Le Désir Selon Freud

est impressionnant outre que, si l’on en croit Freud, l’inconscient n’en finit pas de nous égarer sur ce que nous sommes intérieurement, il faut aussi tenir compte d’illusions plus générales, concernant nos capacités de connaissance ou notre pouvoir de maîtriser le monde ou la nature. Sans doute la critique de la connaissance peut-elle déraciner certaines de ces illusions, mais elles risquent de se reformer aussitôt sur d’autres objets, car le désir qui les suscite ne disparaît pas facilement. Mais

monde qui t’entoure » Pensée des Indiens Navajos 1)Préambule: Le transfert se signale dans la demande, du fait même que je parle ..La psychanalyse ne ferait que reconnaître ce qui fonde toute relation de parole, à ceci près que c'est par le désir de l'analyste que le transfert lui même est contré et la demande de l'analysant dans son aliénation aux identifications, écartée et ramenée, par le vidage du sens, à la pulsion, au sens blanc en fin de cure . Pour que la parole puisse faire acte, le

dire « ca pense ». Cette illusion provient du langage, des règles grammaticales. Les règles grammaticales nous obligent à attribuer un sujet au verbe d'action. Nietzsche nous amène au seuil de la découverte de Freud : l'inconscient. II. L'inconscient et la psychanalyse La démarche de Freud n'est pas philosophique mais clinique. Il développe une conception de l'homme à partir de l'écoute des patients en hôpital psychiatrique. Il découvre une vérité psychique et historique des paroles délirées de

différence y a-t’il entre désirer et vouloir ? Le terme désirer vient du latin « desirate » et signifie un sentiment de manque. On peut alors considérer ce mot comme une tentation à tendre vers une source possible de satisfaction ou de plaisir. Le fait de vouloir quant à lui, provient du nom latin  « volo », qui signifie « je veux » et qui a une connotation positive car il a la même racine que le nom latin « voluptas », c'est-à-dire le plaisir. On peut le considérer comme un désir allègre qui est tourné

le décide. Il semble donc que nous soyons commandés de l'intérieur par des forces obscures. Cependant, cela revient à dire que notre comportement n'est pas réellement le nôtre. Cette affirmation est-elle logiquement cohérente ou relève-t-elle d'un désir de se mettre hors de cause pour ne pas assumer ce que nous faisons ? Il importe de déterminer les relations entre l'inconscient et les fondements de la morale. 1. Le sens moral de l'acte A. Acte et Instinct Comprendre la nature de l'acte demande

uuibjbCorrigé du texte de Freud « Une difficulté de la psychanalyse » Dans son article « Une difficulté de la psychanalyse » publié en 1917, Freud rend compte des trois blessures narcissiques, l’amour-propre ou l’orgueil, qu’a subi l’humanité de la part de la recherche scientifique : tout d’abord la blessure cosmologique avec Copernic qui met en avant que l’homme n’est pas le centre de l’univers ; ensuite la blessure biologique avec Darwin qui révèle que l’homme est issu de l’animal ; et enfin

retrouve la cause première d’un symptôme, il disparaît. C’est donc la naissance de la méthode cathartique. Freud va toujours rapporter la naissance de la psychanalyse à ce cas. Ellenberger dira de l’histoire que le cas d’Anna O « fut présentée comme le prototype d’une cure psychanalytique et comme l’un des événements fondamentaux qui conduisirent Freud à la création de la psychanalyse ». Freud et Breuer vont alors rédiger un article ensemble : « Pour une théorie de l’attaque hystérique ». Dans cet

très proche de notre activité psychique ordinaire.[…] Par ailleurs, cette disposition mentale sollicite l’une de nos relations les plus conflictuelles, celle qui nous lie au père, alors que le complexe d’Œdipe nous inciterait plutôt à tempérer notre désir de savoir.[…] Le chercheur se trouve ainsi exposé au risque de partager le doute de l’obsédé sur ce qui était au commencement et aurait pu être déterminant". Ce dossier compte trois parties : tout d’abord un rappel sur les névroses, puis la présentation

introduire cette notion d’inconscient. Même si la grande force est de montrer la nécessité de sa théorie qui donne un sens à l’insensé, Alain se demande aussi comment se passer de la psychanalyse pour expliquer l’inconscient. Pour lui, la thèse de Freud n’est pas indispensable et il démontre que l’on peut tout expliquer sans le Freudisme. Par le biais de ce texte polémique, l’auteur illustre la thèse suivant : L’inconscient est un mécanisme du corps, nous sommes une seule et unique personne

les apports de la psychanalyse dans la connaissance de l’homme. I) Analyse de la notion A) Historique de la découverte de Freud. Sigmund Freud 1856-1939, médecin autrichien, vécu à Vienne. Plus précisément un neurologue. Il s’est spécialisé dans les névroses et en particulier suite à ses cours avec Charcot à Paris, dans l’hystérie. L’originalité de Freud c’est d’avoir tenté de démontrer que des manifestations physiques ont l’origine psychologique. Anna O. fut sa première patiente. Paralysée