Le Fantastique Dans Le Portrait Ovale

Ŕ 18 Ŕ accumulé les relevés et les enregistrements. Bernard, sur les coordonnées fournies par les appareils, travaillait à une sorte de plan cavalier, plein de « manques » et de parties blanches, mais qui prenait déjà l’allure d’un paysage fantastique, minéral, désert, brise, inconnu, mais humain. Brivaux avait trafiqué un magnétophone et l’avait accouplé à l’enregistreur du nouveau sondeur. Il obtint une bande magnétique qu’il convia ses camarades à écouter. Ils n’entendirent rien, puis rien

C'est la chute de l'Empire Romano-Byzantin (1453) qui avait duré mille ans.Pour protéger son commerce, Venise signe un accord avec le nouvel Empire Ottoman. Elle envoie auprès du Grand Turc son peintre officiel Gentile Bellini qui peindra le fameux portrait du Pacha Mahomet II.Mais les accords ne dureront pas. Les Turcs se rendront peu à peu maîtres des colonies vénitiennes et exigeront de Venise un traité obligeant à un lourd tribut pour conserver son trafic commercial et maritime sur les terres dont

content de sa grasse enveloppe. Un soir Gaston de Nueil se trouvait assis entre une vieille dame et l’un des vicaires-généraux du diocèse, dans un salon à boiseries peintes en gris, carrelé en grands carreaux de terre blancs, décoré de quelques portraits de famille, garni de quatre tables de jeu, autour desquelles seize personnes habillaient en jouant au wisth. Là, ne pensant à rien, mais digérant un de ces dîners exquis, l’avenir de la journée en province, il se surprit à justifier les usages du

Ils avaient accumulé les relevés et les enregistrements. Bernard, sur les coordonnées fournies par les appareils, travaillait à une sorte de plan cavalier, plein de « manques » et de parties blanches, mais qui prenait déjà l'allure d'un paysage fantastique, minéral, désert, brise, inconnu, mais humain. Brivaux avait trafiqué un magnétophone et l'avait accouplé à l'enregistreur du nouveau sondeur. Il obtint une bande magnétique qu'il convia ses camarades à écouter. Ils n'entendirent rien, puis rien

l'Espagne, elles ont gardé le luxe des écarlates, les satins brillants, les tapisseries à effet vigoureux, les plumes, les mandolines, et les formes courtoises. De Venise, elles ont eu, en échange de leurs toiles et de leurs dentelles, cette verrerie fantastique où le vin reluit et semble meilleur. De l'Autriche, elles ont conservé cette pesante diplomatie qui, suivant un dicton populaire, fait trois pas dans un boisseau. Le commerce avec les Indes y a versé les inventions grotesques de la Chine, et les

vivant. C’était vide. » 9 — Qu’avez-vous fait ? demanda doucement Forget. — Moi ? protesta l’homme pâle en levant les sourcils. Rien du tout. Je me contente de regarder le temps qui passe. C’est Gregor, ici présent, qui apprécie les histoires fantastiques. Elles le distraient. Gregor grogna, en fronçant les sourcils. À nouveau, s’éleva cette horrible voix miaulante. Forget comprit qu’elle provenait du troisième fauteuil, celui qui était resté face au feu. Le gobelin eut la sensation que sa peau

descriptions et les propos trouvés dans les ouvrages de ces littératures que le lecteur va tenter de cerner les traits de caractère, les valeurs du Français et du Tunisien. Les écrivains réalisent alors des portraits qui dépeignent les représentants des deux civilisations concernées. Au fur et à mesure des portraits peints ou écrits par les artistes français et tunisiens, le lecteur observe aussi que le temps et le contact permanent avec l’autre civilisation réduisent les différences. Dans notre étude, la France

dans la sculpture occidentale, le sujet fondamental reste le corps humain. Sauf que le sculpteur tribal est libéré du prisme du réalisme dans sa perception de la réalité et des corps. Pour représenter des divinités, des démons ou des créatures fantastiques, il nourrit son imagination par des formes réelles qu’il recompose. Appréhendant le corps par fragments, le sculpteur africain les réassemble constamment dans de nouvelles dimensions et relations. Yeux, nez, bouche, nombril, organes génitaux

plus de mystère, portant plus de charme. Mais qu’ils étaient beaux, les joujoux de mes rêves ! Un autre miracle, c’était la quantité de traits et de figures qu’on peut tirer d’un crayon ou d’une plume. Je dessinais des soldats ; je faisais une tête ovale et je mettais un shako au-dessus. Ce n’est qu’après de nombreuses observations que je fis entrer la tête dans le shako jusqu’aux sourcils. J’étais sensible aux fleurs, aux parfums, au luxe de la table, aux beaux vêtements. Ma toque à plumes et mes

‘’Pharsamon’’. En faisant créer par ses personnages une fiction incohérente, dont chacun invente sa part selon son propre caractère, il dénonçait I'arbitraire de toute fiction. Quand il entraînait le lecteur dans un conte d'amour, de mort et d'horreur fantastique pour le décevoir par le plus plat des dénouements (tout cela n'était qu'un mauvais rêve !), il voulait voir jusqu'où peut aller notre crédulité. Mais où est la démarcation entre ce qui est plausible et ce qui est fabuleux? L'histoire de l'accident