Le Détour Du Langage

humaine. La communication est un mot valise. Si on part de l’idée que la communication relève de l’action de l’homme sur l’homme par le détour des signes, Daniel BOUGNOUX propose de distinguer différents niveaux de communication : 1°) L’homme comme animal social : on trouve toutes les expressions de comportement qui ne relève pas d’une forme ou d’une autre de langage « construit », codifié (en cela on se rapproche de la communication animale, ou à celle de l’enfant qui n’a pas encore appris à parler)

pour mieux répondre aux situations managériales. Enfin, on évoquera quelques expérimentations d'application tout en exposant les avancées des sciences sociales d'un point de vue théorique. I – Remise en cause du paradigme managérial I – 1 Le détour épistémologique Le propos présenté, ci-dessus, laisse sous-entendre qu’il existe un univers managérial autonome – ou plus ou moins autonome – constitué sur un plan épistémologique et donc faisant référence à des théories, de concepts, des outils

Connaissance de soi. (Je suis donc j’existe de Descartes réfuté) - Exister = social et non biologique, connaître le monde et lui donner un sens. - conscience = néant.  Les autres sont la solution. - Pour prendre conscience de soi, il faut faire un détour par le monde. - Toute conscience est relation à autre que soi-même.  Je ne peux avoir connaissance de moi sans avoir eu connaissance du monde.  Conscience seule ne peut exister. - Conscience : - donne un sens à la vie, est « claire ». - « Un

strophe déclenche une nouvelle strophe. passer/s'arrêter route/tourne quelqu'un/chemin/rien ciel/seul moi/trois/moi/moi/pas derrière/lumière mort/s'endort . Jeu de rimes plus naturel que selon un schéma précis, apparente la poésie au langage quotidien. Rimes aléatoires, rarement suivies, brisent le carcan poétique et rendent cette impression de soliloque possible. Dans le titre « Les mots qu'on échange »: échanger c'est la conversation mais aussi le travail des mots pour un poète, chercher

aborder une autre question que soulève la narration, celle du rapport entre réalité et fiction dans le récit, qui ne saurait être facilement tranchée. Bourdieu considère que l’individu ne peut lui-même prétendre rendre compte du sens de sa vie, sans le détour par l’analyse des conditions sociales qui l’ont déterminée et qui marquent aussi le discours qu’il tient sur luimême. Il s’inscrit en cela dans le prolongement de la conception marxiste qui affirme que les hommes ne peuvent avoir qu’une conscience

arts plastiques dans les premières années de l'apprentissage. De plus, adulte quand nous ne comprenons pas une idée, un concept, un discours, nous faisons un détour par le dessin, le schéma. Socrate pensait que l'art était une propédeutique à toute science. Conséquence : le langage de l'art, parce qu'il n'est pas conceptuel est un langage universel qui permet de communiquer, de produire du lien social parce qu'il est capable de toucher toute sorte d'individu. On comprend pourquoi il ne peut pas

qui aurait pu être la sienne. Il est permis de reconnaître dans ce livre une « autofiction », genre hybride au sens où l’entend Doubrovsky, ni autobiographie ni fiction pure, mais recherche d’une « vérité de parole », prenant son plein effet dans le détour révélateur et saisissant que constitue l’univers romanesque. Ainsi doit-on accorder toute leur importance aux voix narratives dans cette quête de la vérité : 1. Le chroniqueur. Il apparaît au début du livre en caractères italiques dans un récit

arts plastiques dans les premières années de l'apprentissage. De plus, adulte quand nous ne comprenons pas une idée, un concept, un discours, nous faisons un détour par le dessin, le schéma. Socrate pensait que l'art était une propédeutique à toute science. Conséquence : le langage de l'art, parce qu'il n'est pas conceptuel est un langage universel qui permet de communiquer, de produire du lien social parce qu'il est capable de toucher toute sorte d'individu. On comprend pourquoi il ne peut pas

l’apparence continue d’imposer sa loi. Le vêtement devient alors un terrain de jeu, une vitrine qu’on tente de rendre alléchante. L’habit dévoile, exhibe nos valeurs, nos goûts, notre appartenance sociale, notre genre, et même notre emploi. Il devient un langage à part entière, il dit tout de nous, ou presque. Mais s’habiller relève parfois d’une performance oscillant entre mimétisme et affirmation de soi. L’individu tente de se dévoiler tout en se conformant à des codes vestimentaires stricts, à la mode ;

Campenhoudt nomment "la gloutonnerie livresque ou statistique" : « Comme son nom l'indique, la gloutonnerie livresque ou statistique consiste à se bourrer le crâne d'une grande quantité de livres, d'articles ou de données chiffrées en espérant y trouver, au détour d'un paragraphe ou d'une courbe, la lumière qui permettra de préciser enfin correctement et de manière satisfaisante l'objectif et le thème de travail que l'on souhaite effectuer » (R. Quivy et L. Van Campenhoudt 1988 ) - avant de s'engager dans une