Le Fanfaron

son fils (sc. 10). Acte III[modifier] L’acte III débute sur les reproches de Géronte à sa fille qui refuse Adraste pour époux (sc. 1). Seul, Géronte se persuade qu’il parviendra à ses fins avec sa fille (sc. 2). Puis il met dehors Matamore venu fanfaronner devant lui (sc. 3). De loin, Matamore menace le vieil homme puis il se laisse aller à sa mauvaise foi, changeant en honneur ce qui est couardise, avant de s’enfuir en croyant entendre les valets de Géronte (sc. 4). Clindor fait mine de séduire Lyse

XVIIe siècle Pierre Corneille (1606-1684) : L’Illusion Comique. Résumé Pridamant est inquiet de la disparition de son fils Clindor; il consulte le magicien Alcandre qui lui révèle que Clindor est au service de Matamore, soldat fanfaron, et est tombé amoureux d’Isabelle. Grâce à ses pouvoirs magiques, Alcandre reconstitue le passé de Clindor. Celui-ci va en prison pour avoir tué son rivale Andraste. Finalement Clindor épouse Isabelle. En fait, ils jouent une tragédie et Pridamant

d’exploits imaginaires. C’est un personnage exagérer, ce qui provoque immédiatement du rire, son masque accentue aussi fortement le ridicule du rôle. Ce personnage apparait dans l’Illusion comique de Corneille, qui a donc repris cette idée du personnage fanfaron, sans son masque, qui durant la pièce tient un discours de vantard, un discours totalement empathique. Mise à part l’artifice, le masque est aussi un élément important pour faire saisir l’intrigue au spectateur. Un exemple évident est celui d’Amphitryon

personnalité d'Arlequin, elle fut sans doute empruntée aux personnages d'esclaves des comédies latines ,celles de Plaute et Térence, eux-mêmes très inspirés par les spectacles comiques latins pré-classiques, au caractère souvent très proche de goinfres ou fanfarons voir paresseux. L'habit d'Arlequin est composé d'une veste et d'un pantalon à pièces colorées en forme de triangle et irrégulières, un béret de feutre blanc, avec quelquefois un morceau de queue de renard ou de lapin. Il porte aussi une ceinture

représenté sur scène est un monde fictif. Cela est vrai de tous les genres dramatiques : le héros tragique n’existe pas comme tel dans le monde, il est créé par le dramaturge pour provoquer crainte et pitié chez le spectateur. Bien sûr le « soldat fanfaron » de Plaute emprunte beaucoup de ses traits à des êtres réels, mais le comique n’est obtenu que par l’hyperbole qui le caractérise. Le nom forgé par Plaute, « Pyrgopolinice », est à cet égard révélateur. Ce nom n’existe pas dans le monde grec, c’est

22), encore une fois pour regarder Charlus, pour maintenir le lien. Charlus, quant à lui, sort pour « s’élancer vivement » (l.25) afin d’éviter de « perdre sa piste » (l.23), comme un chasseur qui traque sa proie. Il le fait en sifflant « d’un air fanfaron » (l.23), en cherchant à s’imposer comme maître de la situation en exagérant son mérite, mais de manière prompte. Le narrateur incorpore ici sa dernière comparaison, cette fois-ci avec le bourdon et l’orchidée : Charlus devient véritablement un « homme-insecte »

lorgnon, descendu jusqu'au bout du nez qu'il pince de ses deux disques de verre tout neufs, tout en haut des yeux éteints, les prunelles usées sont remontées, avec l'air d'avoir beaucoup vu, beaucoup raillé, beaucoup aimé, et de dire avec un ton fanfaron et attendri : « Hé bien, oui, je suis vieux ! » Sous la douceur éteinte dont l'âge les a saupoudrées, elles ont de la flamme encore. Mais les paupières fatiguées comme un fermoir qui a trop servi sont rouges au bord. Comme le vieil habit qui enveloppe

personnages soient tirés de la trivialité quotidienne; tromperies, ruses et mystifications sont le lot de couples conventionnels : maris et femmes, vendeurs et clients, maîtres et serviteurs. Certains types même, tels que la femme acariâtre, le soldat fanfaron, le vieillard amoureux ou le philosophe pédant, traversent allègrement les siècles. Les jeux de scène, changements de costume, déguisements, tromperies, mystifications et même la langue savoureuse et comique si caractéristique de Molière se voient

: • Un très grand nombre de péripéties et de rebondissements. • L’utilisation de procédés romanesques (reconnaissance d’un enfant). • Le recours à la théâtralité, c’est-à-dire au théâtre dans le théâtre. • Les personnages types : le barbon, le fanfaron, le valet fourbe. - La comédie de caractère. Elle est centrée sur un personnage dont elle veut dénoncer les défauts. C’est le cas d’Harpagon dans L’Avare de Molière (1668). - La comédie-ballet. Répandue surtout au XVIIe siècle, elle fait intervenir

Dissertation :Sujet : Dans Le Dictionnaire des idées reçues , Flaubert, d’une formule provocante, défini la poésie : « Tout à fait inutile et passée de mode ». Peut-on partager ce jugement ? Du grec « poïeïn », qui signifie « travail » et « création », la poésie est un langage particulier utilisé par les poètes pour exprimer leurs sentiments, s’engager ou embellir le quotidien. A ce sujet, nous avons à étudier le point de vue de Flaubert, qui nous dit dans Le Dictionnaire