Le Dénouement Du Cid De Corneille

 Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie). Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des comédies

E.A.F - séquence n°4 : OBJET D'ETUDE : Le théâtre, texte et représentation I - PRESENTATION DE L'AUTEUR : REPERES BIOGRAPHIQUES ET OEUVRES PRINCIPALES Pierre Corneille (1606-1684), aussi appelé "le Grand Corneille" ou "Corneille l'aîné" est un dramaturge et poète né à Rouen dans une famille bourgeoise. Il fait de brillantes études au collège des Jésuites de Rouen (de 1615 à 1622) et devient avocat en 1624. Puis, il se destine à la carrière d'écrivain suite à sa rencontre avec le

et le destin, quelque chose qui le dépasse. Il essaie de résister. C’est le rôle de la transcendance. Il y a un rapport entre les hommes et les dieux. Le héros est face à son destin ou face à des dieux maléfiques. Il y a une grande importance du dénouement, le chœur qui chante, les personnages représentent l’action, la catharsis (mélange de pitié et de frayeur, mélange d’identification). Le rapport à l’histoire Aristote a réfléchi entre la littérature et l’histoire. Il a comparé le poète et

de l’ambivalence du désir. I/ L’essence du tragique : impossible et nécessaire. A/ L’ordre divin. C’est une force supérieure à l’homme mortel, ce qui le dépasse (pr les Grecs). Dieu a ses variantes : la Loi (Horace, Cinna) , l’Etat (Bérénice, Cid). Le Destin est une valeur fondamentale : c’est ce qui est nécessaire, ne peut pas ne pas arriver. Sa forme antérieure était l’oracle (Œdipe). La nécessité est pour Aristote une loi dramaturgique : tous les éléments s’enchaînent de manière nécessaire

romain ; ou encore celui de l’honneur, qui l’emporte sur l’amour du moins jusqu’au XXème siècle, que nous retrouvons chez Hugo, Ruy Blas ainsi que chez Mlle de Lafayette, dans la Princesse de Clèves. Nous retrouvons ce thème également chez Corneille, dans Le Cid, cependant Rodrigue se marie quant même à la fin avec sa bien-aimée. La littérature est aussi un moyen de montrer l’évolution de la société à travers les siècles et les époques, puisqu’il s’agit d’un document historique. La littérature

fois dans le tragique et le comique, trouve ses références dans la tragi-comédie, dès le commencement du XVIIe siècle, dans laquelle les personnages étaient historiques ainsi qu'un fond grave de l'action mais le dénouement heureux : Le Cid, Nicomède ou encore Don Sanche d'Aragon de Corneille étaient des pièces de ce genre. Pour les inventeurs du drame au XVIIIe siècle , l'idée même de fonder un genre nouveau, qui aurait son propre système de conventions, est sujet délicat. Il faudra attendre les romantiques

scène des personnages de haut rang, héroïques ou de la mythologie, confrontés à une force qui les dépasse la Fatalité/Destin/Dieux et dont le dénouement est malheureux, issue toujours fatale. ╚►Auteur ? Racine : tragédien à succès du XVII° (2° moitié du XVII°), auteur d'Andromaque, Bérénice ╚►autre tragédien du XVII° ? Corneille (1° moitié du XVII°) Le Cid, Tite et Bérénice, Cinna 2° Remarques sur la forme Rimes et vers ╚►nombre de syllabes ? Alexandrins (12 syllabes) en rimes suivies, ton élevé

Mission : voir si le duc n’entrerait pas dans le jardin, le gentilhomme s’en va quand il voit le duc passer = si il était entré, il aurait pu voir que le duc de Nemours n’était pas entré dans le pavillon. C’est là où se joue le tragique du texte, le dénouement de l’œuvre. Autre le symbolisme, c’est une sorte d’héroïsme. Fenêtres ouvertes : rappelle le bal. Il est ici question du trouble du personnage. Ce cabinet, le lecteur le connaît (aveu). Deuxième moment « Il se rangea sur une des fenêtres qui servait

liberté | Ton de la pièce | Dénouement | Réactions des spectateurs | Exemple | Tragédie | Haute noblesse | Historique, antique ou biblique | Fatalité | Tendu | Triste | Pitié mais admiration | Roméo et Juliette,Phèdre de Racine | Tragi-comédie | Noblesse ou haute bourgeoisie | (seconde moitié xvie ‑ xviie siècle) | Hasard, liberté | Tendu | Heureux | Sympathie | Le Cid de Corneille | Comédie d'intrigue | Noblesse

particularité du roman, par rapport aux autres genres narratifs, est de ne pas être marqué par son contenu (contrairement au conte, toujours associé au merveilleux), ni par sa forme (contrairement à la nouvelle, nécessairement dense et axée sur son dénouement). La conséquence est qu'une fois débarrassé de ses vêtements d'emprunts (roman « courtois », roman « pastoral », roman « réaliste », etc.), le roman se découvre comme un genre totalement vacant, et donc totalement libre. C'est une forme souple et