Le Doute Permet Il De Savoir

d’affirmer une quelconque vérité, on doit interroger les conditions de connaissances et les limites pour éviter tout dogmatisme. Par exemple Kant pose la question • « que puis –je savoir ? » • « a quoi reconnaît –on la vérité » • « quels sont les critères de la vérité Il faudra tout d’abord distinguer croire et savoir, ensuite on se demandera quel est le rôle respectif de la raison et de l’expérience. Pour élaborer des connaissances de l’expérience sensible, nos sens ne sont-ils pas trompeurs

opinions communes et des idées préconçues. De son maitre Descartes Alain retient le doute qui nous permet de résister à notre penchant pour la crédulité. Pour se faire, la pensée doit se séparer d’elle même et rompre l’heureux acquiescement. En effet les hommes sont toujours tenter de dire oui à tout car cela n’est pas fatiguant (ref endormissement), ils n’ont pas à se poser de questions ni à se tordre l’esprit à savoir si cela est vrai ou non. Il est donc plus simple de rester dans l’acceptation pour

L’humilité, comme le dit André Comte-Sponville, est reconnaissance de tout ce qu’on n’est pas. Elle apparaît comme une vertu rare, sœur de la simplicité autant qu’attitude volontaire d’adhésion aux valeurs qui nous sont chères à nous Francs-Maçons, à savoir la tolérance, le respect des autres et de soi-même, la liberté absolue de conscience. Ce qui représente en fait tout notre humanisme. Elle renvoie à la grandeur de l’homme qui refuse d’imposer ses vues à autrui. Ce qui relève d’une exigence morale

allons analyser l'accès à la conscience de soi puis nous parlerons de l'action libre qui permet à l'être de prendre conscience de soi-même. Pour finir nous étudierons la liberté dans l'inconnu. Avons-nous un libre accès à la conscience de soi ? A. Un « moi » qui est multiple La première question qu'un individu se pose est celle liée à son l'identité. Savoir se définir, s'identifier ou se situer permet d'authentifier un phénomène psychique que l'on assimile. La première identification

peut-on savoir ce qui est vrai et ce qui est faux? Il serait importent de bien comprendre le texte avant de le critiquer. Développement René Descartes énonce qu’il est, donc, il existe. Il arrive à cette thèse à l’aide de plusieurs thèses adjacentes. Le moyen dont il se sert pour arriver à cette thèse est le doute. Il utilise le doute non pas pour renier tout, mais plutôt pour enlever ce qui ne peut pas être prouvé à la manière de la science mathématique. Dans ce cas, c’est le doute provisoire

demander si la conscience que j’ai de moi est une garantie morale ? Dans un premier temps je montrerais que la conscience que j’ai de moi est ce que je connais donc qui me définis, dans un second temps j’exposerais qu’il y a trois grandes mises en doute de la conscience et pour finir j’expliquerais que l’inconscient contribue aussi à me définir et qu’il engage donc aussi ma responsabilité. Tout d’abord ce dont je ne suis pas conscient est ce qui m’échappe alors que la conscience est ce que je

de rechercher des fondements solides pour la connaissance et ce, en écartant d’abord toutes certitudes.. Quels sont les éléments qui me permettent de croire que je possède des vérités ? La première étape consiste à rejeter tout ce qui est sujet au doute afin de trouver quelque chose qui ne l'est pas. Cette démarche conduit à mettre de côté toutes les idées incertaines, à l'exception d'une chose : moi-même en tant que sujet pensant, donc existant (le célèbre cogito cartésien). Cela entraîne la reconstruction

d’une pensée libre. Dès lors qu’on fonde le savoir non plus sur des autorités supérieures, mais sur le sujet à proprement dit ça lui donne à la fois une grande responsabilité et ça donne en même temps de l’importance à ces savoirs et à la classification de ces savoirs. Nouveau système de classification des savoirs : la mise en lumière de différentes sources à commencer par Aristote invite à une remise en question, à réexaminer par soi-même le savoir, ce quii a des conséquences majeures : on s’aperçoit

idées suivantes, à savoir, tout d’abord le doute au cogito, ensuite l’existence de Dieu, et enfin sa perfection. I. Du doute au cogito 1. Doute méthodique La vie est tellement plein d’inconnu que devant les différents aléas on est dérouté et plongé dans le doute. Et littéralement, douter fait passer tout de suite à ce qui est vrai, certain, sûr, et inversement à ce qui est faux. C’est pour cela que, le doute se trouve à l’opposé du vrai ou à l’inversement du faux. De plus, le doute est valable pour

personne en qui on avait mis sa confiance. Mais qu’advient-il lorsque ce doute s’étend sur tout, lorsque que l'on est méfiant de tout ? Un tel doute n’est-il pas déraisonnable ? Douter, c’est remettre en question, considérer comme incertain, refuser de tenir quelque chose pour absolument vrai. Le doute s’oppose à la certitude, nous ne pouvons nous dire certain de quelque chose qu’à condition de l'avoir soumis au test du doute. On comprend alors pourquoi la question de douter de tout peut se poser