Le Droit Du Plus Fort Est Il Légitime

organiser le commerce. On peut douter cependant que la société se réduise à ces seules fonctions. 1. Quelle est l'utilité de la vie en société ? Comme le remarque Hume, l'homme est un être dépourvu de qualités naturelles. Il a donc tout à la fois plus de besoins que les autres animaux (il lui faut des vêtements pour se protéger du froid, par exemple), et moins de moyens pour les satisfaire, parce qu'il est faible. C'est donc pour pallier cette faiblesse naturelle que l'homme vit en société : la

juste que ce qui est juste soit suivi ; il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste. La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable

divin. Et tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles est un État de droit. Le rêve de tout un chacun est sans doute d’être libre de faire ce qu’il lui plaît quand il veut, où il veut, comme il veut, avec qui il veut, etc. Cependant la loi est là pour freiner tout cela en imposant des règles à suivre sous peine d’un blâme plus ou moins fort. De ce point de vue là, on est donc tout sauf libre ! En effet comment pouvons-nous prétendre à la liberté alors qu’on

domaine juridique, la loi désigne l’ensemble des règles publiques qui organisent la vie sociale dans un Etat. Inscrite dans différents codes, la loi précise nos droits et nos devoirs en de multiples domaines : droit de la famille, du commerce, du travail, de l’environnement… le champ de la loi ne cesse de s’éteindre. Dans un Etat de droit, il n’y a aucune autre obligation que celle qui est stipulée par la loi, protégeant ainsi l’individu cintre l’arbitraire et le règne de la force. De même, toute

•peut : Est-il possible, est-il légitime. •renoncer : Abandonner un droit, une idée, se défaire, se dessaisir, se démettre. •liberté : Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des

Hommes associée à la notion de liberté : droit naturel de l'Homme. Formulation qui fait de l'idée, une idée très catégorique avec l'emploi de (l.1) « aucun » (l.1-2) « droit » répétition du mot qui accentue le fait que l'autorité n'est pas naturelle puisqu'elle vient d'un droit (l.2) « chaque individu » (l.6) « Toute autre autorité » Il y a ici une double formulation du postulat : Une réfutation :(l.1) « aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres » une affirmation

si sa faute avait semblé jusqu'à présent tolérée par l'autorité à laquelle il est soumis. Toute décision suppose un choix et donc une participation de la volonté qui tranche entre plusieurs possibilités. Il y aurait donc plusieurs conceptions légitimes de ce qui est juste, si l'on doit en décider. La légalité ne doit pas être confondue avec la légitimité. Il se peut qu'une loi soit injuste, il se peut aussi qu'elle soit juste, mais appliquée injustement. Ce qu'il faut comprendre Il ne

caractéristiques clefs de la démocratie est passé de moins de 60 en 1985 à plus de 140 en 2007. La citoyenneté accordée aux autochtones masculins majeurs et non esclaves dans la Grèce classique, s’est élargie généralement à l’ensemble de personnes majeures, naturalisées ou non étrangères, hommes ou femmes (en France, les femmes ont le droit de vote à partir de 1944). Cette élargissement confère notamment au gouvernement une plus grande légitimité tant à l’élaboration des lois, qu’à leur exécution. Si

Si l’Etat est fort, il nous écrase ; s’il est faible, nous périssons ». Cette citation de Paul Valérie nous démontre très bien l'existence d'une typologie classique des états. Il existerait donc des états forts et des états faibles. Il convient de s'intéresser ici dans cet exposé à la notion de l'état. Selon le sociologue Max Weber l'état »est une organisation politique qui gouverne dans un territoire donné et capable de mobiliser les pouvoirs coercitifs afin de s'imposer. »Il possède le monopole

La violence peut-elle être légitime ? Depuis des années, nous avons vu plusieurs révolutions s’opérer dans le monde. La résistance pendant la seconde guerre mondiale, les révoltes pendant la guerre froide dans le bloc de l’Est, l’indépendance de l’inde et plus récemment le printemps Arabes ont exprimé violemment leur désaccord avec le pouvoir en place. De tous ces évènements nous pouvons nous interroger sur : « Quelles sont les critères qui rendent la violence légitime ». Commençons par étudier