsque la procédure est longue et dont le versement est arrêté dès le prononcement du divorce. Le juge décide de

concubinage. En 1804, le CC marque une rupture avec l’ancien droit en opposant le mariage civil avec le mariage religieux. Mais influencer par la personnalité de napoléon, le code civil retenait une conception patriarcale et inégale. Dans le CC de 1804 le divorce est reconnu mais marginalisé. Le concubinage était ignorer et surtout les enfants nés hors mariage étaient des batards, ils n’ont pas les mêmes statuts que les autres. A partir des années 60, de nouveaux modes vies qui vont s’imposer qui mettent

DROITS DE LA FEMME SOMMAIRE Chapitre premier : L’état civil 7 Chapitre deuxième : Le mariage 14 Chapitre troisième : L’obligation alimentaire 44 Chapitre quatrième : Les violences contre la famille 52 Chapitre cinquième : Le divorce 60 Chapitre sixième : La séparation de corps 71 Chapitre septième : Les cérémonies familiales 75 Chapitre huitième : Le droit de succession 80 LES DROITS DE LA FEMME CHAPITRE PREMIER : L’ETAT CIVIL Articles 29 à 93

sous peine de sanction, mais le caractère obligatoire connait des degrés ; on distingue à cet égard des règles impératives et des règles supplétives. * Les règles impératives Ce sont des règles qu’on ne peut pas éviter, ni écarter. Ex : Le consentement des époux au mariage, la fidélité au mariage, ou ne pas tuer * Les règles supplétives Ce sont des règles qu’on peut éviter ou écarter. Ex : En Droit Sénégalais, l’homme, le mari peut écarter les règles de la polygamie pour épouser une seule

le mouvement des Lumières. Ses œuvres principales sont des pièces de théâtre et des textes politiques. Elle rédige ainsi le drame Zamore et Mirza (1784) contre l’esclavage ou encore un plaidoyer pour le droit au divorce en 1790. On lui attribue aujourd’hui 16 pièces de théâtre et plus de cinquante écrits politiques. Ses œuvres traitent entre autres de l’abolition de l’esclavage ou de la place des femmes dans la société La place qu’elle

majeures de sexe différent -Art 146 : consentement réel, non vicié + intention conjugale -Art 146-1 : présence obligatoire des époux -Art 147 : Monogamie -Art 161 à 163 : Prohibition de l’inceste (ascendants/descendants en ligne directe, collatéraux jusqu’au 3e degré, alliés) -Art 165-166 : Publication des bans, publicité de la cérémonie, célébration par l’officier d’état civil avant toute cérémonie religieuse (T 5 Chap 6 C.C) -Art 212 : devoir mutuel de respect, secours, fidélité, assistance

A) Le divorce par consentement mutuel C'est le moins douloureux : les époux sont d’accord sur le principe et sur les conséquences du divorce. L’article 230 nouveau prévoit que « le divorce peut être demandé conjointement par les époux lorsqu’ils s’entendent sur la rupture du mariage et ses effets en soumettant à l’approbation du juge une convention réglant les conséquences du divorce ». Ce cas de divorce est simplifié : une seule audience suffit (au lieu de deux actuellement) pour rendre valable